Hier ce n’est pas aujourd’hui et c’est tant mieux!
Hier l’aventurier « y serait » les fesses, clinique, blouses blanches, anesthésie, bloc opératoire, scalpel, compresse point de suture…
Après une promesse de me tenir tranquille comme un agneau il ont décidé de me lâcher, l’odeur des médicaments et des plateaux repas à démoraliser un Éthiopien non merci. Promis je me tiendrais à carreaux, Hep Jo Zef croise tes doigts derrière ton dos?!?
Après une nuit son et lumière, le coup d’ouest n’a toujours pas moli donc le kayak et le vélo resteront à leur place, puis forcer avec 11 points de suture dans la mâchoire inférieur « cha pique che machin »
La canne à pêche direction les torrents à truites. Juste une balade sans forcer « tout doux le garçon »
Je profiterais aussi pour faire quelques essais de film sans cadreur tout seul comme un grand.
Là ou je me trouve le vent est presque faible et le lieu déserté par toute présence humaine, que du bonheur personne pour briser ma solitude, au bout du lac le torrent, allez je vais y mouiller juste le bout des bottes…
Et puis : « tiens mais peut être que derrière l’écume c’est plus beau? Allez encore 20 mètres et puis ça mord », mais comme je me le suis promis aussi, je relâche mes victimes, tiens je me sens moins seul avec tous ce fil dans ma bouche quelques truites ce soir pourront dire aussi sur leur blog quelles ont eu une petite intervention chirurgicale!
Je me sens bien la douleur au visage avec l’effort disparaît alors j’avance dans ce torrent qui à une température a vous couper la circulation du sang des pieds, je m’en fous le droit « y sent rien »!
Finalement j’ai remonté le torrent comme un forcené très haut et il faut ou que je rebrousse chemin avec beaucoup de difficulté car monter un torrent est physique mais le descendre c’est vraiment une patinoire ou que je coupe à travers maquis pour peut être trouver un sentier abandonné marqué sur mon lambeau de carte. Azimut plein ouest ,un mur de granit me barre la route, bon on respire par le nez et on l’attaque. Faudrait pas glisser et tomber sur le visage!!!
Ma « Rambotitude » me fait finalement retrouver le chemin bien sale et je rejoins le lac ou je reprend une pêche plus « pépère ».
Je cale mon mini trépied avec la caméra vissée dessus, un petit coup de cadrage et hop Frank and Jozef production présente la pêche à la truite en Corse.
Ouais Jo bientôt à nous les tapis rouges du festival de Cannes. Mais sans les fils dans la bouche!
Bon je vais terminer ma blédine!
A pluche