Comme un bouquet final…

1 octobre 2011

Vous avez dis bonne humeur!

Vous avez dis bonne humeur!

La lune était rendez vous, jalouse du soleil elle désirait aussi sa part de bonheur

La lune était rendez vous, jalouse du soleil elle désirait aussi sa part de bonheur

Le bonheur c'est simple, il suffit de le partager.

Le bonheur c'est simple, il suffit de le partager.

Ils vont s'envoyer en l'air!!!

Ils vont s'envoyer en l'air!!!

La crique est encore endormie, à part nous, personne, seuls quelques cormorans endossent le rôle de voisins. C’est le dernier jour ici, tout le monde le sait bien. Une baignade pour mélanger les eaux salées. La Méditerranée est un poil plus dense que les larmes d’émotions des stagiaires. La Galiote reprend la mer pour son mouillage dans la baie de Santa Manza, la journée est un feu d’artifice de bonheur. Grace à Yann Rocchi et les pompiers de l’extrême sud de Corse du sud, un hélico attend la bande Bout de vie pour un vol au dessus des Bouches de Bonifacio. Trois rotations à la découverte d’une myriade d’îles et îlots de l’archipel des Lavezzi. Le spectacle est époustouflant et donne une autre dimension à ce petit coin de paradis en cette saison. Un diner toujours aussi copieux sur le bateau et direction le centre culturel de Porto-Vecchio. L’amphithéâtre nous est gracieusement prêté par la commune de la cité du sel. En première partie le film « l’aventure à cloche pied » est présenté mais une surprise m’attend. Alors que je reprenais ma place pour assister au concert des I Mantini, je suis surpris de voir mes plongeurs rejoindre la scène. Un silence de cathédrale donne une note solennelle à ce préparatif. Je me demande bien ce que peux cacher ce remue ménage ! Gunther étale du matériel de plongée, un drapeau Corse est déployé et les 8 stagiaires se couchent sur le sol. Une musique douce monte doucement. Je suis au premier rang, je ne peux rien louper. La symbolique est forte, doucement les acteurs rampent vers le matériel de plongée qu’ils découvrent et au fur et à mesure  un à un ils se redressent. Grace à cette semaine ils ont découvert leur limites, seul, face à eux même.

Gunther, Yovadi, Véro et moi sommes invités à les rejoindre et l’émotion qui fait vibrer la salle me fauche, je me mords les lèvres, je n’y suis pour rien. Seul eux ont su comprendre que le présent est un cadeau. Nous faisons un cercle et chacun se tient la main, les yeux sont rougis de ce trop plein de bonheur. Nous quatre rejoignons nos fauteuils, pour conclure, en ligne le dos tourné au public, ils lèvent leur t-shirts, chacun  a une lettre dessinée dans son dos pour former : « Bout de vie ».

Une semaine intense où chacun s’est dévoilé, où chacun a su partager, aider son compagnon de croisière. Si par moment je suis fatigué du monde d’égoïsme et vénale de notre société bien malade, vous : Audrey, Sylvie, Nathalie, Emmanuelle, Évelyne, Gérard, Yoann et Franck, vous m’avez donné une sacrée énergie pour continuer la croisade Bout de vie. Vie debout à l’envers !!!

Merci du fond du cœur et que Dieu vous prothèse !

Un bout de vie dans le ventre de la mer.

28 septembre 2011
Un petit air de paradis...

Un petit air de paradis...

Yoann en action.

Yoann en action.

L'arche, les portes du grand large.

L'arche, les portes du grand large.

En apesenteur...

En apesenteur...

Mouillage toujours aussi calme, Eole est clément et l’été indien est toujours sur zone. Chacun y va de sa progression mais de tous les stagiaires celui qui nous enchante le plus est Yoann. Amputé des 4 membres il pourrait ne pas vouloir, ne pas oser, fuir devant l’adversité. Non, bien au contraire, volontaire, déterminé, il progresse à grande vitesse. Aujourd’hui, j’ai senti qu’il était prêt pour sortir en pleine mer. N’y voyez pas de l’inconscience ou de record, juste une envie de transmettre. Sous l’eau il ne peut utiliser sa main bio ionique, sa prothèse de bain est donc figée mais quand on veut on peut. Lui il veut!  Sur mon détenteur de secours, il se positionne juste un petit peu en avant et sous moi. De là je peux surveiller sa respiration et son attitude. Tranquillement nous palmons vers la sortie de la lagune, pas de courant, ni de houle, conditions parfaites pour se retrouver en haute mer. Le bleu émeraude laisse place à l’azur sombre des profondeurs, un canyon dégringole doucement vers le large. Yoann a une respiration calme et sereine, quand son masque fait un peu d’eau il arrive sans assistance à le vider. Devant nous une arche nous barre la route, ce bloc de granit est la porte du rêve. Des centaines de fois à cet endroit précis mes clients débutants ont renoncé me priant de faire demi tour, lui est aspiré par le mystère que le lieu dégage. Un banc de sars vient à notre rencontre, un rideau de lumière nous rappelle que la surface est bien loin là-haut. Nous nous immobilisons sous ce dolmen naturel et savourons ce moment privilégié. Le retour se fera au ralenti, ici pas de bruit, les poissons ne jugent pas ils vivent, la profondeur ne dénigre pas, elle est éternelle. Retour sur la Galiote, chacun a le sourire aux lèvres, le soleil réchauffe les plus frileux et l’apéro va permettre de partager ces Bout de vie exceptionnels.

Un grand merci à Éric Volto photographe au grand cœur. Son site de photo cliquez ici.

Jour de bonheur…

27 septembre 2011
Le bonheur d'être tous simplement vivant...

Le bonheur d'être tous simplement vivant...

Bagatelle sous voile au milieu des cailloux des Lavezzi.

Bagatelle sous voile au milieu des cailloux des Lavezzi.

Bateau de grand luxe pour un équipage méritant.

Bateau de grand luxe pour un équipage méritant.

Que la nuit fut douce et réparatrice. Au petit déjeuner les visages étaient déjà apaisés. Dans ce repaire de « Corsaire » fini le regard des « autres », fini l’œil qui découvre un membre mutilé. Nous sommes tous avec un bout en moins et c’est au tour de « l’entier » d’être considéré comme différent.

L’équipe est divisée en deux groupes, le premier part avec Christophe pour tirer des bords dans les Bouches de Bonifacio, le second plongera dans la grande bleue.

Le transfert de bateau à bateau n’est jamais simple pour le non initié, mais quand la vie nous malmène, le handicap décuple les forces et cela devient le défi du moment. Depuis bien longtemps j’enseigne la plongée et très souvent dans ma clientèle j’avais des « jamais contents », trop froid, trop chaud, trop profond, pas assez… A chaque stage Bout de vie c’est l’école de la débrouillardise, c’est le concourt de sourire et le mot pitié s’en prend un grand coup derrière les oreilles.

Devant une pile immense de crêpes, Jo Zef n’a rien loupé, j’annonce la surprise du jour. Vu les supers conditions météo, Yves skipper d’une vedette très rapide et luxueuse va les amener visiter l’archipel sarde de la Maddalena. Comme des pachas les voilà partis pour une super balade.

Et dire que pour un cheveu, nous n’aurions pu être là pour profiter de tout ce bonheur… Comme quoi, un Bout de vie en moins c’est certainement un sourire retrouvé en plus.

Mouillage aux Lavezzi…

26 septembre 2011

Décor de rêve, n'est ce pas?

Décor de rêve, n'est ce pas?

Dans la grande piscine naturelle de la cale de "l'éléphant".

Dans la grande piscine naturelle de la cale de "l'éléphant".

Pour vous le faire partager à vous aussi...

Pour vous le faire partager à vous aussi...

Navigation par calme plat pour finalement rejoindre le mouillage nord de l’île Lavezzi. La crique est vide nos aventuriers restent bluffés de la beauté du site. Ce ne sont pas des vacances mais bel et bien un stage de plongée. Apprendre à s’adapter, à gérer ses peurs et ses craintes pour découvrir ses limites. Essayage des combinaisons, car même dans une eau à 25° la sensation de  froid peut vite arriver. Tout le monde dans la « grande baignoire » ! Chacun trouve son rythme et doit s’adapter à trois choses nouvelles à gérer : Respiration, vision, locomotion. En apesanteur les corps mutilés retrouvent une aisance incroyable, le poids n’existe plus et tout redevient facile. Quand je dis facile, pas pour tout le monde ! Respirer dans l’eau peut paraître simple, pourtant certains devrons trouver beaucoup de courage et d’énergie pour surmonter cette première épreuve. Tout doucement la magie se produit et chacun se surpasse pour s’approcher, sur la pointe des palmes, du monde du silence. Christophe nous rejoint et l’après midi sera consacrée au premier tour dans le fond de la lagune.  Au fil de la journée les rires laissent place à quelques récits plus noirs, tachés de sang. Se confier, c’est vider son sac, c’est lâcher du lest. Puis les sourires reviennent, l’eau salée est bien celle de la Méditerranée, si c’était des larmes cela se saurait, non ? Devant le coucher de soleil tout le petit monde a les yeux qui brillent… Et si ce n’était pas un rêve et si la vie n’était pas un cauchemar sordide…

Fait de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité…

9 éme stage, c’est parti…

25 septembre 2011
Ambiance feutrée du bord, rêve ou réalité. Seul le présent est un cadeau.

Ambiance feutrée du bord, rêve ou réalité. Seul le présent est un cadeau.

Avions à l’heure, vent calme, température douce… Les stagiaires viennent de débarquer au 9éme stage de plongée sous marine Bout de vie.

Ne croyez que je sois blasé car c’est le neuvième stage, non l’émotion est toujours aussi forte. Une semaine où des p’tites sœurs et frères de vie vont partager le parcours à cloche pied d’un sacré Cabochard.

Pour plus de paix et de sérénité la Galiote est déjà au mouillage dans la baie de Santa Manza où l’été  a décidé de jouer les prolongations .La mer à peine ridée, semble faire flotter en apesanteur le bateau qui va accueillir nos argonautes. L’exercice commence, pour rejoindre le bord il faut embarquer sur un pneumatique, pour la plupart c’est une première. 19h nous sommes en place pour une sacrée semaine. Gunther présente son équipe et explique le fonctionnement du bord, fini l’eau courante, l’électricité. La vie sur un bateau pour un urbain est un effort de chaque instant. A mon tour de leur souhaiter la bienvenue et de commencer le démaquisage des idées reçues. L’apéro, moment sacré du bord, est agrémenté par une bande de dauphins.  Comme s’ils avaient compris que le symbole de Bout de vie était le copain de Flipper à la queue coupée continuant à vivre et  sourire. Des dauphins pour commencer la semaine, quel beau cadeau de la vie.

Demain l’ancre sera levée, cap au sud ouest, pour rejoindre l’archipel des îles Lavezzi, mais c’est encore loin. Ce soir certains dormiront les yeux dans les yeux avec les étoiles, comme quoi même malmené par la vie un jour ou l’autre la tempête laisse place au beau temps, il suffit de s’accrocher et d’être patient…

Merci à Eole et Neptune, vous semblez bien clément avec nous…

Prélude du 9éme stage de plongée.

22 septembre 2011

Gunther, le Cousteau allemand.

Gunther, le Cousteau allemand.

Dimanche le 9éme stage de plongée va démarrer. Emmanuelle, Yoann, Audrey, Nathalie, Sylvie, Franck, Évelyne et Gérard vont embarquer sur la Galiote. Un homme hors norme pour les recevoir, Gunther. Un monument de la plongée, mais surtout un baroudeur avec un cœur en or. C’est avec lui que j’ai décidé d’initier les « p’tits frères et sœurs » de vie. Notre travail en tant que moniteur est d’apprendre la plongée à tout le monde, sans exception. Mais hélas cette discipline est devenue une industrie et les « différents » vivent souvent des échecs cuisants car le club ne prend pas le temps… Sur la Galiote, patience, technique, humour et grande écoute sont les clés de cette semaine.

Grâce à lui j’ai appris beaucoup sur la débrouillardise  en mer. Cet homme a des doigts en or et des solutions à tout. Combien de fois je l’ai vu dans des situations incroyables, compresseur en rade, moteur récalcitrant, météo capricieuse. Pas une fois je ne l’ai vu s’agiter, s’énerver… Pendant cette semaine le soir devant un couché de soleil de rêve les stagiaires pourront découvrir des personnages attachants. Rudy et Yovadi seront les cuistots et assistants de la semaine. Christophe sera parmi nous  avec son voilier. De retour d’un tour du monde de plusieurs années en famille, il sera le skipper de la semaine. Sur son Bagatelle il dévoilera les trucs et astuces pour naviguer grâce à la force d’Eole. Gunther pourra raconter ses milliers de plongée aux quatre coins du monde. Eric photographe sous-marin  de renom viendra immortaliser les plongées en eau turquoise. Yann offrira le tour d’hélicoptère au dessus des Bouches de Bonifacio. Enfin le vendredi soir au centre culturel de Porto-Vecchio à 21h les parrains et chanteurs I Mantini nous proposeront un concert avec des chansons inédites de leur prochain album…

Oui je vous rassure la mascotte Jo Zef sera bien présente. Elle ne veut pas louper l’opportunité d’engloutir les mégas repas qui nous seront offerts.

Dans mon deuxième livre j’ai demandé à des personnes que j’apprécie de me faire un témoignage, Gunther s’est livré à cet exercice.

Vielen Dank mein Freund

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Je le connais depuis une quinzaine des années.

Nous fréquentions la même crique avec nos bateaux dans les îles de Lavezzi situées dans le sud de la Corse.

Notre relation se fit progressivement parce qu’il préfère vivre autonome et solitaire.

Narrer toutes les histoires qui ont soudés notre amitié serait trop long car il y en a beaucoup. Avec son caractère souvent insupportable, je me demande pourquoi nous sommes devenus des amis tellement proches.

Une explication possible de ce fait : il a des côtés super sensibles –

Nous avons passés des soirées à discuter comme père et fils.

L’ouverture de son école de plongée a généré des nouvelles occasions de renforcer notre amitié par des échanges de compétences réciproques.

Le succès dans son activité de plongée individuelle lui fourni l’occasion de connaître des personnalités qui l’ont encouragé et apporté l’aide nécessaire pour créer et maintenir son organisation « Bout de vie ».

À partir de ce moment il fait abstraction de sa vie privée pour s’engager de toute sa force dans la réalisation de son but : apporter aux personnes handicapées la volonté et le courage de retrouver une vie normale de tous les jours avec leur différence !

Je n’aurais pas assez de mots pour exprimer mon admiration sur son choix de vie et son engagement permanent concernant « Bout de vie ».

Tous les stages organisés par « Bout de vie » sont gratuit pour les participants grâce aux actions entreprises auprès des différents sponsors.

Je peux certifier un fait : il faut une volonté et un engagement de 300% pour avoir cette réussite.

Depuis sept ans nous réalisons le stage de plongée pour « Bout de vie » sur mon bateau « GALIOTE ». Je suis fier et enthousiasmé d’accompagner cette action énorme de ce « Grand Monsieur » FRANK BRUNO.

Voyage au centre de la terre…

31 août 2011
Ne pas douter, patienter et trouver la voie... Un pas après l'autre...

Ne pas douter, patienter et trouver la voie... Un pas après l'autre...

Un inukshuk comme gardien du gouffre

Un inukshuk comme gardien du gouffre

Le soleil grignote doucement les pans ombragés de la montagne, le feu encore endormi, reprend du service doucement. Les cascades avoisinantes murmurent de belles aubades alpines. Emmitouflé de fumée acre, j’écoute ce silence absolu. Je ne sais plus depuis combien de temps je suis ici, un jour une semaine, un an, depuis toujours ? La solitude est conseillère et guide de bien de réflexions sur nous les hommes. Pourquoi sommes-nous là, pourquoi avons-nous eu le droit de venir au monde ?…

Caché au fond d’un ancien cirque érodé par un  glacier depuis peu disparu, le camp est établi. Pas de connexion, juste un quotidien simple et silencieux. La coupe du bois et la récolte de quelques baies sont les priorités. Le torrent n’est pas très loin, quelques aller- retour pour l’eau de la soupe et la confection du pain… Le lieu transpire de légendes, des gouffres me donnent l’envie d’y jouer l’un des personnages de Jules Verne. Le vertige ne doit pas s’inviter aux marches d’approches des cavernes. La frontale devient mon étoile et non sans crainte je me faufile dans les entrailles de la terre. Les gouttes qui ruissellent brisent ce silence, je sais quelle se dirigeront vers le soleil en quête de liberté.

Je coupe ma lumière artificielle, même plus l’entrée du gouffre n’est perceptible. Comme dans le ventre d’un géant je tente de déceler le souffle du dragon. Rien, absolument rien. Ne serait-ce pas l’homme qui aurait crée ce monstre terrifiant vivant uniquement dans son imaginaire, ne serait-ce pas l’homme, peur de trop de bonheur, qui aurait enfanté le dragon mangeur de chevalier en recherche du graal ? Ne serait-ce pas lui encore, redoutant la mort et la souffrance, qui aurait placé des gnomes démoniaques dans les forêts du monde ? Il est temps de retrouver le soleil, chaque pas est une aventure, les galets sont glissants à souhait, quelques barres de glaces tentent le croche pied, mais ma jambe de bois n’est pas d’humeur au sport de glisse. Soudain au loin j’aperçois la lumière. Mes yeux se sont habitué à l’obscurité, tel le chat je me faufile au milieu des blocs, je respire à plein poumon, je suis vivant, je suis un homme libre. Le soleil m’enveloppe la main, mes paupières se plissent, je n’avais pas remarqué à quel point le ciel était d’azur. Assis sur les bords de la falaise qui surplombe le camp je me laisse envahir par la chaleur de midi. L’homme revient m’habiter, je décide de laisser un gardien à ce sanctuaire. Avec quelques pierres je construis un chasseur de mauvais esprits. Tradition Inuit je reproduis le fruit de l’esprit en quête de protection divine…

Demain je reprendrai le chemin de mon île, je retrouverai mon p’tit bateau amarré au fond d’un golfe. Le gros de la foule sera parti, du moins je l’espère et je pourrai encore et encore laisser vagabonder mon âme d’enfant.

Humour alpin :

Se laver dans un torrent entouré de « baies noires »

42éme édition: Festival du film des Diablerets.

6 août 2011

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FIFAD 42éme édition.

La mer de Barents et le golfe de Botnie sont déjà derrières, nous voilà dans les Alpes vaudoises au magnifique village des Diablerets. Pour la quatrième fois je suis invité comme membre du jury.

Le festival du film d’exploit et d’environnement débutera samedi soir 6 aout avec la nuit free ride. Dimanche 7 aout sera consacrée à Erhard Loretan, alpiniste disparu cet hiver, j’avais apprécié le personnage plein d’humour et de détermination, détenteur des 14 sommets à +de 8000mts ; il avait inventé le style direct ! Pas de camp intermédiaire pour le sommet, ascension d’une traite !

La semaine, comme chaque année, proposera des films d’exceptions et le thème sera : Les montagnes chinoises.

Jeudi 11 aout à 15h en exclusivité le film « La vie à cloche pied » réalisé par Isabelle Bres, Olivier Philippe et Fréderic Jouve, sera présenté. Dans ce documentaire de 19’ vous retrouverez mon expédition sur le fleuve Yukon, la croisière en Antarctique avec le témoignage de stagiaires de Bout de vie, du vélo et du kayak de mer avec Dumé,  témoignage de Véro et un survol de ma vie de nomade à cloche pied. Un débat avec le public sera animé par Jean-Philippe Rapp grand homme de communication.

Pour connaître tout le programme de la semaine cliquez ici.

FIFAD 42 éme édition

Camp Arktika

2 août 2011

Un dernier regard à l’océan Arctique et nous reprenons la route, des rennes encore et toujours eux, une pluie fine et une température estivale de 8° ! Nous pénétrons l’intérieur des terres sames de nouveau pour atteindre la frontière finlandaise et bifurquer sur la nationale qui mène au fameux nid à touriste : « le cap Nord ». Même certain norvégiens sont gênés d’une telle arnaque. La route reprend des airs  bizarres, des panneaux écrits en anglais fleurissent… Quelques dizaines de bornes et nous retrouvons la route qui qui nous plait, la sauvage ! Entre Ivalo et Inari se trouve le camp Arktika de Gilles Elkaim. Comme je vous l’expliquais dans mon dernier article, le seul livre que nous avions embarqué pendant notre traversée à la rame était le livre de cet explorateur des temps modernes. Il devait rejoindre avec ses chiens le Cap Nord au détroit de Béring en un peu moins de 4 quatre ans. Sur ces 12 000kilométres à pied ou en kayak son épopée nous avait tenue en haleine et nous permettait par moment de nous évadait de cette « ramerie océanique »…

La piste en terre nous mène au camp et nous sommes accueillis par une bronca de 53 Toutous des glaces. Gilles n’est pas là et nous le savions, il est dans un chantier naval en méditerranée, où son futur projet est en train de prendre forme. Un bateau en alu pour pouvoir naviguer en mer polaire  avec des clients…

Gladys est la responsable du camp en son absence, gérer 53 « tireurs de traineaux un poil têtus », n’est pas une mince affaire ! Elle nous accueille bien volontiers, puisque cela fait plusieurs semaines qu’elle n’a pas eu de visite. Nous avons l’honneur de loger dans la « kota », cabane typique finnoise,  en échange nous donnerons un coup de main dans les taches quotidiennes. Véro sera chargée du brossage des molosses, je suis surpris de voir avec quelle docilité ils se laissent faire. Mon boulot sera une entreprise de BTP, avec une brouette remplie de gravier je dois drainer le chemin qui mène aux habitations… Le soir sous le « grilli » en attendant que le saumon grille, nous échangeons, nous apprenons, bref des soirées remplies de bonheur. Une sortie en canoë pour découvrir les deux lacs et « Pouchok » nous fera l’honneur de nous escorter. Pour ceux qui ont lu le livre Artika vous avez compris que c’est un grand privilège d’avoir ce valeureux chien avec nous. Il est plus qu’un compagnon d’expédition pour Gilles il est comme un enfant, ou un frère ! Quatre années où les moments tragiques ont succédé au bonheur intense, où la famine les a forcé à se nourrir de cadavre de morses en état de putréfaction avancée. Pouchok est un instinctif avant tout, les canards qui batifolent le transforme en prédateur redoutable. Pendant un arrêt à la découverte d’une vieille pirogue abandonnée, notre ami à quatre pattes en a profité pour tenter de « zigouiller » un lemming ! J’ai du donner un coup de gueule pour le revoir intégrer le canoë sans « hamburger » à poil dans le museau ! Ces quelques jours ont défilé à toute vitesse, nous reprenons la route pour le sud, le golfe de Botnie…

Panorama vu du camp...

Un coin qui m'a attiré?!?

Vue du camp...

Vue du camp...

Tradition same, cardage du poil des chiens... Rien ne se perd.

Tradition same, cardage du poil des chiens... Rien ne se perd.

Pouchok, leader de l'expédition Arktika nous honore de sa prot

Pouchok, leader de l'expédition Arktika nous honore de sa protection

La yourte, tente dortoir, vaisselle et bricolage.

La yourte, tente dortoir, vaisselle et bricolage.

L’étape du tour 2011 …

12 juillet 2011

Un grand merci pour cette belle journée qui amènera plein d’espoir à tous ceux qui pour l’instant découvrent la vie avec un bout en moins…

Remerciements sincères:

Au mécène AXA atout cœur et ses bénévoles qui ont su avoir la patience de nous attendre pour un ravitaillement 5 étoiles.

A la Fondation la Française Des Jeux pour son mécénat. Avec nos belles tenues, plus d’une fois on nous a encouragé en criant: « Allez Sandy Casar »!

A Jean-Luc Sauge « Drôle d’Impression » de Porto-Vecchio pour la création des t-shirts Axa-FDJ

A France Barbé pour nous avoir trouvé en un temps record un hôtel à quelques mètres du départ.

A l’hôtel du Commerce de Modane, votre patience et vos sourires nous ont énormément touché.

A la pizzeria Presto de Modane où en l’espace d’une soirée l’équipe a créé mon fan club de Maurienne!

Au public venu en masse pour nous encourager.

Un grand bravo à toute l’équipe de cyclistes Bout de Vie, vous avez donné votre meilleur.

A vous tous chers lecteurs qui par la pensée nous avez soutenu, merci beaucoup, on sentait votre énergie positive.

Et grand coup de chapeau à Laurent Benezech, penseur,organisateur de cette étape Bout de Vie.

Différents dans la vie mais égaux devant les défis.

Citation de Dominique Benassi


L’arrivée filmée au journal de 20h de FR3 Alpes, cliquez ici.

La veille de notre départ à Modane.

La veille de notre départ à Modane.