Un courriel m’a attiré l’attention, les mots clés ne pouvaient se connecter : Festival de Cannes ; handicap ; discrimination ; réalisateur !
Après quelques échanges via le web, je reçu un appel téléphonique de Montréal, l’assistante du jeune réalisateur Canado-argentin Sean Marckos tentait de m’expliquer l’inexplicable.
Après avoir réalisé un long métrage tout en étant atteint d’une dystrophie musculaire, son film reçût les éloges de 11 festivals. Il roule en fauteuil électrique, mais surtout au rêve et à la foi qui ont raison de l’indifférence. En 2008 il est à Cannes au plus prestigieux de tous les festivals de films, mais un gros problème, les escaliers du tapis rouge où se pavanent les stars du grand écran n’ont pas prévu une rampe d’accès ! Devant des centaines de paparazzis et de caméras, les organisateurs sont pris au dépourvu et décident de le faire passer par le monte charge bien loin du public massé pour voir leur idole !!! Incident clos pour Sean ? Non ! En 2009 sa demande lui est simplement refusée, car il est en fauteuil !!! Tout au long de ses déboires une caméra le suivait et ayant pris le temps de visionner le teaser je suis écœuré du comportement de ce « beau ramassis » de célébrités. Pas un seul n’a levé le doigt pour changer la donne, trop préoccupé par leurs paillettes…
En contactant Bout de vie, il décide de faire une sorte de chaîne de solidarité partout dans le monde et bien sûr nous le soutenons. En raccrochant je ne voulais pas en rester là et j’en ai causé à Bixente Lizarazu mon frangin d’océan. Sans hésité il s’est joint à l’idée de soutenir ce jeune réalisateur qui j’en suis sûr n’est qu’au début d’une belle carrière cinématographique.
Une pétition est en ligne et si vous en voyez l’intérêt vous pouvez la signer. Le réalisateur autrichien qui s’est venté d’être un nazi a été viré ce qui est un minimum mais son film est resté en course et a reçu un prix ! Cerise sur le gâteau Samy Naceri qui est connu pour ses frasques provocatrices est invité en tant que célébrité…
Rien ne sert de briller si tu n’éclaires personne…