« Intouchables… »

14 décembre 2011

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Je ne sais plus quel réalisateur disait que toutes personnes avaient deux professions : Son métier et critique de cinéma…
Depuis qu’on me tarabuste avec ce long métrage Véro m’a tiré par les cheveux, du moins ce qui m’en reste, pour me rendre dans une salle obscure et découvrir  « Intouchables… » Les salles de cinéma, ce n’est pas mon fort, mais depuis quelques années je me retrouve régulièrement        « parachuté » jury de festivals de films d’aventures. Je me suis prêté au jeu et j’ai énormément appris sur ce métier aussi vaste que complexe. Donc, j’ai vu « Intouchables… » Enfin, j’ai vraiment envie de dire, enfin un film qui traite du handicap sans cette chape de plomb qui vous donne envie de vous pendre en sortant. Enfin un film, qui prend en dérision la « différence » et qui enlève le tabou. Il m’est terrible et insupportable d’entendre dans le dos d’un « esquinté » : Le pauvre, il aurait mieux fait de mourir ! Cluzet, qui a la lourde tâche de prendre la peau d’un tétra, joue à merveille le rôle de cet homme qui malgré son immobilisme a envie de vivre et courir dans sa tête. Son assistant sort d’un milieu où le quotidien est un combat pour affirmer sa place. Il a d’autres soucis que de savoir comment fonctionne un « mec » en fauteuil. Les deux se découvrent,l’ handicapé, le valide, le riche, le pauvre, le Corse, l’Africain et le clin d’œil sur certains intellectuels du handicap à la recherche d’emploi m’a bien fait sourire. Rien n’est plus déprimant qu’un éducateur ou un assistant qui va continuellement vous rendre encore plus dépendant au lieu de vous faire vibrer et vous permettre de vous projeter comme n’importe qui. Les blagues à deux balles sont là pour dégeler la situation. Vous valides, oseriez vous balancer une vanne à un handicapé ? Non, et pour cause, la France est a des années lumières de cette « normalisation ». Je me répète, mais si la personne « différente » vit mal son statut, l’inconnu ne pourra jamais établir un lien. L’humour est la base de tout et la curiosité est vectrice de découverte. Ce film m’a vraiment plu et je suis vraiment heureux de voir que les salles ne désemplissent toujours pas, plusieurs semaines après sa sortie. J’ai l’impression qu’une « mode » est en train de pointer le bout de son nez, pas à pas le handicap ne sera plus qu’une spécificité parmi tant d’autres…
Puisque j’ai entamé un billet sur le cinéma, je voulais vous amenez vers une autre réflexion. Au sujet d’un film transatlantique qui traite d’un dauphin à la queue amputée ! Attention, malgré la participation de Morgan Freeman qui est un grand acteur, ce film cache une monstruosité ! Un business est depuis bien longtemps monté par les plus grands « seaquariums » du monde pour posséder des mammifères marins blessés à bas coup. Ces animaux sont sauvages et leur mutilations les rendent dépendants de l’homme qui leur affligent la sentence la plus terrible :   « perpétuité » ! Pour beaucoup, après les soins nécessaires, ils pourraient reprendre le large, mais ce n’est jamais le cas, les centres d’attractions les séquestrent pour un faible investissement… Ce film est sous-produit par des mécènes obscurs qui se font une pub éhontée pour leurs aquariums qui n’ont plus de sens à notre époque. Si un gamin n’a pas la chance de vivre au bord de l’océan, il vaut mieux qu’il voit un film très pointu sur l’espèce ciblée, que d’assister à cette décadence d’animaux prisonniers. Ils ne sont qu’un pâle reflet de la réalité, leur vie n’est faite que de chasse, jeux, procréation, parcourant des milliers de kilomètres. Une orque en captivité aura toujours sa nageoire dorsale pendante alors que la sauvage sera droite, un dauphin en mer ne mange que du poisson vivant en piscine ce n’est pas la cas, un manchot d’Antarctique descend à des profondeurs vertigineuses pour nourrir sa famille, en cage il est un forçat de l’immobilisme…
Si vous avez envie, jetez un œil sur ce site très explicite du trafic que représente les seaquariums du monde entier CLIQUEZ ICI

Désolé de vous avoir sapé le moral mais je n’arrête pas d’être interpellé au sujet du beau dauphin qui ressemble au logo de Bout de Vie…

Un grand coup de chapeau au film « Intouchables ». Pour les plus curieux un merveilleux documentaire sur Phillipe Pozzo Di Borgo et son ami Abdel Sellou dont leur histoire vraie a inspiré ce film.

Semaine du handicap!

18 novembre 2011
Soirée coaching partagée au côté d'un expert en la matière Chris Mc Sorley.

Soirée coaching partagée au côté d'un expert en la matière Chris Mc Sorley.

Après la journée de la sympathie, la fête des grand-mères et bientôt Noël nous avons droit à la semaine du handicap !!! Ouais ouais !!! Les handicapés ! Vaste sujet.

Depuis presque trente ans il parait que je suis handicapé, bon d’accord, moi je pense avoir un ongle incarné par rapport à certains copains et copines qui sont beaucoup plus touchés que moi dans leur chair. Mais là où j’ai envie de réagir c’est au « hors sujet » qu’est le handicap.

A l’heure actuelle, qui veut, peut ! Enfin presque. Les exemples sont quotidiennement mis en avant mais pour beaucoup le handicap est un refuge. Dans la vie de tous les jours il est clair que la personne en fauteuil aura plus de difficulté qu’un unijambiste à se déplacer mais ce qu’il faut voir c’est que c’est à nous les différents à s’accrocher aux branches et à démontrer que nous ne sommes pas des boulets. Les lois sont votées mais pas appliquées, mais en même temps à l’heure où les entreprises pensent plus à leur bénéfice en licenciant à tout va, le boss pense à deux fois quand on lui présente une personne dite handicapée. Le message est faux, ce n’est pas un handicapé qu’il doit voir mais un collaborateur brillant qui a envie de bosser dur pour la même cause : l’entreprise.

Je fais régulièrement des conférences « coaching » en entreprise et je vois le gouffre qui sépare les mentalités entre la France et la Suisse romande. Chez nos amis helvètes on me demande d’insuffler un message d’espoir, de donner la « patate » aux invités, de rebooster les participants. Le public est attentif, il prend des notes, pose de nombreuses questions judicieuses… En France, je suis toujours très surpris d’intervenir alors que les gens dinent, (depuis peu je refuse en bloc), la seule question qui m’est posé : « Comment recevoir un personnel handicapé dans mon groupe » !!! Le public est silencieux, on me dit que j’impressionne, que c’est trop d’énergie, que cela n’est pas possible !!! Réalité affligeante ! Je vous parle de conférence pour des grandes entreprises, pas des « trucs de quartier », non des milliers de personnes travaillent dans ces sociétés…

Chez nous on en est encore à se poser la question si l’on doit créer des places bleues pour les voitures, si c’est vraiment nécessaire que les espaces publics soient aménagés ? Une piscine mixte ennuie encore… Mais je n’afflige personne car comme dans un couple quand il y a un clash, c’est souvent cinquante-cinquante. Le valide ne sait pas, l’handi se cache derrière son carcan. Je ne vais pas encore épiloguer sur la FFH mais eux aussi ont leur part de faute, au lieu de booster la jeunesse sportive porteuse de handicap vers l’effort, elle les amène vers la « ghettoïsation ». Bout de vie reçoit beaucoup de courrier de toute sorte, livres, manuscrits de films, demandes d’aides financières, sponsoring de jeunes sportifs et j’en passe et des meilleurs.

Sur les dossiers de sportif, je suis surpris de voir leur présentation. C’est une démonstration flagrante du problème  en France sur la question handicap en générale.                                                                         Une page complète, sur le pourquoi comment, ils ont été amputés. Une page complète sur la demande d’aide financière. Un palmarès qui à mes yeux n’a pas de sens, puisque nous savons qu’ils ont été une poignée à concourir et donc facile à finir 2éme. Et un succinct tableau de la préparation sportive, alors que c’est là où il faut démontrer sa détermination à devenir un athlète de haut niveau ! S’entrainer 8 heures par semaine en prétendant une place olympique, je souris. Je me mets à la place du futur mécène qui reçoit cela sur son bureau. Pas un mot qui donne l’envie de sortir le portefeuille, pas la rage de vivre qui surgit de cette paperasse, on courrouce autour de pseudo titre mais l’énergie où est elle ? La recherche d’emploi, c’est identique, il faut donner de la force à votre personnage, il faut prouver que vous êtes meilleur, il faut faire sentir que c’est vous et personne d’autre. Dans ma dernière intervention, j’affirme qu’il ne faut surtout pas embaucher des personnes handicapées !!! Choc, tsunami, le corse dérape ! Non, votre entreprise a besoin des meilleurs ouvriers, des cadres les plus dynamiques, c’est ça ce dont a besoin votre entreprise, à savoir si elle est dans un fauteuil ou qui lui manque un bout ce n’est qu’un petit détail qui n’a aucune importance.

De mes mots jaillissent, la fougue, la volonté, la rage de vivre et dites vous que si depuis 8 ans je suis toujours bien en place avec Bout de vie c’est que les investisseurs se régalent de nos rencontres, un vrai échange, un partage inversement proportionnel. Vous m’aidez et à mon tour je  vous aide.

Donc la semaine du handicap est passée et rien ne s’est passé, pourquoi en serait-il autrement ? A vous de vous retrousser les manches. Avant de prouver aux autres que vous êtes capable, prouvez le vous déjà à vous-même, puis osez le premier pas, il y aura des échecs, il y aura des affronts, ce n’est pas grave, vous vous savez de quoi vous êtes capable.

Ce n’est pas le but qui compte mais le chemin qui y mène.

A vous de laisser votre trace, même sans jambe c’est possible. Ceci n’est pas un monologue et si vous avez envie de réagir, je crois que c’est le bon endroit.

A pluche…

Le festival de Cannes mérite le carton rouge et non le tapis…

23 mai 2011

La belle Neeta dans les bras de Bixente parrain de cœur toujours prêt à m'épauler...

La belle Neeta dans les bras de Bixente parrain de cœur toujours prêt à m'épauler...

Un courriel m’a attiré l’attention, les mots clés ne pouvaient se connecter : Festival de Cannes ; handicap ; discrimination ; réalisateur !

Après quelques échanges via le web, je reçu un appel téléphonique de Montréal, l’assistante du jeune réalisateur Canado-argentin Sean Marckos tentait de m’expliquer l’inexplicable.

Après avoir réalisé un long métrage tout en étant atteint d’une dystrophie musculaire, son film reçût les éloges de 11 festivals. Il roule en fauteuil électrique, mais surtout au rêve et à la foi qui ont raison de l’indifférence. En 2008 il est à Cannes au plus prestigieux de tous les festivals de films, mais un gros problème, les escaliers du tapis rouge où se pavanent les stars du grand écran n’ont pas prévu une rampe d’accès ! Devant des centaines de paparazzis et de caméras, les organisateurs sont pris au dépourvu et décident de le faire passer par le monte charge bien loin du public massé pour voir leur idole !!! Incident clos pour Sean ? Non ! En 2009 sa demande lui est simplement refusée, car il est en fauteuil !!! Tout au long de ses déboires une caméra le suivait et ayant pris le temps de visionner le teaser je suis écœuré du comportement de ce « beau ramassis » de célébrités. Pas un seul n’a levé le doigt pour changer la donne, trop préoccupé par leurs paillettes…

En contactant Bout de vie, il décide de faire une sorte de chaîne de solidarité partout dans le monde et bien sûr nous le soutenons. En raccrochant je ne voulais pas en rester là et j’en ai causé à Bixente Lizarazu mon frangin d’océan. Sans hésité il s’est joint à l’idée de soutenir ce jeune réalisateur qui j’en suis sûr n’est qu’au début d’une belle carrière cinématographique.

Une pétition est en ligne et si vous en voyez l’intérêt vous pouvez la signer. Le réalisateur autrichien qui s’est venté d’être un nazi a été viré ce qui est un minimum mais son film est resté en course et a reçu un prix ! Cerise sur le gâteau Samy Naceri qui est connu pour ses frasques provocatrices est invité en tant que célébrité…

Rien ne sert de briller si tu n’éclaires personne…

Peut-on rire du handicap ?

28 mars 2011

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Je ne sais pas quand pour la première fois l’homme a ri mais je suis certain que depuis ce jour là bien des choses ont changé.

Un grand maître en la matière trop tôt disparu, Coluche, faisait grincer des dents pourtant il ne disait que des vérités teintées d’humour. Combien de fois dans des soirées caritatives l’on me prie de ne pas en rajouter sur mon humour caustique un poil handicapant. Et oui l’éternel miroir qui met les personnes en situation de victime : « Si ça devait m’arriver, je préférais mourir. »

En rire plutôt que d’en mourir, pourquoi ne devrais-je pas m’amuser de ma « différence », pourquoi les blagues sur les blondes ou les belges sont « fun » et celle sur le handicap dérangeante, pauvre blonde de nationalité belge amputée !!!

Je ne me gène pas de m’en servir pour dérider certain nouveaux venus, la personne qui n’a pas l’habitude de ce public « différent » est souvent mal à l’aise, mais si en plus l’interlocuteur en face un poil estropié lui lance des : « Que Dieu vous prothèse ou handicapé ? Moi gnon ! », aura sa fréquence cardiaque un poil saccadée.

L’humour doit être une thérapie pour exorciser le malin, quelques potes qui me fréquentent depuis un moment, ont compris par mon humour que le handicap n’en était pas un. Ma prothèse se nomme Magui oui mamzelle Bol, Magui bol ! Cette blague bébête a débloqué pas mal de personnes qui découvraient mon « unijambité » et qui depuis en sourit largement.

Rien de plus naturel que de démontrer par l’humour que notre handicap n’est qu’une simple différence. Quand Coluche attaquait, les CRS, les communistes, les arabes, les noirs, les corses… quelques tordus le dénonçaient comme provocateur, alors qu’il désacralisait la différence.

Les premiers temps que je fréquentais un  basque étoilé, je sentais en lui une certaine gène envers le handicap, depuis bien de l’eau a glissé sous la quille de mon Cabochard. Beaucoup sont très surpris de voir que le presse-papier de son bureau est un de mes vieux pieds de prothèse. Depuis quelques jours il emploie un jardinier qui a un plexus brachial (paralysie totale d’un bras), chose qu’il n’aurait jamais fait avant…

Pendant les stages de Bout de vie avec des personnes amputées, je ne mets pas de gant pour balancer des vannes que personne n’avait osé avant. Après la semaine passée, je m’aperçois que l’humour a enfin cicatrisé quelques plaies béantes.

Desproges alors qu’il avait un cancer et se savait condamné, balançait cette vanne : « J’ai le crabe alors je vais me bouffer un tourteau, ca fera 1 à 1… »  Est-ce du courage ou de la dérision ?

Je préfère que quelqu’un envoie une bonne blague sur mon handicap qu’un grand silence me dévisageant parce que mon bermuda exhibe une lame en carbone à la place de mon mollet droit.

Si le cœur vous en dit et que vous n’avez pas peur de vous dévoiler derrière votre écran, donnez votre opinion sur le sujet, le fait d’écrire débloque souvent des situations.

Bientôt dans un magazine de vélo vous lirez : Frank BRUNO cycliste hors pair !!!

Vancouver 2010

22 février 2010

Tandis que les JO poursuivent leurs récoltes de médailles bientôt des athlètes vont prendre la route de Vancouver.
Mais qu’ont ils fait pour ne pas être avec ceux qui y sont en ce moment ?
Ah oui je vois, ils sont « handicapés » !
Pour ceux qui viennent régulièrement sur mon blog vous connaissez mon opinion sur le handisport.
Je suis irrité de constater la ségrégation que l’on porte aux personnes « abimées ».

J’ai un rêve et je commence à fédérer du monde.

Je ne comprends toujours pas pourquoi les JO ne regrouperaient pas valides et non valides, des séries qui verraient alterner tout le monde, un slalom d’handi sur une piste et quelques minutes avant ou après les valides sur une autre piste, les millions de téléspectateurs pourraient découvrir une discipline qui de prime abord leur est inconnue et pourtant remplie d’espoir, un village olympique qui regrouperait tout le monde.

Le meilleur plat du monde n’est il pas un mélange savant de produits différents.

Est il plus absurde qu’un invalide soit aux Jeux d’hiver à côté d’un athlète issu d’un pays où il n’y a pas et n’aura jamais de neige et de glace ?

Les mentalités doivent changer si nous voulons évoluer. Depuis quelques années je suis régulièrement invité dans des rendez vous qui regroupent de très grands sportifs « valides » et je sais qu’après un round d’observation ils se rapprochent de moi et livrent leur doutes et leurs craintes.
Quand un champion du monde d’athlétisme me dit: « tu sais quand je me suis claqué le mollet et que mon deuxième titre s’est envolé, j’ai pensé de suite à toi et du coup j’ai relativisé ma blessure !!! »

Mon passage au Genève Servette Hockey Club en fut le plus grand exemple, un mec « abîmé » par la vie qui va donner un coup de pouce à des jeunes colosses plein de vie et d’énergie. Deux ans après je suis passé par la patinoire et à ma grande surprise ceux qui étaient là au play offs 2008 n’ont pas oublié. Comme tout en chacun,champion ou pas notre vie est faite de défaite et de conquête, le fait de fréquenter une personne qui s’est reconstruite après une terrible épreuve ne peut être qu’un point positif pour tout le monde.
Donc bientôt des gars et des filles vont anonymement faire un plagiat des JO et dans une obscurité totale leurs efforts pour en arriver là seront occultés par le monde des « valides ».

Et si demain tous les « handis » refusaient de participer à cette mascarade et si demain les « estropiés » se prenaient finalement en main pour rejoindre les « normaux » et si demain on voyait un entraineur « coacher » une équipe de valides et si demain on envoyait des « élites » passer une semaine de stage avec des « gogoles » et si j’arrêtais d’être utopique!!!

Une « Cabochardise » hivernale, je crois que je ne changerai jamais.

Avant de vous dire au revoir une petite anecdote pour comprendre comment je suis perçu par les grandes instances du handisport.
Bixente que je ne vous présente plus fut sollicité par la FFH pour remettre des trophées à de jeunes athlètes Handi, connaissant ma croisade par cœur, il leur répondit que ce serait avec plaisir mais que « Frank Bruno » l’accompagnerait ! Il n’a jamais plus été sollicité par cette fédération ?!?

No comment, donc Vancouver, Londres etc, etc seront et resteront des JO mais pas pour tout le monde !

Au fait la Suisse va affronter la Biélorussie pour se qualifier pour les quart de finale et Thomas Deruns le dernier Grenat encore intact va devoir utiliser la grande classe qui lui est spécifique, je sais qu’il vient régulièrement sur le blog et du coup la mascotte veut lui passer un message:

« Thomas je te promets de ne plus envoyer le grand « fada » vous gueuler dessus si tu piques aux Biélorusses tous les « Blénis »(crêpe épaisse) qu’ils ont dû amener dans leur cambuse ! »

Allez Thom tu vas bouffer du soviet et n’oublie pas le mental il n’y a que ça qui mène à la victoire.

A pluche !

thomas et poloJo Zef entre Savary et Deruns