Cataclysme

4 octobre 2015

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Victor Hugo disait : la nature nous parle mais l’homme ne l’écoute pas. Une bien triste vérité qui a encore fait des morts ce week-end. Là-haut au camp des solitudes rien n’a bougé pourtant le torrent a fait une forte poussée d’au moins 3,50mts, histoire de faire un peu de ménage. Mais les nouvelles me sont venues jusque là-bas. L’eau a tué, la nature ne juge pas, ne pense pas bien ou mal, elle fait sa vie ce moquant des « fourmis » qui croient tout maîtriser. Les villes poussent comme des champignons, le béton devient la seule solution, le confort prend les « autres » en otage, puis un jour d’orage les drames surgissent laissant sans voix les insouciants. Les applications Iphone auraient elles tuées le sens pratique, le nez est vissé sur l’écran et non plus sur la Terre. Qu’il est bon de garer son véhicule sous son immeuble, bien au chaud, la définition parking est erroné ont devrait l’appeler tombeau, la pluie ne s’infiltre plus, elle est faite prisonnière par le béton, le bipède aurait-il si peur de la vase ! Mais je vous rassure cela fait des décennies qu’il en est ainsi. Gamin je me souviens d’un immeuble qui était parti sous une coulée de boue, le destin avait été tolérant les habitants avaient été évacués quelques minutes avant.  Un vieux de la région m’avait fait remarquer que sur cette colline, super bien exposé au sud, aucune vieille bergerie ou ferme n’y avaient été construites, la sagesse des anciens était appliquée. Mais Hélios qui fit pleuvoir une pluie d’or pour séduire une belle a envouté mes « frères » ! Les terrains inondables sont déclassés en constructibles, les bassins de retentions sont calculés à la perfection, les barrages sont inviolables, les torrents canalisés et les centrales nucléaires absolument sans failles. Mais un frisson de notre vieille terre et les catastrophes fauchent des vies. Une tempête d’hiver et la belle Xintia détruit tout sur son passage, une onde Pacifique et l’Asie est submergé, un éternuement et l’Himalaya s’écroule. Je ne sais même pas pourquoi j’écris ce billet, par moment je me demande si je suis de ce monde. On me traite d’extra terrestre, alors que je ne suis qu’un simple habitant de ce vaste monde qui ne demande qu’à être lu pour que tous soit le plus simple à vivre. Pour finir en feu d’artifice arrêter d’écouter les requins qui ont fait de l’écologie et ne notre avenir leur fond de commerce. Une révolution ce n’est pas vouloir changer les autres mais soi-même. Quand j’entends; que c’est la faute à pas de chance et que les moutons acquiescent, je suis atterré! La grâce de la vie, pour certain nous a offert des yeux, ouvrez les ! Notre tête est munie d’un cerveau, servez-vous en.  Je vous rassure je ne suis pas en colère mais triste de voir à quel point le confort à rendu les « autres » esclaves. Les andouilles crient qu’il faut sauver la planète, mais c’est l’homme qui doit se sauver, dame Terre va très très bien! Si ce billet vous a ouvert les yeux et bien maintenant apprenez à regarder !

La semaine prochaine on va pédaler avec ou sans pluie ; à pluche.

Un coup de gueule pas amputé!

14 octobre 2014
On m'avait dit que ce n'était pas possible que je n'étais pas à ma place. Et pourtant!

On m'avait dit que ce n'était pas possible que je n'étais pas à ma place. Et pourtant!

Je crois que je vais donner un p’tit coup de gueule aux « zandis » ! La semaine dernière fût parfaite, à chaque échange les gens ont pu rencontrer de vrais sportifs avec une insignifiante différence. Mais hélas le milieu du handicap n’est pas fait que de battant, une grande majorité s’en sert pour faire pleurer dans les chaumières.                                                                                                                                                           Je vais vous raconter la dernière : Lundi prochain va débuter le stage de vie sauvage, une vraie aventure « cabocharde ». De la marche, du bivouac, de la sueur, des doutes et pour sûr des victoires. Comme le dirait un certain cycliste – à l’insu de mon plein gré- un gentil journaliste fidèle de ce blog me contacte pour suivre l’aventure. Il est hyper motivé et la cause lui semble noble pour être présentée au JT de TF1 qui est son employeur. Je frétille, encore un bon coup de pied dans la fourmilière de ceux qui croient qu’avec un bout en moins on est tous diminués. On échange, on planifie, tout nous semble calé. Puis patatra, la commission de direction n’accorde pas le tournage pour un motif simple et précis : Trop d’images d’handicapées en ce moment, une prochaine fois. De prime abord vous allez en vouloir à la chaîne mais là je dis non, car depuis dix ans je ne compte plus les fois où ma croisade y a été présentée et de belle manière. Non je hurle contre toutes ces personnes qui sous le carcan de personnes mutilées jouent les pleureuses pour donner une image de pitié aux « normaux ». Je ne compte plus les entreprises qui m’ont contacté avec le souhait d’engager des personnes en situation de handicap et qui quelques semaines plus tard me rappellent pour me demander conseil car leur « gars » s’est mis en arrêt prolongé sous une avalanche d’excuses plus que douteuse. Les gros organismes du handicap créent de plus en plus des ghettos pour y enfermer les « pôvres » brebis égarées. Attention si un Frank Bruno passe par là, un collier d’aulx avec un crucifie sera tendu devant l’hérétique. Oui Bout de vie rencontre du succès, et pourquoi ? Parce que personne dans l’asso ne se plaint, car quand les mécènes passent entre mes pattes ils rêvent, et oui un handi fait rêver les valides, c’est ça le seul et vrai message qu’il faut faire passer. Bixente Lizarazu est toujours le fidèle parrain de Bout de vie pourquoi ? Parce qu’il a pitié ? Pour se donner bonne conscience ? Non parce que quand il est avec son « frère » raccourci il s’éclate, il fonce en oubliant que son pôte est dans la case que certains baptisent handicapé…  Il y a des milliers de raisons de se plaindre et peut être une ou deux d’être heureux et joyeux alors choisissons la positive attitude. Mon coup de gueule est sincère il vient du fond du cœur, lundi je vais encore être le précurseur d’un « truc » que personne n’a jamais osé : amener des « éclopés » en stage de survie sans que rien du tout ne soit adapté. Une vraie histoire d’hommes et de femmes qui ont envie de croquer la vie même si celle-ci leur en a bouffé un bout. Très certainement il y en a qui vont casser du sucre sur mon dos, ce n’est pas grave je suis « baraqué » et puis la folie c’est si bon. Depuis 12 ans bientôt Bout de vie a fait des « choses » hors normes, alors je ne regrette rien, ni le bien ni le mal disait Piaf… Bon je vais prendre un ris à la grande voile et me mettre à l’abri dans le cockpit, la vie est belle mais de bleu que les « zandis » sont tristes. Debout les morts !

Vos réactions ici sur ce blog qui n’est pas éphémère comme Face Book, merci.

Cap sur le stage de plongée 2014

7 février 2014

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Le douzième stage de plongée est en train de s’organiser et pour ceux qui sont inscrits sur la page Face Book de Bout de vie vous avez dû remarquer un coup de gueule de ma part. La semaine en Corse aura lieu première semaine de juin. L’asso prend en charge tout mais cette année les déplacements seront offerts à partir de Paris, Marseille ou Nice, seulement ! Pourquoi ? Bonne question ! Depuis 10 ans, chaque année, un stagiaire, voire deux, « plantent » l’asso en ne venant pas au dernier moment pour des raisons fantaisistes ; les billets d’avions sont non-remboursables et il nous est impossible en moins de 48h de trouver un remplaçant ! Il nous faut une bonne année de démarchage auprès des mécènes et sponsors pour offrir cette semaine de rêve. Donc pour responsabiliser les futurs stagiaires leur prise en charge est partielle…  Nous arrivons toujours au même constat, pour une poignée d’andouilles, les autres paient les pots cassés.  Puisque nous y sommes je suis toujours très désagréablement surpris de constater à quel point certains oublient les effets Bout de vie, mais quand ils sentent une opportunité ils n’hésitent plus à nous contacter pour un soutien ou la réalisation d’un rêve. Jusqu’à présent je ne disais plus trop rien, mais maintenant il va falloir enlever les oursins des poches et penser au 5€ d’adhésion annuel. Je n’y ai pas pensé, je n’ai pas eu le temps, j’ai complètement oublié, sont les refrains habituels mais qui en toute logique entraîneront des conséquences. A partir de 2015 beaucoup de changement, la Galiote va partir à la retraite et j’ai déjà trouvé une option fabuleuse. Un départ de la Corse du Sud pour un concept absolument différent de ce qui se passait jusqu’à présent. Un gros catamaran avec skipper mais sans cuistot, ce sera aux  stagiaires de participer à la vie de bord. La  croisière se déroulera suivant la météo le long de la côte sauvage Ouest de la Corse, réserve naturelle de la Scandola, soirée grillades au cap Sénétosa, initiation à l’apnée et moins de plongée bouteille (il faut que je travaille ce point, embarquement compresseur, bouteilles, stabs…), soirée à la paillote de Pascal Olmeta et bien-sûr le vol en hélico. Le coup d’essai sera fait avec des anciens stagiaires qui pourront juger de l’impact de cette semaine et du besoin peut-être de changer quelque chose… je me souviendrai de qui n’a pas oublié Bout de vie…

Heureusement il y a les fidèles, ceux qui n’oublient pas, mille mercis, si Bout de vie continue c’est grâce à vous.

A pluche. L’adhésion en ligne c’est ici.