Victor Hugo disait : la nature nous parle mais l’homme ne l’écoute pas. Une bien triste vérité qui a encore fait des morts ce week-end. Là-haut au camp des solitudes rien n’a bougé pourtant le torrent a fait une forte poussée d’au moins 3,50mts, histoire de faire un peu de ménage. Mais les nouvelles me sont venues jusque là-bas. L’eau a tué, la nature ne juge pas, ne pense pas bien ou mal, elle fait sa vie ce moquant des « fourmis » qui croient tout maîtriser. Les villes poussent comme des champignons, le béton devient la seule solution, le confort prend les « autres » en otage, puis un jour d’orage les drames surgissent laissant sans voix les insouciants. Les applications Iphone auraient elles tuées le sens pratique, le nez est vissé sur l’écran et non plus sur la Terre. Qu’il est bon de garer son véhicule sous son immeuble, bien au chaud, la définition parking est erroné ont devrait l’appeler tombeau, la pluie ne s’infiltre plus, elle est faite prisonnière par le béton, le bipède aurait-il si peur de la vase ! Mais je vous rassure cela fait des décennies qu’il en est ainsi. Gamin je me souviens d’un immeuble qui était parti sous une coulée de boue, le destin avait été tolérant les habitants avaient été évacués quelques minutes avant. Un vieux de la région m’avait fait remarquer que sur cette colline, super bien exposé au sud, aucune vieille bergerie ou ferme n’y avaient été construites, la sagesse des anciens était appliquée. Mais Hélios qui fit pleuvoir une pluie d’or pour séduire une belle a envouté mes « frères » ! Les terrains inondables sont déclassés en constructibles, les bassins de retentions sont calculés à la perfection, les barrages sont inviolables, les torrents canalisés et les centrales nucléaires absolument sans failles. Mais un frisson de notre vieille terre et les catastrophes fauchent des vies. Une tempête d’hiver et la belle Xintia détruit tout sur son passage, une onde Pacifique et l’Asie est submergé, un éternuement et l’Himalaya s’écroule. Je ne sais même pas pourquoi j’écris ce billet, par moment je me demande si je suis de ce monde. On me traite d’extra terrestre, alors que je ne suis qu’un simple habitant de ce vaste monde qui ne demande qu’à être lu pour que tous soit le plus simple à vivre. Pour finir en feu d’artifice arrêter d’écouter les requins qui ont fait de l’écologie et ne notre avenir leur fond de commerce. Une révolution ce n’est pas vouloir changer les autres mais soi-même. Quand j’entends; que c’est la faute à pas de chance et que les moutons acquiescent, je suis atterré! La grâce de la vie, pour certain nous a offert des yeux, ouvrez les ! Notre tête est munie d’un cerveau, servez-vous en. Je vous rassure je ne suis pas en colère mais triste de voir à quel point le confort à rendu les « autres » esclaves. Les andouilles crient qu’il faut sauver la planète, mais c’est l’homme qui doit se sauver, dame Terre va très très bien! Si ce billet vous a ouvert les yeux et bien maintenant apprenez à regarder !
La semaine prochaine on va pédaler avec ou sans pluie ; à pluche.