Cabo-philo sportive…

15 avril 2011

Mouliner, envoyer, pédaler, pagayer, ramer, grimper, résister, coller, tomber, se relever… Mais qu’est ce qui pousse ce Cabochard à toujours « sportiver » ?

Pas une sortie où je ne reçois pas un bon mot ou un beau geste de félicitation, mais aussi doute et questions noires. Dans ces marques de gratitudes j’y vois aussi un questionnement perpétuel ? Pourquoi autant d’énergie dépensée ???

Demander à Lizarazu, Benezech ou Benassi pourquoi autant de sacrifices? Demander à un chanteur pourquoi, à un politique, à un artiste, à une comédienne. La recherche de l’absolu, le geste pur, la pensée conçue au bon moment… La sublimation de la perfection ! L’objectif à atteindre… La découverte de nouvelles limites.

J’entends plein de raisonnement qui me font sourire : Lui il n’a jamais froid, lui il n’est jamais fatigué, lui il ne doute jamais et il n’a jamais mal ! Erreur, c’est peut-être l’image qui en ressort mais sous mon masque de polichinelle comme tout le monde j’ai mes faiblesses. Mais, il y a un énorme, « Mais », je ne leur en tiens pas rigueur, du moins je ne leur donne pas plus d’importance qu’il n’en faut. Comme dans toutes préparations j’ai eu des blessures, des chutes. Au lieu de me plaindre, j’en ai tiré une morale, je l’ai pris comme une leçon de vie.

Enfin, il y a deux semaines dans une sortie vélo en plein sprint en cote, j’ai subi ma première « pelle », oui je dis bien enfin, car depuis tant d’années je n’avais jamais gouté le goudron et là un gros boum. Une chance ! Oui, car maintenant je sais, maintenant j’ai compris, Je suis preneur de tout enseignement. Le sport n’est qu’une succession de leçons et celui qui le prend comme une punition ne progressera jamais. Encore aujourd’hui, j’ai visualisé mon « soleil » et ma sortie n’en a été que bénéfique et fait partie du passé. Je n’aime pas le mot entraînement, car il réduit l’effort comme une pénitence alors que ce n’est qu’une succession de mini victoires. Les « entraînements » sont des lectures de ce que sera l’épreuve, un balisage du chemin inconnu qui nous attend. Chaque séance, une remise en question, une besace où j’y dépose un morceau d’énergie que je grignoterais au moment venu. Sortir quand il neige et vente ne sont pas les meilleures conditions pour kayaker ! Erreur, c’est là où l’on progresse, s’entrainer quand le mental est en petite forme, là aussi c’est une chance, car quand ça ira mieux, la performance s’améliorera à votre plus grande joie. La blessure est une sorte de coach mental, qui vous demande de la contourner pour progresser. Pour ma préparation du Yukon j’avais chaviré avec Immaqa à 3 kilomètres des côtes avec des déferlantes qui m’empêchaient de remonter à bord, une épreuve qui pendant ma « yukonnerie » a ressurgi, là-bas aux pays des grizzlis je n’avais pas le droit de dessaler et quand la rivière bouillonnait, mon feu chavirage me dictait les bons mouvements.

Le sport est une succession de petites choses qui bout à bout donnent la performance. Manière de penser, de bouger, de se nourrir, de prendre, d’offrir. Plus l’on pousse la machine, plus l’on découvre les clés qui ouvrent les portes obscures, qui une fois entrouvertes dévoilent un nouveau cheminement. Des milliers de kilomètres sous la pédale et dans le sillage du kayak, certains les appellent le sport de la souffrance, pour moi je dirais introspection et recherche du basique. Plus je pousse, plus le reste vient facile, ma nutrition n’a jamais été aussi simple, plus de compensation, la joie de résister et de progresser comble mon esprit, le cerveau est suroxygéné ce qui permet une efficacité surprenante à dénouer les taches administratives, le difficile devient facile, le primordial devient secondaire, les mots ne sont plus nécessaires, le geste devient parfait (enfin presque !)

Le sport est une manière de lire la vie,  toutes les personnes qui vont parcourir ces lignes, n’auront pas une lecture identique, celui qui doute n’y verra que ma chute, celui qui démarre le sport n’y verra que souffrance, le chercheur de gloriole :  les louanges reçus, le sportif accompli : des confidences… Le même livre raconte toujours la même histoire pourtant aucun d’entre nous n’y en tirera les mêmes enseignements…

Le commencement est beaucoup plus que la moitié de l’objectif

Aristote

Valentin dans le desert marocain…

3 avril 2011

Depuis trois ans Bout de vie est en échange avec l’association genevoise Courir ensemble qui organise des stages plein air pour des jeunes cancéreux. Chaque année les p’tits suisses viennent profiter du sud de la Corse, en 2008  je rencontrais pour la première fois la belle équipe. Depuis il y a eu des échanges. Avec la complicité de Séverine et Pascal Olmeta Un sourire un espoir pour la vie , ils étaient invités au beach soccer de Lyon, des étoiles, aux milieux des stars…

Adrien rejoignait l’équipe des 6 aventuriers qui descendaient les premiers 350 km du fleuve Yukon en canoë avec moi. Entre temps Carole investigatrice de Courir ensemble tombait sous le charme de Valentin dit « Tintin » et l’invita à les rejoindre pour le marathon des sables.

En plein milieu du désert marocain des athlètes du monde entier viennent se mesurer aux rigueurs des dunes de Merzouga. Une équipe de dirigeants de l’association genevoise vont tenter cet « Everest » de la course à pied. Une bande d’ado aura le privilège de suivre ses gladiateurs des temps modernes avec des bivouacs sous les étoiles. 10 jours au pays du Petit Prince…

Vous pouvez bien évidemment suivre leur périple sur le site de Courir ensemble

Dis monsieur dessine moi un sourire…

Stage de moto trial la vidéo: « Bout de trial »

19 mars 2011


Stage « bout de trial » par MystaTraiz

Merci à tous pour avoir organisé cette magnifique aventure , la famille Bout de vie est heureuse de cette rencontre qui a permis aux stagiaires de prendre leurs pieds !!!

Les volontés faibles se traduisent par des discours; les volontés fortes par des actes.

Gustave Le Bon


les rejetons de Jo Zef la mascotte sur facebook!

15 mars 2011

J'ai confié un de mes rejeton à la belle Claire, elle ne lui lâche plus les basques!

J'ai confié un de mes rejeton à la belle Claire, elle ne lui lâche plus les basques!

Depuis quelques années Jo Zef la mascotte a des petits que vous pouvez adopter. Des rejetons qui ont rejoint votre foyer. Sur son pédigrée il est écrit que où que vous soyez vous pouvez l’emporter pour vous réconforter. Entre vous et moi si je baroude le monde, c’est grâce à Jo Zef  qui me soutient et me réconforte quand tout va mal.

Je l’ai pris en photo aux quatre coins du globe et dans les bras de beaucoup de monde, connu où moins connu mais qui ont tous la même âme d’enfant.

Mais voilà il lui fallait une vitrine pour qu’à votre tour vous puissiez y coller une photo de votre rejeton.

Facebook ! Eureka ! Jo Zef y est inscrit et vous allez pouvoir y mettre vos plus belles photos.

Comme il est farceur, il va même lancer un concourt pour qui recevra le plus de « j’aime ».

Le 15 avril prochain celui qui aura reçu le plus de « j’aime » recevra chez lui un t-shirt Bout de vie ainsi que des petites surprises… parole de mascotte !

Alors sans plus hésitez devenez ami avec Jo Zef la mascotte sur facebook.

A pluche

Une leçon d’aventure pour les élèves de CM1 de Bonifacio…

8 mars 2011
Ecole de CM1 de Bonifacio

Ecole de CM1 de Bonifacio

Article du Corse Matin du 23 février 2011 signé Alex Rolet:

A l’invitation d’Eric Volto, directeur de l’école élémentaire, Frank Bruno a offert une grande leçon d’humanisme à plus de 40 élèves, captivés par ses récits d’aventures, plus étonnantes les unes que les autres.

Un Bonifacien de réputation internationale

Bonifacien d’adoption, résident sur son bateau nommé Cabochard et aventurier de profession, Frank Bruno est connu et reconnu dans le monde entier pour ses exploits physiques et ses défis surhumains. Il a même été lauréat en 2009 du Trophée Peter Bird qui récompense un aventurier « normal », si l’on peut dire. Car dès l’âge de 20 ans, il doit être amputé d’une jambe lors d’un accident à bord du porte-avions Foch. Un handicap qui n’aura de cesse de le motiver à se dépasser, à nous dépasser même. Car ce qu’il réalise aujourd’hui, bien peu d’entre nous en sont capables. D’ailleurs, devant des enfants amusés et médusés, il nous affirme non sans humour : « aujourd’hui, mon seul handicap, c’est que je fais des fautes d’orthographe ». Ce qui n’est pas sans poser problème quand on écrit un livre comme il le fait en ce moment.

Ayeltgnu : le titre de son nouveau livre

Prononcez « alietnou », ce qui veut dire « tu as de la chance » en langue athapascan, du nom du peuple de « natives » qui habitent le bassin du Yukon. Ce fleuve coule sur plus de 3 000 kilomètres, de l’ouest du Canada en traversant l’Alaska jusqu’à la mer de Béring. Il offre des paysages aussi extraordinaires que quasi désertiques, parsemés de milliers de lacs. Mais seul, Frank ne le sera jamais. Lors de la descente en kayak de cette rivière puissante, parfois large de 15 kilomètres, Frank fera les 300 premiers kilomètres accompagné de 6 enfants invités, eux aussi handicapés, dont Elliott résident à Bonifacio. Ensuite, oui, Frank fera la descente en solitaire.

Mais toujours accompagné de Jo-Zef, sa mascotte (qui déteste qu’on dise d’elle qu’elle est une simple peluche), et de nombreux animaux tels que loups, renard des neiges, orignal, lynx et quelques autres biens moins sympas que des peluches, même si de loin il y a ressemblance.

En effet, ours noirs et grizzly (3 mètres debout, 500 kg, griffes de 15 centimètres et vitesse de pointe de 66 kilomètres/heure) sont omniprésents tout au long du parcours. Comme nous le disait un élève de CM1 imaginatif et émerveillé par les performances de Frank Bruno, « le grizzly, il est plus haut que le plafond de la classe ».

Des rafales de questions

Après plus d’une heure de récits palpitants, la séance de questions a été très animée. Les unes concernant les diverses expéditions de Frank (dont la traversée de l’atlantique à la rame), mais beaucoup de questions ont fusé aussi au sujet du handicap d’être unijambiste voire même d’être différent. La prothèse de Frank baptisée Maggie (car « ma guibole ») est passée de main en main, d’abord avec appréhension, mais très vite, les enfants ont compris que Frank n’est pas différent de nous. Sauf peut-être que depuis des années, il a développé plus de volonté, plus de combativité et plus d’humanité que la grande majorité. Sur une jambe, il nous a tous doublés, il faut bien l’avouer. Rendez-vous sur le site www.boutdevie.org pour découvrir ses aventures, les pensées de Jo-Zef et quelques coups de gueule justifiés.

Alex Rolet

Stage 2011: Informations importantes

26 novembre 2010

Bonjour à tous,
Le stage de plongée sous-marine Bout de Vie 2011 aura lieu du Dimanche 25 Septembre au Samedi 1er Octobre 2011.
image_tile
Téléchargez le bulletin d’inscription au stage de plongée Bout de Vie 2011

Les stages de plongée de Bout de vie ne sont pas des vacances mais plutôt un partage d’une passion qu’est pour moi la plongée sous marine. Être sous l’eau c’est se retrouver en apesanteur et oublier le poids du corps, l’isolement de la mer permet d’affronter tous les démons que peuvent être ce nouveau corps « mutilé ». L’homme juge mais pas la nature, du coup ici comme une fleur qui s’ouvre à la rosée, le stagiaire s’affirme pour repartir de « plein pied ».

Condition pour faire parti de « l’aventure »:
Etre amputé, detenir une adhésion de l’association de l’année en cours ainsi qu’un certificat médical d’aptitude à la plongée de votre médecin traitant.
Bien sur ceux qui ont déjà participé au stage de plongée ne pourront plus être candidat pour laisser les nouveaux en profiter. Une personne accompagnante ne pourra être présente qu’en cas d’assistance majeure.

Attention les premiers dossiers parfaitement complétés seront acceptés, il n’y a que 10 places.

Bonne continuation à tous et faites passer le message: Bout de vie a besoin d’adhérents pour avoir du poids et de l’écoute. Je compte sur vous pour en devenir des fervents ambassadeurs.

Frank BRUNO

stage