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Nos aventuriers sont de retours parmi nous… Ils nous font la joie de partager leurs moments avec nous…

Steve : Bien plus qu’un voyage, une expérience humaine qui s’est révélée extrêment enrichissante, tant sur le plan humain que sur la connaissance de notre planète. Nous avons vécu des moments formidables, tous ensemble, dans des endroits les plus reculés du globe. Les jours de mer et les débarquements se succédaient tous plus incroyables les uns que les autres, nous offrant tous ces souvenirs uniques et surtout la preuve que notre « handicap » peut devenir une force.

Stéphanie : Récit d’un voyage en quelques lignes, d’un voyage au bout du monde. A peine de retour d’Antarctique, les émotions sont encore au rendez-vous. Un voyage inoubliable, où les yeux ne savent plus où regarder. Tout est surdimensionné, à la hauteur d’un tel voyage. Au milieu de cette nature et de ces animaux tous aussi incroyables les uns que les autres. Ce fut un séjour riche en émotion, mêlé de joie, peut être parfois de mélancolie d’être si loin, mais le bonheur prend le dessus. En rentrant en france, il me faudra du temps, je pense, pour redescendre sur terre.

Rémi : Ce voyage était pour moi le premier hors de France. Il m’a fait vivre quelque chose que je ne revivrais pas forcément. Je ne pensais pas le faire avec tant de facilité. Je pensais avoir le mal de mer mais tout c’est bien passé. Cela m’a apporté de la joie et du bonheur pour plus tard et je remercie L’Association Bout de Vie pour m’avoir fait vivre ces moments là et pour m’avoir permis d’avoir surmonté ma différence. Merci à Jo Zef !

Héléna : J’ai encore un peu de difficulté à revenir sur « terre », à atterrir … j’ai encore plein d’images en mémoire, plein de paysages qui défilent, plein d’étoiles dans les yeux !!! Il y a eu plein de petits moments magiques ! Je suis restée souvent bouche bée devant les tableaux qu’offrait ce voyage magnifique. J’entends encore le cri des manchots, le bruit des vagues, les rires de Rémi, les histoires de Frank, Niko, Lucie… Je sens encore le froid sur mon visage ; je revois les regards émerveillés de Véro, Stéphanie et Steve… le sourire de Dédé… les icebergs… Jamais je ne pourrais oublier ces moments de vie du bout du monde. Un voyage qui me fait encore réfléchir sur le sens à donner à sa vie… sur l’essentiel… et bien sûr sur la différence… Notre différence qui est notre force sans aucun doute ! Si nous avons pu faire rêver quelques personnes durant ce voyage à travers les photos et le journal de bord c’est déjà une grande victoire. J’ai pensé à beaucoup de monde là-bas et je vous remercie pour vos messages d’encouragement. Sans Niko, sans Frank, cette aventure n’aurait pu être, je tiens vraiment à remercier ces deux aventuriers au grand coeur qui m’ont fait rêver les yeux ouverts durant ces 20 jours !!

Une aventure au bout du bout du monde…
Nous allons traverser les 40èmes rugissants et les 50èmes hurlants pour nous rendre en péninsule Antarctique.

Genèse de cette aventure

Nicolas Dubreuil, mon chef d’expédition lors de la traversée du Groenland, est aussi guide sur le bateau de croisière polaire « le Diamant ».

L’hiver dernier, lors d’une croisière subantarctique pour le compte de la Compagnie des Iles du Ponant, il a réalisé de superbes clichés qui ont été utilisés pour les supports commerciaux de cette Compagnie. Plutôt que de se faire rémunérer, il a troqué ses photos contre des cabines pour l’association de son choix.

Au printemps dernier, bien que me connaissant, il découvre pendant les 34 jours de marche au Groenland, ce que veut dire être amputé. Bloqués lors d’une tempête, il vient à me parler de cette croisière australe et de là est né le projet.

Au mois de septembre tout est en place. Born4sports fournira, en plus de la communication, les affaires polaires. La fondation Jean-Luc Lagardère nous finance, il ne manque plus que les 4 stagiaires !

Comme pour toute grande aventure, pas n’importe qui peut venir, alors je réfléchis.

Rémi d’Auxerre : il a participé au stage de ski et de plongée et est venu avec moi lors de l’un de mes match de football Monaco avec la Star Team. A cette occasion, il a eu même le cran de mettre une tape amicale sur l’épaule de Michael Schumacher. Malgré ses 15 ans, il est assez mûr pour affronter cette épreuve qui le séparera de sa famille pendant plus de 21 jours, notamment pendant les fêtes de Noël et du Jour de l’an compris.

Stéphanie de Figari : ce fut pour Dumé et moi, la première stagiaire de Bout de vie. Elle nous a permis de réaliser que vraiment, il y avait quelque chose à faire en organisant des stages gratuits de sport. Par contre, du coup, elle fut même marraine de la yole à rame, c’est-à-dire l’attachement.

Steve de Solenzara : pour moi, c’est l’exemple ! Sur son lit d’hôpital, son moral n’a pas baissé d’un cran. Son amputation il l’a regardée droit dans les yeux sans la fuir. Je le prends souvent en référence, son statut de pompier lui a permis certainement de savoir relativiser rapidement. Il sera le catalyseur de la chambrée.

Helena de Lille : Elle est la déléguée des femmes de Bout de vie. Dans l’ombre, elle abat un travail incroyable : elle met en relation ces femmes, plus ou moins jeunes, qui croient que leur vie s’arrête après l’amputation. L’image forte, que je garde d’elle, parmi tant d’autre, fut sa rencontre avec le Prince Albert II de Monaco qui n’arrivait pas à me croire quand je lui ai chuchoté que la jeune femme qu’il trouvait charmante était unijambiste !

Donc, voilà mon choix est fait et les quatre protagonistes de l’expédition sont là et je suis convaincu que eux aussi seront les porteurs de flambeau de cette vie si belle malgré la différence.

Frank Bruno

PS : Merci à tous les partenaires du projet mais surtout un grand coup de chapeau de la part de tout le monde à « Niko » : car sans lui cela n’aurait pas été possible.