Aux alentours de midi, Jo Zef sort comme un malade de la cellule de survie et grimpe sur le petit mat de feux de position ou sèchent les queues de dorades péchées et degustées. Il a la truffe qui ne cesse de humer, les yeux petillants de malice il nous explique que l’odeur des « tapas » des canaries a disparu.
Une petite odeur de rhum planteur, ça y est ! Mais c’est bien sur, on est plus près des antilles que de la Gomera. Et ben, ça fait du bien… Bien sur cette distance est en ligne droite alors que pour arriver ici nous avons effectué une grande virgule donc nous attaquons le dernier tiers. OUF, enfin une bonne nouvelle ! Le vent commence a s’orienter presque dans la bonne direction mais les prévisions nous annoncent encore du vend du sud pour aprés demain alors on va vite descendre de 45 degrés pour espérer y échapper.
Notre météorologiste et routeur Jo Zef nous permet a l’aube du 36ème jour de mer d’être provisoirement 4ème grâce à son routage exemplaire.
PS : Message personnel pour L’obsédé textuel de Porto Vecchio : de pacé é saluté on peut arriver à « pacé et chaloupe » mais comme il n’a cessé de pleuvoir depuis plusieurs jours on pourrait rajouter sans te contrarier « Bache é chaloupe »… Mort de rire.
Et pour conclure vieux proverbe de l’île de moléne ! A la rame on tire les draps et on saute les repas ! Bache et chaloupe monsieur Jo !