Eole nous boude un peu et le peu de brise qu’il y a n’est pas exactement dans le bon sens, tanpis ! Hier un grain avec un vent fraichissant nous a obligé à mettre une ancre flottante afin de moins reculer. C’est là que nous nous sommes aperçus que des dizaines de dorades nous entourent, mes yeux petillent : à midi au lieu de plats lyophilisés nous aurons du poisson frais au menu.
Le leurre était déjà monté depuis belle lurette : à peine l’ai-je lancé par dessus bord qu’une insouciante vient s’y ferrer. Voilà le tour et joué, filet de dorade revenu à la poêle. On avance pas alors on se soigne. Amputés, amputées, la vie est comme cette traversée, contents ou pas contents, il faut avancer. Alors tais-toi et RAMES !