Gentillement mais sûrement le vent tourne pour nous propulser dans le bon sens. C’est fou ce que le corps peu encaisser, on dort de moins en moins, manger c’est pas le top mais le moral est tout de même là. Quand on sent qu’on va craquer l’autre est au petit soin pour l’autre et vis et versa, heureusement que c’est jamais en même temps.
Ce matin un voilier nous a doublé sans même nous calculer, avec la longue houle et la taille de notre yacht il ne nous a pas vu ! Chaque fois qu’un voilier nous croise sans nous voir je pense au pauvres naufragés à la dérive sur leur radeau de survie, l’espérance qui passe à portée d’aviron sans s’arrêter.
Comme quand on est amputé, des espoirs qui vous frôlent mais s’envolent, mais l’important c’est de ne pas perdre espoir car tout a une fin, comme notre arrivée si lointaine. Pourtant un jour la délivrance arrivera et tous ensembles nous remarcherons.