9 juin 2009…
Et dire qu’ un certain 9 juin 1983 un gamin de 18 ans se faisait laminer par un avion de chasse sur un porte-avions !!!
26 ans après ce gosse a pris la stature d’un homme mais en refuse toutes les contraintes, il est unijambiste ; c’est ce que disent les autres mais lui a compris que ce morceau en moins lui avait décuplé ses forces.
Grâce à cet accident nous voilà réunis autour d’une même passion la vie, grâce à ce drame je suis devenu plus humain, plus entier peut être !
Donc depuis 6 ans des petites soeurs et petit frères des 4 coins du monde viennent se rebooster dans mon antre. Ici ce n’est pas une île ou une plage mais un sanctuaire, depuis la nuit des temps les tempêtes ont façonné ce coin comme elles ont changé mon âme.
Ce n’est pas anodin si c’est ici que j’ai choisi d’organiser les stages « Bout de vie ».
Aujourd’hui c’est le deuxième jour du stage et nous retournons dans le grand bain, toujours plus haut, toujours plus loin, chacun est concentré, chacun commence à comprendre qu’un souvenir ne s’achetait pas mais se vivait.
Volontairement nous inversons les groupes ceux qui étaient encadrés par Gunther hier le sont avec moi ; pas d’habitude surtout pas, toujours s’adapter, l’habitude est l’invention de l’homme, la nature elle est sans réserve, de surprise en surprise.
Neeta et Sandra sont binômes et elles m’accompagneront jusqu’à l’entrée de la passe, l’approche est aisée mais Neeta est impressionnée par le contact avec les poissons, doucement comme un animal effarouchée elle se laisse dompter et réussi à surmonter ses craintes.
Le deuxième duo est composée de Valentin et Marianne, quelques exercices supplémentaires viendront étoffer la balade.
De son côté Gunther s’affaire avec Laurent, Corinne, jean -Luc et Stéphanie.
La journée n’est qu’une lumière qui éclaire des endroits bien sombres ; aprés la sieste il est grand temps de retrouver les grands fonds !
Corinne, Louane, Marianne et Laurent partent visiter l’île à pied, alors que le reste est déjà en combinaison, un petit briefing de départ pour Neeta et Sandra, le but va être d’amener Neeta au plus proche des algues et poissons qu’elle appréhende, l’essai est concluant, elle jouera avec les posidonies et parait ne plus être affolée par les multitudes de poissons qui nous entourent. Après 20′ de bonheur elle rejoindra le bord pour se réchauffer, Sandra me confirme sa volonté de poursuivre et nous voilà partis par la grande passe, l’eau du large devient cristalline et doucement nous nous retrouvons en pleine mer, par un mini canyon nous nous retrouvons devant un arche de granit que nous dépassons, là bas vers l’ouest ça dégringole vers 60 mètres de fond mais ce n’est pas encore d’actualité, au retour je lâcherai l’avant bras de la nouvelle plongeuse, ces 45′ sont passées comme si le temps n’existait plus .
Ce soir aprés le dîner nous ouvrons une bouteille de champagne qu’un admirateur inconnu m’a offert à l’aéroport, elle est pas belle la vie?