1’35 » en compagnie d’un beau grizzli…

13 septembre 2010

Je suis en train de repérer les rush des images que j’ai ramené de ma « yukonnerie » et j’ai trouvé ceci.

Ça bouge c’est court mais j’ai fait avec les moyens du bord. Je négocie pour un reportage donc wait and see…

En attendant préparer le spray bear et courage je crois qu’ils vous a repéré…

Frequenza Mora…

22 avril 2010

Interview de Frank par Jean-Pierre Acquaviva sur Frequenza Mora.

David Guiber vient nous rejoindre dans cette émission de 60′ ou il livre son « Bout de vie » de personne différente depuis peu.

Frequenza Mora, Préparation Yukon

les derniéres sorties en photos…

21 avril 2010

Photos prisent par Olivier Bonnenfant.

Avec tous mes sincères remerciements.

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Photos que vous retrouverez dans le magazine « Carnets d’aventures » du mois de juin.

Ecoutez l’interview de France Bleu Frequenza Mora animée par mon pote Jean-Pierre Acquaviva  qui tend son micro à David Guiber  livrant son Bout de vie différente depuis seulement quelques mois. Dans quelques semaines il fera parti de l’équipe du Yukon…

Jo Zef et Immaqa au milieu des dauphins…

16 avril 2010

De retour au bercail je tombe sur une bande de copains, bien sur Jo Zef au grand cœur les invite à partager ses crêpes?!?

Et une crêpe pour Flipper, une!

A pluche

Préparation psychique…

15 avril 2010

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Dans 31 jours je m’envole pour Whitehorse et les derniers préparatifs sont importants. Ce matin j’ai repris la mer avec mon Kayak au nom Groenlandais « Immaqa » (peut être en Inuit)!!!

Tout un programme, chaque projet est une multitude de petits réglages à effectuer et à peaufiner mais le principal c’est la tête qu’il faut avoir en place. Cet hiver fut rude, mais avec le recul c’était une préparation. Comme un punching-ball, j’ai encaissé une multitude de coups émotionnels et je l’avoue ça a failli me déstabiliser. Mais je crois que c’était vraiment nécessaire, de toute façon je n’avais pas le choix, comme le boxeur qui subit j’ai baissé le menton et me suis protégé du mieux possible en encaissant et puis sans que je m’y attende le match c’est fini et je suis toujours debout ! L’arbitre a déclaré match nul !

Donc dans ma préparation psychique j’ai travaillé sur mes peurs et mes angoisses, je les ai laissé m’envahir pour mieux les connaître, en stratégie de guerre il vaut mieux faire rentrer l’ennemi dans un vallon pour assurer une embuscade efficace que de l’affronter en terrain découvert.

Donc mes trouilles je les connais par cœur et du coup je sais quand elles peuvent se pointer et gérer au mieux leurs conséquences.

Au moment où je vous écris ce billet je suis au même endroit qu’il y a quelques mois mais à la différence c’est que ce soir je suis serein, le coin est toujours aussi désert mais j’ai changé les données au disque dur du Cabochard.

Pour la traversée à la rame avec Dume nous avions pratiqué pas mal de disciplines qui n’avaient rien à voir avec la mer pour nous mettre en situation de stress, chute libre, via ferrata en se bandant les yeux à tour de rôle pour travailler la confiance mutuelle et des sorties vélos en hypoglycémie.

Bien sur toutes les semaines 1 an avant le départ nous étions en mer à ramer, d’où la réussite du projet, pour mes traversées polaires j’ai pratiqué seul en hiver les montagnes Corse et quand le temps se dégradait j’apprenais les bases du froid et de tous les problèmes que cela engendre au démontage et remontage de camp et surtout à la progression dans le brouillard givrant. Pour le Yukon depuis deux ans le kayak est sur le ponton devant mon bateau qui est ma maison et depuis ces 24 mois je ne compte plus le nombre de sorties que j’ai effectué, petit à petit j’ai découvert ce moyen de transport ancestrale des régions du grand nord et à chaque sortie j’en ai tiré des enseignements essentiels ; quand j’ai chaviré à 2 kilométres des côtes et que les déferlantes m’empêchaient de monter à bord, quand je me suis imposé de pagayer toute une nuit non stop après une belle journée de kayak avec un vent violent de face et qu’au petit jour j’atteignais mon bercail, quand je me faisais bloquer par le mauvais temps et que la petite passe m’empêchait de reprendre la mer… Toutes ces petites choses sont des grains de riz que j’ai déposés dans une bourse et quand là bas dans le pays de l’immensité la peur m’invitera à diner j’aurai de quoi me rassasier en la regardant droit dans les yeux.

Ce soir là haut sur mon cailloux je vois mon bivouac avec le feu qui l’illumine, Immaqa est bien amarré et quand je me glisserai dans mon duvet je partirai me réfugier dans les bras de ma Vrai pour laisser dehors tous les « kilitoqs » (démons Groenlandais) chercher un autre compagnon de jeu.

Demain de très bonne heure pendant que vous serez en train de vous réveiller je serai déjà en mer à la recherche d’une légende qui s’appelle Amour de vivre…

Le Yukon en deux mots…

14 avril 2010
Ps: Ca ne vaut pas une vue sur la Seine mais bon, je m'accomode !!! Hein Niko ?

Ps: Ca ne vaut pas une vue sur la Seine mais bon, je m'accommode !!! Hein Niko ?

Pour ceux qui visite en profondeur  le site de Bout de vie vous avez du constater que la page du Yukon s’était franchement étoffée : photos animalière de Nicolas Dory et surtout la nouveauté, la carte qui vous permettra de nous suivre à la trace sur google earth. J’ai « pondu » un petit texte qui bientôt va être envoyé à pas mal de rédactions qui je l’espère prendront le relais. Si vous voyez quelque chose à améliorer, je suis preneur.

Mon amputation de la jambe droite à l’âge de 18 ans fut très éprouvante je ne savais pas à l’époque que ce n’était qu’une préparation physique et mentale qui m’ont amené à traverser l’Atlantique à la rame comme un défi, à monter à pied au Pôle Nord comme une découverte, à traverser à pied le Groenland comme une aventure extrême, les quelques sommets au delà des 6000mts gravis une manière de m’élever, le tout pour ma croisade associative Bout de vie.

Dans quelques jours je pars dans le grand nord sur les traces de Jack London et Grey Owl, en effet je vais tenter la descente en solitaire muni de mon kayak du fleuve Yukon du lac Laberge au Canada à la mer de Béring en traversant sur sa totalité l’Alaska. Je ne pars ni sur un défi, ni sur une aventure mais sur un voyage de l’intérieur. En effet sur ces 3100 kilomètres je serai seul face à toute la beauté des ses grandes contrées encore sauvages, la solitude sera ma compagne de voyage et même si le physique sera à rude épreuve les seuls vrais dangers rencontrés seront mes fantômes embarqués.
Un homme, un kayak,un fleuve pour un bout de vie!

Bien sur comme à chaque fois je ferai partager mon rêve à des jeunes adhérents de mon association, en effet sur les premiers 320 kilomètres 6 jeunes âgés de 13 à 24 ans vont pagayer avec moi, 2 amputés, 2 cancéreux en rémission et 2 valides. Deux guides de Whitehorse m’épauleront pour guider ces jeunes aventuriers jusqu’au village de Carmacks ; de là je prendrai ma pagaie tout seul pour essayer de rejoindre le village Eskimo d’Emmonak en mer de Béring. La date d’arrivée? Avant que la glace ne refasse geler le grand fleuve !

Régulièrement j’enverrai mon journal de bord via téléphone satellite et quelques photos prises à la volée.

PS : Jo Zef vous demande en douce si vous n’avez pas quelques bonnes adresses sur le fleuve Yukon de crêperies dignes de ce nom ???

La descente en kayak du fleuve Yukon

11 avril 2010

L’ amputation de ma jambe droite à l’age de 18 ans fut très éprouvante je ne savais pas à l’époque que ce n’était qu’une préparation physique et mentale qui m’ont amené à traverser l’Atlantique à la rame comme un défi, à monter à pied au pôle nord comme une découverte, à traverser à pied le Groenland comme une aventure extrême, les quelques sommets au delà des 6000mts gravis une manière de m’élever, le tout pour ma croisade associative Bout de vie.

Dans quelques jours je pars dans le grand nord sur les traces de Jack London et Grey Owl, en effet je vais tenter la descente en solitaire muni de mon kayak du fleuve Yukon du lac Laberge au Canada à la mer de Béring en traversant sur sa totalité l’Alaska. Je ne pars ni sur un défi, ni sur une aventure mais sur un voyage de l’intérieur. En effet sur ces 3100 kilomètres je serais seul face à toute la beauté des ses grandes contrées encore sauvages, la solitude sera ma compagne de voyage et même si le physique sera à rude épreuve les seuls vrais dangers rencontrés seront mes fantômes embarqués.

Un homme, un kayak,un fleuve pour un bout de vie!

Bien sur comme à chaque fois je ferais partager mon rêve à des jeunes adhérents de mon association, en effet sur les premiers 320 kilomètres 6 jeunes âgés de 13 à 24 ans vont pagayer avec moi, 2 amputés, 2 cancéreux en rémission et 2 valides. Deux guides de Whitehorse m’épauleront pour guider ses jeunes aventuriers jusqu’au village de Carmacks  de là je prendrais ma pagaie tout seul pour essayer de rejoindre le village Eskimo d’Emmonak en mer de Béring…

La « Grande rivière » à cloche pied !!
Une aventure humaine hors du commun

Le trajet

Le trajet

Yu-kun-ah qui signifie en langue Athapascans « Grande rivière »

A juste titre d’ailleurs puisque ses 3185 kilomètres en font l’un des géants d’Amérique septentrionale. Né dans le lac Tagish à la frontière avec la Colombie-Britannique, il s’écoule vers le Nord à travers les rudes terres du Yukon et de l’Alaska avant de se jeter dans la mer de Béring. Ses principaux affluents sont les rivières Teslin, Pelly, Stewart, White, Porcupine, Koyukuk et Tanana. Au cours des siècles, le Yukon subvint aux besoins des populations autochtones ; ses richesses séduisirent marchands de fourrures, chercheurs d’or et ses courants transportèrent chalands et bateaux à aubes. Aujourd’hui, les rives du fleuve sont désertées et dame nature a retrouvé sa paix et la faune et la flore exultent.

A quelle date commencer ?

La débâcle du fleuve lui-même a généralement lieu durant le mois de mai. Néanmoins, sur le lac Laberge, situé à une cinquantaine de kilomètres en aval de Whitehorse (Etat du Yukon Canada), la glace persiste beaucoup plus longtemps. L’année dernière, le lac s’est « libéré » aux environs du 20 mai mais la glace peut être encore plus tardive.

Les différentes parties du fleuve :

Lake Tombstone Park

YUKON - Nicolas Dory © www.nicolasdory.com - 2010

Le fleuve traverse en diagonale le Yukon en direction nord-ouest puis continue en Alaska dans cette même direction jusqu’à Fort Yukon, légèrement au-delà du cercle polaire. Il file ensuite vers l’ouest jusqu’à Kaltag, tout près de la mer de Béring. Il existe du reste un passage, praticable uniquement en hiver en traîneau à chien ou motoneige, de Kaltag à la mer. Le cours file ensuite plein sud jusqu’au delta où un dernier sursaut vers l’ouest l’amène à la mer. L’ensemble du cours permet donc de traverser totalement le Yukon et l’Alaska sur plus de 3000 kilomètres. Il est bien entendu un peu artificiel de découper la descente en tronçons. Néanmoins, il existe différentes parties qui possèdent chacune un caractère suffisamment marqué pour que cela ait un sens.

yukon

– De Whitehorse jusqu’à Dawson (Canada) : C’est la partie « classique » de la rivière, fréquentée (quelques agences proposent des descentes organisées sur quelques kilomètres) en juillet et août (selon les critères du Yukon ! Ce ne sont pas les gorges de l’Ardèche…). La partie située entre la sortie du lac Laberge et la confluence de la rivière Teslin est la plus belle. On l’appelle aussi Thirty Mile River. J’y serai début juin, alors qu’elle est encore très peu fréquentée. C’est aussi l’époque d’une explosion de la nature qui se couvre de fleurs (en particulier les églantines). Peu après Carmacks, on trouve les célèbres rapides de « Five Finger » et ceux plus modestes de « Rink ».

– De Dawson à Circle (Alaska) : Moins souvent parcourue que la précédente, elle est superbe. De Dawson à Eagle (Alaska) la rivière serpente dans des canyons et le courant y est très soutenu. La frontière entre Canada et Alaska ne comporte que deux drapeaux et c’est à Eagle qu’il faut s’arrêter pour les formalités de douane et d’immigration aux Etats unis. Entre Eagle et Circle, on traverse la « Yukon-Charley Rivers National reserve », une superbe zone montagneuse.

Rivière Yukon

YUKON - Nicolas Dory © www.nicolasdory.com - 2010

– Les flats, de Circle à la Dalton Highway : A partir de là, la rivière est très peu fréquentée. Pendant 400 kilomètres, il n’y a pratiquement plus de relief, la rivière s’étale sur une immense zone composée de nombreux bras. Il me faudra être extrêmement attentif à ne pas m’écarter du courant principal pour éviter de me retrouver dans un bras mort, échoué sur un banc de gravier ou engagé dans un « slough » (bras de rivière sans issue) qui pourra me rallonger considérablement la distance à parcourir. Les cartes, papier ou GPS, sont fausses car le cours se modifie chaque année !

L’instinct sera mon guide pour sortir de ce labyrinthe.

– De la Dalton Highway à Galena : De très beaux canyons, parsemés de camps de pêches des indiens natifs et les seconds rapides du trajet. Les Rampart Rapids ne présentent pas de difficulté majeure. A partir de la confluence de la rivière Tanana, le plus gros affluent du Yukon, la rivière est vraiment énorme. En cas de vent, les vagues peuvent être vraiment dangereuses et il faudra que je prenne garde car les « grains » arrivent très vite.

– De Galena à la mer ou à Emmonak : Des lignes droites et des courbes interminables, un climat influencé par la mer de Béring. La fatigue se fera sentir mais l’envie d’arriver au bout me donnera les dernières vitamines pour boucler ce beau et long périple estimé à environ 3 mois.

Information récupéré sur le site de Christian Roux

Avant mon isolement pendant plusieurs mois j’aimerais faire partager à des jeunes valides et moins valides cette fantastique « balade ». En effet un petit groupe de 6 ados en binôme seront sélectionnés et encadrés pendant cette expérience hors du commun. Ils prendront part à mon aventure pendant les premiers kilomètres ; j’espère qu’ils comprendront simplement que le présent est un cadeau. Leur objectif sera de rejoindre Carmacks en partant de Whitehorse, soit environ 350 km en autonomie.

Des guides locaux viendront me prêter main forte et chacun naviguera sur un canoë en double. Chaque soir nous bivouaquerons pour partager un « bout de nos vies ». L’idée est de prendre 6 ados, 2 valides, 2 amputés et 2 touchés par le cancer. Ils devront partager les tâches en binômes (montage des tentes, mise en route du feu, pêche et apprentissage de techniques basiques de survie).

Au bout de 10 jours de vie commune, ils repartiront vers leur avenir, moi vers le mien : la solitude des grands espaces.

Je ne pouvais commencer cette croisade sans le partage avec ces jeunes. La séparation sera d’autant plus dure mais le partage sera un « carburant » pour les jours difficiles. Depuis la création de Bout de vie, des stages de ce genre se répètent chaque année et souvent les jeunes en reviennent plus forts, plus ouverts, plus « entiers ».

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YUKON - Nicolas Dory © www.nicolasdory.com - 2010

Le départ est prévu début juin 2010.
Mon arrivée dans la mer de Béring ? J’espère avant l’embâcle début septembre !

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Pourquoi une telle aventure ?

Jusqu’à présent, j’ai toujours vécu des aventures extraordinaires mais jamais seul sans vis-à-vis, l’isolement dans le milieu hostile est une manière de se découvrir tout au fond de son âme, sans aucun artifice. Le grand nord me fascine et les rencontres, aussi bien animales qu’humaines, sont dans ces endroits retirés des moments forts. Je ne sais même plus si je dois parler de mon handicap (amputation tibiale de la jambe droite) tellement l’aventure sera profonde ; dans ces circonstances souvent le corps et l’esprit se séparent. J’ai peut être mille raisons de ne pas partir et une seule d’y aller.

C’est décidé je pars.

Cette raison porte un nom : Liberté !


Brève présentation
Frank Bruno est né le 31 décembre 1964 à Menton. A 15 ans Frank décide de quitter l’école pour rejoindre la vie active dans l’entreprise familiale. A 18 ans, il devance l’appel et se porte volontaire pour partir sur le conflit du Liban et perd une jambe sur le porte-avion Foch.

Son plus grand défi va alors consister à transformer ce drame en une force. Ascension du Kilimanjaro et du Cerro Pissis en Argentine, traversée de l’Atlantique à la rame avec Dominique Benassi en 54 jours (3èmes sur 26 équipages au départ, dont 25 de valides….) dernier degré à pied pour rejoindre le pôle nord ou encore traversée de la calotte glaciaire du Groenland en autonomie complète (410 km à des températures pouvant atteindre -60 degrés…) sont quelques-unes des aventures que Frank a accomplies pour le compte de « Bout de vie ».

Frank vient de sortir un livre « Bout de vie », récit d’une vie et … leçon de vie ! La préface est de Bixente Lizarazu.

Actualité

9 juin 2007
Allocution de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, à l’occasion du 47ème Congrès de l’UNAPEI. Il citera en exemple pour la France Dominique Benassi et Frank Bruno pour leur courage d’avoir traversé l’Atlantique à la rame en 54 jours.

Janvier 2008
Sortie en librairie du premier livre de Frank intitulé « Bout de vie »

20 janvier 2008
France Inter au détour du monde de Sandrine Mercier

Fin février – début mars 2008
Frank était à Genève pour du coaching mental avec les joueurs du Genève-Servette Hockey Club (2ème du Championnat régulier de 1ère division suisse) pour les préparer aux phases finales. Travail sur le thème du dépassement de soi notamment.

3 mars 2008 / Université de Genève
Conférence de Frank Bruno sur le thème du « Coaching mental – Dépassement de soi » organisée par l’ASMS et la Fondation Genève-Servette Hockey Club pour l’Enfance et l’Humanitaire.

11 mars 2008
Frank était, avec Bixente Lizarazu, l’invité de Marc-Olivier Fogiel sur le plateau de « T’empêches tout le monde de dormir »

17 avril 2008
Christophe Pacault rédacteur en chef du magazine des sports sur RTL reçoit Bixente et Frank pendant 90 minutes.

24 Octobre 2009
La guilde européenne du raid a remis le trophée Peter Bird SPB à Frank Bruno qui prime chaque année l’aventurier qui a fait preuve le plus de persévérance dans ses défis.
http://www.spb.fr/trophee-peter-bird.asp

Reportages télévisés

Journal de 20Heures TF1 présenté par Claire Chazal
http://tf1.lci.fr/infos/monde/0,,3474929,00-exploit-sportif-psychologique-groenland-.html

Sport dimanche TSR (août 2007) : Unijambiste, le Français Frank Bruno repousse les limites de l’extrême à travers ses exploits sportifs
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500009&bcid=0520641&vid=8099482

Léman bleu : Frank était l’invité de Michel Robadin sur le plateau de Sport Mag (28.2.08)
http://www.lemanbleu.ch/leman_bleu_archive_flv.php?filename=sport_28-02-2008

Presse écrite

24 Heures (26.2.08) :
http://www.24heures.ch/pages/home/24_heures/l_actu/sports/sports_detail/(contenu)/198549

Le Matin (26.2.08) :
http://www.lematin.ch/pages/home/sports/hockey/sports_hockey__1?contenu=389606

Biographie plus détaillée

Frank a 45 ans. Il est Corse. Il connaît une grande Souffrance à 18 ans, puisqu’il perd une jambe sur le porte-avion Foch, en plein conflit du Liban. Son plus grand défi va alors consister à transformer ce drame en une force. Il devient d’abord plongeur professionnel, sortant même premier de sa promotion (alors qu’on ne voulait dans un premier temps pas le laisser s’inscrire au motif qu’il était amputé !). Il n’a pas loin de 10000 plongées à son actif. Frank est aussi sauveteur en mer . Il est le seul sauveteur en mer en Europe qui est amputé….

Mais Frank est également un aventurier hors norme. Ses aventures, il les mène pour le compte de « Bout de vie » (www.boutdevie.org), l’association qu’il a créée . « Bout de vie » vient en aide à des personnes amputées pour leur faire prendre conscience que la vie vaut la peine d’être vécue malgré l’amputation.

Voici quelques-unes des aventures de Frank à ce jour :
– l’ascension du Kilimanjaro en 2004 et tentative du Cerro Pissis en 2009
– traversée de l’Atlantique à la rame avec Dominique Benassi (amputé fémoral) en 54 jours (3èmes sur 26 équipages au départ, dont 25 de valides….) en 2006
– traversée de la calotte glaciaire du Groenland en autonomie complète (410 km à des températures pouvant atteindre -60 degrés…)
– course en autonomie de 114 km au Pôle Nord

Mais Frank, c’est aussi :

  1. De régulier entraînement dans l’équipe de Ligue 1 de foot de Bastia en qualité de gardien en 2003
  2. le gardien de but de la Star Team de foot du Prince Albert de Monaco
  3. Pour les play-offs 2008 le Genève Servette Hockey club engage Frank pour insuffler aux joueurs le dépassement de soi. L’équipe finit vice champion du championnat helvétique Pro A.
  4. A l’occasion du tour de France une étape est ouverte pour le public. Depuis 3 ans pour récolter des fonds pour son association il est le seul unijambiste à y participer et a passer la ligne d’arrivée sur une moyenne de 9500 participants.
  5. Des interventions régulières dans de grandes entreprises pour du coaching : (Dépassement de soi, remise en question, accepter la différence…

Association « Bout de Vie » (www.boutdevie.org)
« Bout de vie »… a pour objet d’aider et accompagner les personnes amputées quel que soit leur âge, la nature, le degré et l’ancienneté de leur mutilation, à disposer des « clés » et « outils » leur permettant de tenter d’appréhender, d’intégrer, de s’adapter et de surmonter leur différence par la valorisation de leur potentiel de vie et du sens du dépassement de soi.
Plus concrètement, « Bout de vie »… se donne pour objectifs :

  • promouvoir la cause des personnes amputées auprès des pouvoirs publics et de l’opinion publique
  • faire prendre conscience aux personnes amputées de leur potentiel de vie;
  • promouvoir les initiatives personnelles et collectives de personnes amputées;
  • briser l’isolement dans lequel se terrent les personnes amputées;
  • dynamiser la recherche et l’innovation en matière de prothèses;
  • aider les personnes amputées à concrétiser des projets de vie dans les domaines sportifs et culturel;
  • assurer le financement d’appareillages spécifiques en présence d’amputations « orphelines »…

Livre « Bout de Vie »

Le premier livre de Frank Bruno, intitulé « Bout de vie », est sorti en librairie en France en janvier 2008. On le trouve également en Suisse à la FNAC et chez Payot. Il est édité par les éditions Arthaud et la préface est de Bixente Lizarazu.

livreCi-après, un petit message de Frank en relation avec le livre :
« Il est toujours difficile de savoir pourquoi l’on écrit un livre ! Chaque vie est passionnante et chacun de nous vit sa propre légende ! De mon accident, j’en ai tiré une force, une énergie incroyable, je n’aurais jamais pu pousser les limites comme je le fais. Jamais je n’aurais compris que le corps et l’esprit, bien qu’amis, soient différents, l’un peu détruire l’autre et vice et versa. De ce drame je me suis reconstruit sans suivre aucun sentier existant car la route que j’ai décidé d’ouvrir est dans un maquis dense rempli d’interdits et de conseillers destructeurs. Avancer toujours avancer … Quand je me retourne, ce qui est rare, je m’aperçois que la route était pourtant facile mais que d’énergie pour l’ouvrir. Les limites nous sont inculquées de force par une éducation, une religion, une culture, un rang social, bref, pour de multiples raisons mais jamais par son propre raisonnement. Mon amputation a été la bombe atomique qui m’a permis d’ouvrir les portes qui était condamnées. Je ne souhaite absolument pas changer quoi que ce soit, je pense juste à haute voix. Au lendemain de mon « carton », j’aurais aimé rencontrer l’homme que je suis devenu, ce guerrier pacifiste qui ose dire qu’il a peur, qui ose pleurer de joie, qui sait conjuguer le verbe aimer, qui sait reconnaître qu’il s’est trompé, cet aventurier qui partage sa vie avec une mascotte qui ressemble étrangement à une peluche, cet homme qui sait que la vie doit être partagée.
Voila pourquoi un jour j’ai écrit un bout de ma vie… »

Coll. La traversée des mondes - Ed. Arthaud : "Bout de vie" de Frank Bruno.

La vie n’est pas un combat ou une lutte
mais juste un présent.

Frank Bruno

6 jeunes sur le yukon Phase 2

8 avril 2010

dsc00574Grizzly_Alaskamontagne-alaskaDeuxième courrier pour la préparation de l’aventure.

Bonjour les aventuriers,
par ce courriel je viens vous donner quelques nouvelles sur notre très proche expédition.
En pièce jointe la liste en anglais que je vous avais déjà transmis au dernier contact, (pour les têtes en l’air !)
La bonne nouvelle est que Décathlon s’associe au projet et vous fournira à chacun, un pantalon et une veste de pluie ainsi qu’un matelas de sol thermarest. Ensuite Bout de vie vous fournira une polaire et un bonnet à effigie de l’asso, Bornforsport mes partenaires vous fourniront aussi un coupe vent noir. Ce matos vous attendra à Whitehorse.
Donc à vous de compléter la liste requise en pièce jointe.
Je vous rappelle que votre sac de couchage devra être en synthétique et non en duvet avec la mention -15° confort. Très important car des nuits à greloter dans la tente donnent des journées longues et pénibles.

Ensuite si je peux vous donner un conseil de « fringue » partez déjà avec vos affaires du Yukon sur vous, je vous rappelle que vous ne partez pas en vacances mais bel et bien en expédition. Donc votre paire de chaussure de trek sur vous ainsi que le pantalon que vous allez utiliser pendant vos 15 jours, je vous rappelle que là bas vous attendra un rechange étanche, donc pas besoin d’avoir du surplus. Ensuite sur vous votre tshirt et votre polaire perso. Pas besoin de blouson puisqu’il vous attendra au Canada. Pour les plus « gnan gnan » je vous rappelle que votre voyage de votre maison à White horse se déroulera d’aéroport en aéroport en passant par hôtel surchauffé et un blouson ne servira qu’a être sur le bras ou sur le chariot porte bagage !
Dans votre sac à dos que vous aurez sur vous dans l’avion, je vous conseille (un 20 litres maxi) votre brosse à dent et un mini dentifrice et une poche bien évidente où sera rangé votre passeport avec votre carte d’embarquement qui vous sera demandé X fois. Attention les aéroports sont de plus en plus contrôlés contre le terrorisme donc pas de couteau ni liquide en cabine mais dans le sac de soute.
Votre sac de voyage qui devra être souple style sac de sport sera avec vous aussi sur le canoë donc à vous de faire du super « léger » car tous les matins il faudra l’amener au canoë et le ramener le soir à la tente .La compagnie Condor qui vous conduira en vol direct facture 10 euros le kilo tout surplus et bien sur ils seront à votre charge si vous dépassez le poids maxi de 15 kilos par personne. (pour 15 jours c’est vraiment suffisant) Prenez un petit tube de produit pour laver à la main vos affaires le soir qui sècherons auprés du feu et dans votre tente pour être propre et dispo le lendemain. Je vous rappelle aussi que vous allez évoluer dans un milieu humide et que tous les gadgets électroniques non « tropicalisés » seront voués à une « mort » inévitable.

Dans le fond de votre sac prévoyez aussi une petite gamelle avec couvercle étanche 20 centimètres de diamètre, type tupperware avec une cuillère et une fourchette. En effet nous resterons 3 jours à Carmacks et effectuerons des randos à pied et ce récipient contiendra votre déjeuner. Le couteau type multifonction ainsi qu’un briquet n’est pas mentionné car je n’oserai pas vous vexer en vous l’indiquant, tout aventurier l’a toujours sur lui nuit et jour ! Sauf dans l’avion !

Je crois que j’ai fait le tour du matos. Lisez bien la liste jointe et n’oubliez rien.
A moins de deux mois du départ je vous conseille aussi une petite préparation physique (tous les matins vous pouvez effectuer des petites séries de pompes et d’abdominaux) le seul moyen de locomotion sur vos canoës seront vos petits muscles.
Je vous demande de me faire un accusé de réception pour me confirmer que vous avez bien reçu ma bafouille et vous souhaite une très bonne préparation.

les signes qui nous guident…

6 avril 2010

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Croix que j’avais amené avec moi sur l’ascension du Pissis (Argentine) elle appartenait au père de ma Vrai qui devait décéder quelques semaines avant notre départ pour la cordillère des Andes.

Les signes j’y crois dur comme une tête de Cabochard. Si cet hiver a été difficile dans ma préparation physique (blessures à répétition) je crois que c’est pour me rendre encore plus humble et patient. Je suis un « hyperactif » et le fait de me retrouver bloqué, devant absolument attendre la guérison est quelque chose que j’ai dû gérer et en comprendre le mécanisme.

Les coups de vents eux aussi se sont succédés et du coup le kayak est resté bien amarré sur le ponton à coté du Cabochard. Ce matin finalement l’ouest s’en est allé et malgré une forte houle résiduelle je prends la mer. Autour de mon cou en plus de mon talisman « Maori » offert par ma « Vrai » en Nouvelle Zélande, j’y ai ajouté une croix en bois d’olivier ?!?

Non je vous rassure je n’ai absolument pas changé sur ma manière d’être allergique envers toutes les simagrées que trainent derrière leurs fesses toutes sortes de religions inventées par l’homme tellement peureux devant la mort, la souffrance et la vieillesse.

Non j’écoute le destin qui nous a été tracé dans notre courte vie, certain l’appel Dieu, d’autre la destinée. Chacun s’accroche à ce qu’il croit juste. Donc ce weekend j’ai croisé mon « Dumé » avec qui j’ai traversé l’Atlantique à la rame. Il y a quelques années je lui avais présenté Pierre mon ami avocat et de cette union en est né une sacrée histoire : l’association Bout de vie. On pourrai dire la Trinité, nous sommes tous les trois très différents mais nous avons su à un moment unir notre différence pour aller vers les autres. Pierre est Franc-maçon et ne s’en cache pas d’ailleurs, il est catholique pratiquant et dans l’un de ses voyage à Jérusalem il a offert à Dumé une croix en olivier et ce weekend Dumé me l’a accroché au tour du cou.

Pendant ces mois d’isolement je ne penserai pas « religion », elle n’a pas la place dans la nature ni dans mon sang, mais je sais que je serai guidé par l’instinct de survie, par ma petite étoile qui jusqu’à présent m’a toujours soutenu et aidé.

Les disparus, eux seront avec moi, j’entends souvent le rire de ma grand-mère Lulu, je vois les sourires de mon pôte de toujours Dédé, la manière dont Loïc remettait en place sa longue chevelure : grand apnéiste trop tôt parti.

Donc autour de mon cou un peu de mes pôtes Dumé et Pierre.

Petit signe aussi ce matin jusqu’à Capu di Fenu pendant 3 heures environs trois grands dauphins m’ont accompagné de loin… Un bon présage !!!

Faune et flore du Yukon

28 mars 2010

Lors de son périple, Frank et ses compagnons vont rencontrer des paysages majestueux et une faune tout aussi hétéroclite…

Le photographe Nicolas Dory a su capter l’intensité des couleurs de ces paysages avec son appareil photo. Proche de la nature, il a saisi des instants de vie de la faune locale : renards, grizzlys, écureuils, cerfs… son regard rend magnifiques ces prédateurs avec des couleurs chaudes, qu’on dirait presque des peluches… c’est Jo Zef qui va se faire des nouveaux copains !!!

Galerie photos

nicolas-dory© Nicolas Dory – Photographie Nature – 2010 – www.nicolasdory.com