Article de Stéphane Dugast

8 avril 2017

Une aventure pour ne plus jamais boiter dans sa tête.

http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/04/05/aventure-bout-de-vie-franck-bruno-pour-ne-plus-jamais-boiter-dans-sa-tete.html#more

Journal de bord

22 mars 2017

Un journal de bord avec photos, à partir du 15 avril, seront en ligne tous les soirs, les jeunes donneront leurs impressions sur leurs journées de baroude polaire.

La météo sur zone

22 mars 2017

En cliquant sur ce lien vous allez avoir une météo précise de la région d’Ilulissat.

Suivi pas à pas

22 mars 2017

Une balise satellite vous permettra de suivre pas à pas la progression de l’expédition sur une carte qui sera en ligne ici.

 

Partenaires et mécénes

22 mars 2017

Société Lagarrigue

Groupe financier Gérifonds

Collectivité Territoriale de Corse

Columbia sportswear

Radio France Bleu

 Nautiraid

Iperaataq

66° Nord

Les médias en parlent

22 mars 2017

Les aventuriers, le guide et ses amis…

22 mars 2017

Elisa Gastou, elle est venue à la semaine de plongée alors qu’elle n’avait pas encore 3 ans. Puis à 13 ans elle est retournée toute seule au stage en Corse aux îles Lavezzi pour se retrouver face à d’autres jeunes de son âge dans la même situation. Elle pratique l’équitation et elle est devenue championne de son département (Lot et Garonne)  dans sa catégorie, sans passer par le handisport. Été 2015 elle a participé avec Remi au stage de survie sur la côte ouest du Groenland. Une vraie guerrière…

 Maxence Pitraye-Casanova Dés sa naissance elle est atteinte d’un pneumocoque multi résistant, sa vie est en jeu et elle devra lutter, mais son destin n’est pas figé sur cette épreuve. Elle est née pendant un tour du monde à la voile avec ses parents, elle découvrira la Corse, sa terre maternelle qu’à 4 ans, depuis « son » univers n’est qu’un horizon de terres inconnues, ce voyage au Groenland serait une sorte de revanche sur la vie. Elle a participé au stage de survie Bout de vie et elle s’est avérée être une des candidates idéales pour cette aventure.

 Ange-Paul Puggioni-Straboni Son père décède d’une tumeur foudroyante,  quelques mois plus tard cela déclenchera un cancer chez Ange-Paul . Son combat fut récompensé par une rémission totale. A l’âge de 18 ans il a participé au stage de plongée sous marine en Corse offert chaque année par Bout de vie au côté d’Elisa, puis il eu le courage, à mes côté, d’effectuer une plongée en mer de Baffin côte Ouest du Groenland. Sa gentillesse et son courage sont garant d’une fabuleuse entre aide avec le groupe. Il a BAC +2 en langue Corse.

 Rémi Rapin Il est né avec une jambe qui n’a pas grandi il est porteur d’une orthèse, mais sa volonté l’a amené à découvrir de nouvelles limites. A l’âge de 12 ans il est entré dans l’association Bout de vie et très régulièrement elle l’a amené dans des aventures polaires. Canoë sur le fleuve Yukon au Canada, survie sur une île déserte de la côte ouest du Groenland, croisière en mer australe en passant par les îles Malouines, la Géorgie du Sud et la péninsule Antarctique…

 

Julien Caquineau  est Français d’origine mais depuis plus de 15 ans il s’est installé au Groenland où il a fondé sa famille. Il parle couramment la langue Inuit et a su se faire intégrer de manière naturelle, sa terre d’accueil lui a permis de devenir musher professionnel. Lui et ses amis guideront les jeunes aventuriers en toute sécurité. Pour en savoir plus sur son parcours un article de Stéphane Dugast: Cliquez ici

Kim Hansen

Steen Gabrielsen

Karl Elias Guldager

Frederik Mathiasen

Audrey Piette

 40 ans, amputée fémorale depuis 6 ans après des années de maladie. J’ai redécouvert mes possibilités et ma vie lors du stage de plongée de 2011 puis lors du stage de Vie sauvage en 2014. Un déclic pour reprendre mon activité professionnelle de psychomotricienne et intervenante en médiation animale. Pendant l’expédition, je ferai le lien entre Frank et tous ceux qui suivent son aventure en mettant en ligne chaque soir le journal de bord.

Avannaanut*

20 mars 2017

 

Sur les traces de Paul-Emile Victor

 

Dans le nord de la baie de Disko sur la côte Ouest du Groenland en mer de Baffin se situe le glacier d’Eqi où l’équipe de Paul Emile Victor en 1948 a étudié le comportement de l’inlandsis. Ces cabanes sont encore en état et permettent aux missions de pouvoir si restaurer. Le but sera de les rejoindre depuis le village d’Ilulissat, 100 km plus au sud, en chien de traineaux, pour atteindre le camp de base du glacier Eqi. Le trajet alternera entre calotte et banquise avec des bivouacs en cabane. Chaque aventurier sera le binôme d’un Groenlandais qui assurera la conduite de l’attelage des chiens, l’expédition aura un homme de tête Julien Caquineau. Ce Français vit depuis plus de 15 ans dans la ville d’Ilulissat où il a fondé une famille avec une locale. Il est devenue l’un d’eux, sa vie est la glace et sa passion nous guidera jusqu’au bout de cette expédition. Le départ est prévu le 16 avril 2017, les participants seront 4 personnes « hors normes » de l’association Bout de vie, l’expédition devrait durer une quinzaine de jours. La vie sera rude, le passage par les montagnes demandera aux participants de descendre du traineau pour courir aux côtés des chiens. Le peuple groenlandais n’a pas la pitié occidentale sur le handicap, un homme est homme, entier ou pas. Il faudra que l’équipe s’adapte, la nourriture sera composée de viande de phoque chassée au fur et à mesure de notre progression. Si le mauvais temps nous surprend ne nous permettant de ne pas pouvoir rejoindre les cabanes, nous monterons une tente pour s’y réfugier, le froid du Grand Nord est le seul maître des lieux. Peu de blanc ont la chance de vivre une telle expérience, ces 4 jeunes triés sur le volé, partageront un bout de vie extraordinaire.

La seule chose qu’on est sur de ne pas réussir est celle qu’on ne tente pas. Paul Emile Victor

Avannaanut* (vers le nord en Groenlandais)

Mais l’histoire ne vas pas s’arrêter là: 

Kiffaanngissuesq* (homme libre en inuit) est le nom de la deuxième aventure.

Du 15 juin au 15 septembre, seul avec mon kayak je tenterai de rejoindre Ilulissat à Kulursuaq sur la côte ouest du Groenland, soi 1200km en solitaire. Ce ne sera pas une découverte du peuple inuit et encore moins un témoignage du réchauffement de la planète, bien d’autres plus calés sur ce sujet l’ont déjà fait, mais un long voyage de l’intérieur poétique. Une odyssée à la recherche de mes maux qui m’offriront des mots pour mon journal de bord qui sera en ligne tous les soirs. Mes journées seront alternées de longue navigation au milieu des glaces et de recherche de bivouac. Les animaux croiseront un fou rêveur qui n’aura pas d’arme, qui cueillera, pêchera et contemplera une nature encore sauvage. Ma jambe en moins est devenue ma force mes anciennes expéditions en témoignent. Une fois de plus je serai un ambassadeur d’un public différent qui au bout du couloir de l’hôpital ne croit plus en son avenir.

L’important est de ne pas boiter dans sa tête…

Expédition Avannaanut Groenland 2017

11 novembre 2016
Elisa, Maxence, Ange-Paul et Rémi seront les protagonistes de l’expédition Avannaanut

Elisa, Maxence, Ange-Paul et Rémi seront les protagonistes de l’expédition Avannaanut

Il y a ceux qui croient en la religion, il y a ceux qui croient au pouvoir, il y a ceux qui croient au CAC 40, mais des irréductibles, eux, ne croient en rien, mais réalisent leurs rêves les plus fous. Dans cette belle bande, un certain unijambiste baroudeur, un poil cabochard. Depuis très longtemps je suis mes rêves, à vous de voir s’il faut utiliser le verbe être ou suivre, à moins que ce soit un peu des deux ! Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Libéria et prix Nobel de la paix a écrit cette maxime : si tes rêves ne t’effraient pas, c’est qu’ils ne sont pas assez grands. Je l’ai mis en application depuis belle lurette. En 2012, déjà 4 ans, je réalisais un pari fou, rejoindre l’océan arctique à « ma » belle Corse que par des moyens naturels (vélo, kayak), 116 jours de solitude en mode commando pacifiste. Le retour fût douloureux, un virement de vie avec des changements privés assez intenses. Alors j’ai décidé de pratiquer un voyage immobile, une vie monacale pour comprendre le dessin de certaines ombres qui m’ont longtemps suivi, une forêt secrète, mes angoisses et du temps pour penser. Un livre en est né « Carnet de voyage d’un homme libre ». L’appel de l’aventure, n’a pas bougé d’un cran mais des priorités m’avaient envahi, enseveli. Alors j’ai posé mon sac à terre pour construire mon nouveau refuge loin du Cabochard qui avait perdu sa paix et sa sérénité. Un ponton, un port, sont accessibles à tous et ma liberté en souffrait, alors plutôt que d’être glacial et un peu soupe au lait, je me suis trouvé un pied-à-terre introuvable. Doucement j’ai retrouvé des repaires, tranquillement la cabane m’a apporté ce dont j’ai besoin, ce qui m’est vital pour avancer, le silence, la solitude et surtout une rêverie infinie. Un potager a vu le jour, une joie me prend les tripes à chaque fois que je cueille l’un de ses « ressortissants ». Là-bas au large la mer, en un clin d’œil, j’y vois la houle, le courant, sous mes yeux des hectares de maquis sauvage, la machine à rêver, ressuscite ! J’avais programmé un beau voyage en kayak en 2015, mais tout c’est enchaîné pour que je jette l’éponge mais là, ça y est, tout est en place, le plomb s’est transformé en or. N’y voyez aucune spéculation ma pierre philosophale se nomme liberté. J’ai gravé sur mon avant bras gauche cette phrase Inuite : kiffaanngissuesq qui veut dire : je suis un homme libre, juste pour m’en rappeler quand je me fais enfouir sous des tonnes d’obligations. Avant j’étais solitaire avec des maux maintenant je suis solidaire suivi de mots, une doctrine que reprend très volontiers mon « p’tit » basque adoré.  Logiquement une double aventure voit le jour, un mélange de solidarité et de solitude. Le 15 avril, la sélection fût rude, 4 jeunes, comme j’aime appeler « hors-normes », vont m’accompagner aux côtés de Julien Caquineau et de ses amis chasseurs de phoques, sur les pas de Paul-Emile Victor. Un attelage de chiens groenlandais, un musher-chasseur en binôme avec un junior et de l’improvisation à n’en plus finir. Knud Rasmussen disait : donnez-moi des chiens et de la glace, je vous laisse tout le reste ! L’expédition Avannaanut (vers le nord) voit le jour. Mais je ne voulais pas en rester là, l’appel de la mer est terrible, surtout quand elle encore isolée comme l’est l’océan Arctique. Alors tout est calé, en place, le 15 juin je m’élancerai sur plus de 1000km tout seul avec « Immaqa » (peut-être) en mer de Baffin jusqu’aux portes de la baie de Melville. Dume, mon Dume devait venir, mais la vie, la sienne, l’en empêche, alors plutôt que de supporter un « autre » ma solitude me tiendra compagnie. Karin, peut-être, m’accompagnera, elle aussi en kayak, sur les premiers 100km, puis l’isolement prendra  place à mes côtés. Je n’y vais pas pour y dénoncer le réchauffement climatique, ni pour décrypter le peuple Inuit, d’autres l’ont déjà fait. Je vais là-bas pour une balade poétique, pour un voyage de l’intérieur, loin du bruit, loin de l’Europe sous thérapie, loin de ceux qui se croient en enfer alors qu’ils sont au paradis. Il me reste quelques mois pour tout peaufiner, mais je suis déjà prêt. L’hiver, ici en Corse, me redonne l’énergie nécessaire pour la préparation d’un long et beau voyage… La vie est un présent alors je croque ce cadeau à chaque instant en laissant dans mon sillage tous ceux qui pourraient me blesser, me déstabiliser, me noircir. Excusez-moi, je dois allez voir au bout de l’horizon si l’on ne m’a pas menti, il paraît que la planête n’a pas de limite, qu’elle est ronde comme un tambour chamanique. Waouh, la Terre est encore mystérieuse…

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Frères de sport « Scuba diving »

21 décembre 2015

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Le voilà enfin le quatrième documentaire de Bixente Lizarazu. Lundi dernier dans les locaux de RTL l’avant-première regroupait un tout petit comité. J’étais minuscule dans ma prothèse, les pontes des grands médias étaient conviés et de mon côté j’osais placer quelques amis au milieu de ce beau monde. Bixente était comme un enfant qui a préparé une surprise, au troisième rang, mon frère de sport. Je m’enfonçais en douce dans le fauteuil pour que personne ne puisse voir ma réaction, mais que de bonheur ces 58’, que d’émotions, cependant je ne vous cache pas que la fin m’a remué les tripes. Les 60 invités applaudissaient le générique de fin, il fallait aller en face de nos amis présents, il était temps de remercier tous ceux qui avaient permis la réalisation de ce reportage sur la plongée. Nous les « grandes gueules » étions tout timides, les mots ne pouvaient sortir, Bixente qui n’est pas du genre à se lâcher en public était en incapacité de lire ses fiches, de l’eau de mer coulait abondement sur ces joues… Comme vous l’avez compris ce Frères de sport sera un peu différent des autres, déjà par son format 58’ au lieu d’un classique 26’ puis par notre profonde amitié qui perce l’écran d’après les critiques.

Ne trépignez vous aussi vous allez pouvoir le regarder, TNT Equipe 21.

Pour visionner notre bref passage sur Canal+ cliquez ici

–          Samedi 26 décembre – 19h (inédit)

–          Lundi 28 décembre – 18h

–          Mercredi 30 décembre – 21h45

–          Samedi 2 janvier – 17h30

 

Par ce blog nous attendons vos remarques, critiques. En attendant passez un bon et joyeux Noël.