Bout du monde
29 juin 2017Rencontre
28 juin 2017Ata, quelque part au nord du cercle polaire, deux nomades y ont posé leur bivouac. Ici le silence est le maître des lieux, quelques perturbateurs au caractère explosif nous font sursauter à chaque fois qu’ils se brisent, mais comment ne pas leur pardonner, ils sont millénaires, ils doivent connaitre tous les secrets des Dieux.
Ata au calme
26 juin 2017Camp d’Ata
26 juin 2017Camp Uiartagaq
23 juin 2017Ce matin nous reprenons la mer, mais Karin est migraineuse, son nez coule, le froid lui joue un vilain tour. Elle ne veut rien lâcher et nous reprenons le cap au nord. Calme plat au milieu des ammaset qui par milliers viennent déposer leurs œufs sur la rive et mourir. Entre la sardine et l’anchois, ce petit poisson prolifère. Des millions et des millions de cadavres gisent entre deux eaux. Les plages sont recouvertes d’œufs couleur crème qui me régalent au grand désespoir de Karin qui refuse ma tartine de caviar ! Etrangeté de la vie.
Camp Qitermiuguit
22 juin 2017Camp de l’indépendance
22 juin 2017Camp Rodebay
20 juin 2017
La journée d’hier a été une sacrée épreuve : les explosions des icebergs qui se brisent nous ont un peu tendus, la mer,malgré une belle brise de sud, nous a fait comprendre la tâche immense qui nous attendait.
Camp de la fatigue
20 juin 2017Bien arrivé à Ilulissat
18 juin 20173 jours pour enfin arriver à bon port. Un long projet complètement dingue voit enfin le jour. Ce n’est pas un rêve qui se réalise mais une porte qui s’entrouvre sur l’émerveillement et l’inconnu. Depuis le temps, ce coin du monde me semble plus familier, moins austère, ce n’est plus une terre inconnue mais un bout de sourire partagé. Par hasard, Fare et sa famille sont les premiers que nous croisons à l’aéroport, des proches arrivent des 4 coins du Groenland pour la cérémonie de communion qui se déroulera dimanche.
Package posé dans un mini studio, Karin oublie sa fatigue, sa curiosité, ne veut pas de confort en forme d’oreiller, mais l’océan arctique et des rencontres. Au bout de quelques pas sur une route poussiéreuse, quelle surprise de m’entendre interpeller: Quentin gérant de la société de destination polaire 66° nord est en repérage, sa société a facilité le module billet d’avion pour mes deux voyages consécutifs ici. Son binôme est le futur guide de kayak pour l’été, il assurera logistique et sécurité à de riches clients en quête d’aventure encadrée. Ben à beaucoup d’expérience, en quelques minutes des infos précieuses me sont servies sur un plateau, le hasard n’existe pas !
La glace est dense, la fatigue du voyage me rend sombre et tout d’un coup tout devient compliqué, insurmontable. Il me faut dormir, demain est un autre jour. Avant de rejoindre les bras de Morphée, Julien vient nous rendre visite. Comme à son habitude il se met en 4 pour nous être des plus agréables… La nuit fut réparatrice, mes idées noires boitent de plus en plus, une longue randonnée pédestre va tout remettre en place. La brise s’est orientée à l’est, la mer s’ouvre, la glace laisse place à une mer d’un bleu électrique, le moral prend son élan, la vie polaire est belle… Lundi en journée nous prendrons la mer, Immaqa (peut-être en groenlandais).
PS: Nous venons d’apprendre le tremblement de terre qui est survenu sur la côte ouest du Groenland mais ici tout semble calme; pas de souci à avoir…