Résolution en terre saame !

17 juin 2012

5h45  C’est le début de la journée, alors que je m’affère à plier mon couchage, j’entends du bruit dans la tente des jeunes, ils sont réveillés aussi !!! Je ravive le feu et fait chauffer l’eau pour mon thermos et le petit déjeuner. La brisette est de nord, un fait notable le soleil nous a rendu visite et cela depuis minuit ! Non je ne suis pas atteint de «dingote », je vous rappelle qu’à cette latitude en cette saison il ne fait jamais nuit. Discussion avec mon équipe, ils se livrent et ont des résolutions pour les jours suivants. Ma randonnée  les a marqués et à leur tour ils veulent vivre l’effort. Avec le fourgon ils font ma route et de temps à autres nous nous croisons, ils ont eux aussi gravi les côtes mais au chaud et en camion.

Aujourd’hui, à tour de rôle ils veulent courir en terre Saame. Au loin je vois un point rouge, c’est Nico ! Juste en bas le fleuve Tana où des pécheurs en pirogue pêchent le saumon. Il court vers le sud, je me cale derrière lui. Il y a peine un an on lui amputait un bras, et là il court à 450 km au nord du cercle polaire. Je le filme, il se confie à la caméra, malgré les apparences, je sens un lâché prise. Robin prend le relais, une petite heure de jogging.

Ustjoki, premier hameau finlandais, je fais un arrêt dans la superette du coin, gâteaux aux myrtilles, yaourt aux myrtilles et surtout la soupe froide myrtille qui est une spécialité lapone absolument démente ! Non Jo Zef, je n’ai pas mangé des schtroumfs. Pour ma part la journée fut longue et pénible un faux plat montant de 300mts  de dénivelé, sur 55 bornes avec bien-sûr un bon vent dans le nez. Cuit sous ma tente, je note sur mon calepin, 115km en 6h. Ce soir le bivouac est monté dans la toundra en plein vent histoire de ne pas trop donner notre sang au suceurs locaux.
A pluche.

Nicolas et Frank partagent un bout de chemin en terre Saame

Nicolas et Frank partagent un bout de chemin en terre Saame

Un sacré clin d’œil :

Alors que Frank porte la flamme de l’espoir à travers l’Europe, son frère et compagnon d’aventure de la traversée de l’Atlantique, Dumé Benassi a été choisi pour porter la flamme olympique. En effet, depuis le 12 mai 2012 au départ de la Grèce, du Mont Olympe il y a 8 000 relayeurs qui ont porté la flamme olympique à travers le monde pour les JO 2012 à Londres.  Dumé a été sélectionné de par son parcours sportif afin d’être un de ces relayeurs. De même que c’est un honneur et un privilège pour la Corse car il a ramené la torche olympique sur l’Ile.

Dernier soir à Mehamn…

14 juin 2012
Coup de vent sur Mehamn...

Coup de vent sur Mehamn...

Robin sur des airs d'Eagles...

Robin sur des airs d'Eagles...

Quelle riche idée de ne pas être parti ! Petit coup de blizzard assez sympa pour congeler un cycliste un poil cabochard ! La vie se déroule au ralenti, ici dans ce comptoir de pêche pas grand-chose, à part le vent et la pluie. Ces endroits rendent le moment simple et serein. Pas de course contre le temps, pas de surconsommation chronophage, chacun laisse faire le temps. Les langues se délient, les souvenirs ressurgissent, la vie est pleinement vécue. Hier les jeunes ont donné la main à Tina et Ruan qui aménage une cabane sur le bord d’un lac. Pas d’eau ni électricité, le confort essentiel, un toit, un poêle et un calme si rare à notre époque. Pendant ce temps là le grand « frère » faisait la cuisine, Jo Zef d’ailleurs n’en loupait pas une : Entrée, plat principal et dessertsss !!! Le vent redouble de force, la maison de nos hôtes est une aubaine. Ce soir c’est notre dernier soir, alors comme diner d’au revoir une rafale de crêpes sera au menu… Vivre des moments pareils semble simple pourtant c’est l’essentiel. Ma chambre est un capharnaüm de préparation, le duvet sèche, les bottes perdent leur odeur de fauve, la mascotte d’ailleurs proteste d’une telle présence. L’ordi ouvert pour classer les photos et le petit cahier bleu toujours présent pour noter à la volée quelques mots de maux. Les jeunes me visitent. Mon dernier écrit, juste pour eux… Robin rajoute le mot de fin.

La limite entre le bruit et la musique ? Le cœur…

Demain matin départ à 8h… Juste avant un petit direct sur France Bleu Frequenza Mora à 6h40…

Yakapédaler…

Départ de Mehamn reporté…

13 juin 2012
Une gueule de teigneux le mecton!

Une gueule de teigneux le mecton!

Pluie, brouillard, 4 °, coup de vent annoncé, Tina et Ruan insistent : Demain c’est pire, reste ..! Ok ..!

J’avais prévu de rester jusqu’au 20 juin si le temps ne me permettait pas de traverser en kayak, pourquoi affronter les éléments, le soleil est bientôt de retour, Jo zef connait des chants athapascans pour ça !

La fenêtre de ma chambre domine le port naturel de Mehamn, un comptoir de pêche du bout du monde. J’imagine l’enfant né ici, pas d’arbre, des hivers de glace sans jour, et pourtant ceux que j’ai croisé ont les yeux qui pétillent. S’adapter, ils n’ont pas eu le choix ils se sont adaptés. Le nez collé au carreau je me laisse aller, je vous vois sourire. Oui ça m’arrive ! Je laisse faire mes émotions, je laisse vaquer mes sentiments, la brume m’embrume les idées. Pourquoi, comment, qui sommes nous… Les régions polaires ont la faculté de rendre l’homme petit, humble, quand les éléments se déchainent, le vantard se fera tordre, l’écervelé sera crucifié sur place… Ce matin j’ai eu de la visite, un journaliste norvégien. Ce brave homme ne parlait que très peu l’anglais mais avait une folle envie de connaître un bout de ma vie. Je l’ai déstabilisé en inversant les rôles et c’est moi qui lui ai posé les questions. Etait-il né ici ? Si ses enfants avaient quitté la région ? Que faisait-il de son temps de libre… Finalement il a griffonné son bout de papier et d’ici quelques jours dans le canard local on parlera d’un certain cabochard…

Recherche la vérité dans la méditation et non dans les vieux livres poussiéreux. Recherche la lune dans le ciel et non dans l’étang.

Proverbe persan que j’avais envie de partager…

Je vous ai joint une petite vidéo assez simple que j’ai tournée au moment de mon départ de Slettnes en kayak …

Arrivée dans le port de Mehamn...

Arrivée dans le port de Mehamn...

Photo qui illustrera l'arcticle dans la presse norvégienne...

Photo qui illustrera l'article dans la presse norvégienne...

Sletness-Mehamn en kayak…

12 juin 2012
Sombre comme la mer de Barents...

Sombre comme la mer de Barents...

La pluie a bercé ma nuit mais les sens  toujours en éveil je dormais en tentant d’écouter la houle du large. La distance à faire n’est pas énorme 40km en faisant du raz cailloux où alors 20 en traversant les fjords. Dormir, il faut dormir… 5h45 je me prépare, réactive le feu, le vent est devenu une petite brise. Les jeunes dorment encore, hier soir j’ai dû leur souffler dans les ouïes pour qu’ils fassent le silence. Difficile pour l’urbain de bivouaquer ! Ils voulaient assister au départ mais ils n’auront pas eu l’oreille assez fine pour m’entendre partir ! C’est vrai le « cabochard »  n’est pas des plus tendres mais entre vous et moi je n’ai pas la vocation d’être assistant de maternel !!! Je m’élance, c’est toujours un sacré moment, n’ai-je pas mis la barre trop haute ? Suis-je à la hauteur ! L’instant présent, il n’y a que ça qui compte. Je m’applique, je sors de la baie et la houle du large me berce, j’ai la boule au ventre… Soudain j’entends souffler dans mon dos : Jo Zef tu ronfles ? Encore des bruits ! Une troupe de phoques m’accompagne à distance. Les guillemots sont curieux et ne cessent de me raser, des canards que je ne connaissais pas sont plus prudents. Je prends la cadence, je rentre dans mon histoire, comme une chape de plomb qui s’envole, je laisse à terre toutes les futilités des hommes. Je pagaye et c’est tout. Une baleine sans doute, au large envoie son grand souffle, j’aime la grandeur de ces lieux où l’homme devient ce qu’il doit être, un simple atome ! Je prends le cap plein Ouest, le courant me met sur un tapis roulant, j’avance comme un avion ! La côte s’éloigne et au milieu du fjord je serre les fesses, un simple fétu de paille qui bouchonne sur immensément grand. Des marsouins viennent à ma rencontre, j’avance toujours. Le premier promontoire est passé, par prudence je le prends large je ne voudrais pas être embarqué par une lame de fond. Un deuxième fjord à traverser et je serai à l’abri. Je bifurque, je suis en eau calme, ouf je suis heureux d’avoir coupé. Tranquillement je pagaie, les maisons multicolores de Mehamn se devinent. Sur la falaise du comptoir de pêche un véhicule tout terrain me fait des appels de phare. Tina et Ruan m’attendaient. 3h45 après mon départ je pénètre le port de Mehamn, j’avais prévu 8 heures !!! Les jeunes arrivent, ils n’auront pas vu non plus l’arrivée… Je leur souris comme si rien ne s’était passé, d’ailleurs c’est déjà du passé… Demain le départ vélo sera donné pour la partie 2. Pour l’instant il faut tout ranger, et préparer le vélo…

A pluche.

Au pays des nuits blanches…

11 juin 2012
Retrouvaille sur les bords de l'océan Arctique...

Retrouvailles sur les bords de l'océan Arctique...

Le plafond est bas, le bimoteur Dash en a certainement vu d’autre, voler au-delà du 71° Nord par toutes les saisons ne doit pas être toujours de tout repos. L’escale de Vadso est annulée trop de brouillard. En rasant l’océan je détecte une forte houle, je rentre doucement dans le vif du sujet. Mehamn airport, je suis le seul passager à descendre ! Oui c’est la saison touristique qui commence, je crois ! Robin et Nicolas m’accueillent… De l’été je me retrouve subitement en hiver, 6° un vent de Nord-est pour 15, 20 nœuds et des beaux restes de névés. Le « bivouac » de ce soir est d’un grand luxe, nous sommes chez des potes, Tina et Ruan. Elle est suisse alémanique et lui sud-africains, de 2008 à 2010 ils ont traversé l’Europe de Mehamn au sud Thessalonique en Grèce. Trois ans de balade entre terre et ciel, pas de sponsor, pas de média, pas de bla bla, un vrai voyage de l’intérieur. Rêve accompli, Ils sont revenus s’installer à leur point de départ et tente d’attirer les « vacanciers » ! Le Cap Nord est à 450 km plus à l’Ouest, ce nid à touriste attire le monde entier, ici à Mehamn seul l’égaré passe. Pourtant si vous déployez une carte vous vous apercevrez assez rapidement que le  cap le plus nord de l’Europe continental est vraiment la péninsule du Nordkinn, où nous nous trouvons. Ma chambre donne sur le port et en face je devine la houle qui frappe, de toute les manières tout à l’heure nous allons monter nos tentes au pied du phare Slettnes situé à 25km d’ici. Doucement à pas de loup je vais rentrer dans mon rêve. 5h30 et la nuit n’est pas encore passée, je crois qu’elle a loupé le rendez-vous.

Merci à tous les messages que j’ai reçus suite à l’émission Échappées Belles en Corse.

PS : Jo Zef est démoralisé on ne l’a pas vu à l’image : « Soupiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir ! »

Du rêve vers la réalité…

9 juin 2012
Promis je reviendrais...

Promis je reviendrai...

Je caresse la coque de mon bateau, une dernière vérification du mouillage, je le sais, il le sait, on va se séparer quelques mois. Véro m’observe, elle le sait aussi ! Le vent d’Ouest est au rendez-vous, il ne pouvait ne pas être là. On se cause, on vibre ensemble depuis si longtemps ! Il me promet de ne pas trop secouer le Cabochard, je lui donnerai des nouvelles de son cousin éloigné en mer de Barents … Tout est en place, l’odeur des vernis tout frais, sera la fragrance de départ. Le rêve se réalise, quel privilège d’aboutir à mes plus forts désirs. L’aéroport a retrouvé son activité estivale, les scandales chaussettes sont de retour avec les « moi j’ai fait la Corse » saison 2012 ! Ma main ne peut  décrocher celle de Véro, encore de l’eau salée dans mes yeux ! Pourtant je me suis douché !!! Femme d’aventurier est un rôle pas donné à n’importe qui. Vivre l’adversité fait oublier l’angoisse, mais pour celle qui est la seule à communiquer avec moi, c’est un travail de grande sagesse. Depuis plus de dix ans elle a su décrypter ma voix qui tremblait, elle a su comprendre que mon corps était dans la lutte. Ses mots ont toujours étaient précis et mes maux se sont apaisés… Stéphanie, la stagiaire Bout de vie régionale est aussi au départ, une sorte de famille de bouts manqués…

Je suis au pied de l’avion, je touche une dernière fois la terre corse en lui promettant de tout lui raconter à mon retour. Le vol est toujours aussi merveilleux. Mon bateau, si petit de là haut, semble me faire un « coucou », sacré Cabochard ! La houle d’Ouest rend la côte majestueuse. Le phare des Moines, cap Sénétose, golfe du Valinco, les îles Sangunaires, la Scandola… A pied, en bateau, en kayak, sous l’eau, les souvenirs ressurgissent…  La phase A est bel et bien finie, j’y ai laissé moins d’énergie qu’avant, mais quand même encore un peu. Démarcher, « vendre » le projet, tout un programme que je gère pas trop mal. Par ce billet je tiens à remercier tous ceux qui ont accepté une fois de plus de me soutenir. Merci du fond du cœur. Merci à vous tous mes amis, de vos témoignages de sympathie. Du Canada à l’Ukraine, du nord au sud de la France, amis proches, connaissance d’un jour, vos témoignages m’ont énormément touché…

Robin et Nicolas qui ont traversé l’Europe avec le fourgon sont bien arrivés à Mehamn, il ne me reste plus qu’à être patient et de saut de puce en saut de puce je serai sur zone dimanche en fin de journée…

Ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin qui y mène.

PS : Pour le fan club de la mascotte, vous risquez de l’apercevoir sur le petit écran dans l’Emission : Echappées Belles en Corse. A pluche.

« Olla » la belle californienne débarque dans ma vie !

10 avril 2012
Pinareddu encore calme!

Pinareddu encore calme!

Drôle de copains ceux-là, ils m’ont mis dans les pattes cette belle californienne et c’est le coup de foudre ! Ca commence à Bastia : Pierre-Jean et Franck m’appellent : « Elle vient d’arriver, elle t’attend. » Je me ronge le frein et si je m’étais lancé trop vite et ce si ce n’était pas elle ? Un grand silence, on est face à face. Mat de peau, elle est le mélange de l’aventure et du sport de haut niveau. Galbée, racée, c’est sur qu’on fera un beau couple, mais il y a Véro ! Comment lui dire, je sais qu’elle se doute un peu mais quand même. Je m’approche je n’ose la toucher, le silence est lourd. Je ferme les yeux et pense déjà à nos vies futures communes… Je vous présente « Olaa ». Jo Zef est sceptique ; va falloir se mettre à l’anglais : « Pan-Cake, honey .. ! »

Enfin !!!! Mon Vélo Tout Chemin vient d’arriver ! Eh oui, qu’aviez-vous pensé au juste ????!!!! (En tous les cas, la mascotte était pliée en deux en imaginant vos têtes !!). Je vous présente donc, le Specialized aventure, avec tout l’attirail, sacoches et matos supplémentaires au cas où. Le magasin Cycle Orsini s’est mis en quatre pour m’expliquer, les manipulations en cas de pépin. Changer un maillon de chaîne, remplacer un rayon, échanger une mâchoire de frein… Mécano vélo en une leçon !!! Je ne sais plus qui disait : « La différence entre un enfant et un homme c’est le prix des jouets ». Je retrouve mon âme de gosse ouvrant son paquet. L’effet passé il faut se mettre au travail. Une petite sortie ce matin, test grandeur nature, pour sentir la bête et surtout pour tout vérifier. Je cale les affaires et essaie de trouver la bonne place à chaque chose ; un casse tête qui devra devenir une routine. Le vélo à lui seul pèse seulement 10 kilos ce qui est une performance pour ce style de VTC mais les sacoches biens garnies le rende « obèse » et je vais devoir transporter  40 kilos ! Le départ est une petite côte de 1000 mètres qui me met de suite dans l’ambiance. Mon cerveau est toujours formaté en « mode course » et je pressens une longue journée, douloureuse mentalement. Effectivement chaque carrefour est un repaire et je m’efforce d’oublier mes moyennes pour me caler sur un rythme endurance. Ce n’est pas une course qui m’attend mais la traversée du vieux continent, Nord-Sud ! Je mouline, tout est bien calé. Le bonheur du vélo neuf c’est son silence, rien ne couine, tout est nickel, seules les jambes donnent le tempo. Mes yeux n’arrivent pas à se décoller du « juda » qui me donne ma vitesse, je dois penser voyage…

1h40 de moulinage et je fais un premier arrêt chez Jean-Luc le graphiste de l’association, on partage un stick de café et un petit gâteau, (Jo Zef tire un peu la gueule, partager une friandise est une épreuve gigantesque à surmonter !!! » Je reprends la route, je me suis fixé un aller de 50 bornes, « yakapedaler » ! Pinareddu, le cliché vacances : plage de sable blanc, eau cristalline, un attire-touriste ! Assis sur le plancher de ce qui sera une paillote à la mode d’ici quelques jours, j’hydrate ma semoule. C’est vrai que le bonheur c’est simple, une plâtrée de bulgure et on peut refaire le monde ! Des gentils vacanciers, « oui y en a ! » m’interpellent, vu ma dégaine ! Non je ne viens pas du bout du monde, juste de l’autre côté de l’île, une préparation à un périple que je détaille… C’est bien la tchatche, mais il faut retourner à la maison. Bien repu, je reprends ma « pédalerie », cette route m’est quasiment inconnue et je m’en mords les « pneus » de l’avoir prise. Tous les fadas en mal de rallye se sont donnés rendez- vous sur mon chemin et je peux vous dire que je serrais les fesses ! Le retour me semble interminable, je me suis basé sur une sortie route et non endurance et la fringale me coupe les jambes ! « Je me passerai de vos commentaires la mascotte ! Une est déjà coupée, je sais !!! ». Un copain de peloton me croise et éclate de rire quand il voit mon engin. La dernière fois sur la course de Palombbagia on avait affiché une moyenne de 32,24 km/h avec des côtes assez raides, c’est sur qu’aujourd’hui je suis passé dans la catégorie des semi-remorques…

100km au compteur pour une moyenne de 18,5km/h. Le résultat est à la hauteur de ce qui va m’attendre, j’ai encore du boulot pour tout peaufiner…

Ma belle californienne se nomme « Olla Vaapa » qui veut dire en finnois : « Être libre »

A pluche !

Départ le 12 juin.

3 avril 2012

IMGP4410.JPGweb 1