A lire par dessus la jambe

19 novembre 2010

Libertas 2 pages 48 - 49

Si vous êtes passé par Bonifacio vous avez du voir ce livre au nom de « Libertas » qui est la devise de ma commune qui me va si bien il parait !

Cet ouvrage est la rencontre d’un groupe d’amis qui avait envie de présenter la cité des falaises sous un autre angle.

A mon grand bonheur cette double page.

Certaines lettres aux jambes longues ont été amputées mais tout de même compréhensible.

( pas très fort en informatique je n’ai pas réussi à amputer les lettres) donc a vous de l’imaginer ou d’agrandir l’image par un clic droit et suivre le menu.

Voici un texte à lire par-dessus la jambe.

Oui les jambes des lettres ont disparu. Et c’est voulu : pour vous démontrer que même handicapée d’une partie de son corps une lettre, reste vivante et performante.

Il en est de même  de ce cormoran, bien connu des bonifaciens, il plonge, il nage, il pêche et vit comme si de rien était. Et il n’est pas seul. A l’exemple de Frank Bruno, qui unijambiste, se permet de plonger, escalader voire même traverser à la rame les océans. Et de conclure comme Sénèque :  » Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’on ose pas, mais parce qu’on ose pas qu’elles sont difficiles.  »

la conception-rédaction de l’ouvrage revient à Alex Rolet. Idée et Impulsion : Frédéric Verrons ; Coordination : Florence Teuwen ; Adaptation anglaise : Evelyn Taylor.
Les photographes participants : Marc Debatty ; Philippe Jouanon ; Ralph Mitterbauer ; Jean-Philippe Poli ; Marcel Veelo ; Frederic Verrons ; Eric Volto.

Le massacre du thon rouge en Méditerranée continue…

17 novembre 2010
Un bateau senneur de thon rouge.

Un bateau senneur de thon rouge.

Le point sur la pêche au thon rouge en France, des quotas au marché noir…

Le ministère de la Pêche, les ONG et les thoniers sont dans les starting-blocks pour la réunion de la CICTA qui a débuté aujourd’hui à Paris . Quelques jours avant le début de cette réunion au cours de laquelle les quotas de pêche mondiaux doivent être rediscutés, Greenpeace milite déjà à la barre de sa «thonmobile», tandis que le gouvernement aurait fermé les yeux sur un dépassement des quotas.

Les populations de thon rouge s’épuisent en Méditerranée

Revendu à prix d’or pour être transformé en sashimis (80% des prises sont destinées au marché japonais), le thon rouge de l’Atlantique, qui gagne les eaux méditerranéennes pour se reproduire, est victime de son succès: même s’il est difficile d’évaluer précisément la quantité de thons encore en vie, l’âge de capture des poissons, de plus en plus précoce, et la quantité des prises amènent les scientifiques à penser que le stock est près de l’épuisement. En 30 ans la diminution de l’espèce a dépassé les 85%!!!

La généralisation de la pêche à la senne, qui consiste à enfermer les bancs de poissons dans de très larges filets, a contribué à affaiblir considérablement la quantité de thons nageant en Méditerranée. Les poissons sont ensuite transférés dans des fermes d’élevage, où ils sont engraissés avant d’être abattus et vendus. Pour les nourrir c’est encore un autre massacre dans la réserve océanique d’antarctique.

Savez vous comment les bancs de ses pauvres thon rouges sont repérés? Par des systèmes d’infrarouge par satellite. Et oui, aucune chance de s’en sortir, après le passage de l’un de ses bateaux c’est le vide total.

Faire respecter les quotas

Pour préserver le thon rouge,des quotas de prise ont été instaurés par la Cicta et la commission européenne Au niveau mondial, le quota de pêche pour 2010 est de 13.500 tonnes, dont 2.012 tonnes pour la France (environ 15%). Ce quota concerne les dix-sept thoniers senneurs français pêchant en Méditerranée subventionné en partie par l’état!!!

Pour contrôler les prises, la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA), au ministère de l’agriculture et de la Pêche tient un registre. «Quand un navire capture des thons, il en informe la DPMA, explique un coordinateur Il donne un relevé avec une estimation de la quantité capturée et demande une autorisation de transfert précisant dans quelle ferme, dans quelle cage et à quel moment le poisson sera transféré. La DPMA a 24 heures pour donner son accord ou refuser, le temps de vérifier où le bateau en est de son quota. Une fois atteints les 80%, le navire est fermé à la pêche», précise Etienne Jarry.

Mais je vous rassure tout cela est théorique, pour être très souvent en mer motus et bouche cousue, en plus rajoutons  les chalutiers asiatiques qui vident la Méditerranée sans aucun contrôle.  Les gouvernements nord africains ferment les yeux pour des pots de vin honteux et la nature pour une poignée de dollars paye l’addition.

Des observateurs sont envoyés sur zone mais ces intellectuels sont ils intègres, sont ils réalistes, sont ils assez filous pour détecter les magouilles en eau internationale, sincèrement je ne le crois pas.

50 nations sont réunis en ce moment même pour débattre d’un sujet qui a été mis en page avec de belles courbes de statistiques faites par des gens qui ne sont pas sur le terrain ou pire qui croient l’être. Je sais de quoi je parle, je fréquente régulièrement ce style de technocrates de la nature qui confondent trop souvent quota officiel avec réalité des pilleurs des mers.

Un coup de gueule de ma part sur un domaine que je connais par cœur puisque c’est mon refuge et j’ai la prétention  de dire que  je le  fréquente depuis pas mal de décennies !

Quoi faire à votre niveau ? Boycotté tous les produits issus de la pêche industrielle non respectueuse et favoriser  l’artisan local si vous avez la chance de vivre au bord de mer, boycotter tous les produits de la mer asiatique et si vous êtes de temps à autre en mer dénoncer les pilleurs de notre patrimoine aux autorités (Sémaphore, gendarmerie maritime, douanes maritimes affaires maritimes, marine nationale).

Mon témoignage ne servira certainement à rien mais un océan n’est qu’une multitude de petites gouttes d’eau…

Réagissez !!!

Des pieds et des mains…

2 novembre 2010

Des pieds et des mains...

Des pieds et des mains...

La 9ème édition de la Route du Rhum-La Banque Postale s’est lancée depuis Saint Malo le 31 octobre à 13 heures 02 pour un départ unique de tous les concurrents.
Devant les étraves des 87 bateaux inscrits (un record de participation), un parcours de 3510 milles (soit 6500 kilomètres environ) jusqu’à Point à Pitre en Guadeloupe. Des milliers de bateaux suiveurs encore plus de monde à terre et après cette tourmente humaine ils vont se retrouver seuls avec leurs voiliers. Véritable sprint à travers l’Atlantique, la Route du Rhum, qui a lieu tous les quatre ans, reste la course de tous les records. Marquant les esprits dès sa création, en 1978, sa légende n’a depuis cessé de grandir et le prochain “Rhum” ne faillira pas à sa réputation.

Plusieurs catégories.

En premier les formules 1 des mers Catégories Ultimes des multicoques de 60 pieds ou plus sans limitation des tailles qui sont fait à la base pour être en équipage et battre des records, là il y aura le skipper de la toile à n’en plus finir et une météo à savoir déjouer.9 marins

Une course de tactique et d’audace car gérer 600m2 de voile seul c’est titanesque.Le routeur à terre est interdit donc du flair à avoir en lisant les cartes météo.
Un faible pour Franck Cammas

Les multi 50 12 marins sur des bateaux rapides puisque multicoques mais plus petits que les ultimes mais tout aussi physiques et délicats à gérer

Même si il n’est pas favori mon coup de cœur pour Jean-François Lilti sur citoyensdumonde.net.

Pour trouver des financements il a fait naviguer des gens choisis par rapport aux dons versés pour sa transat. Original et ludique.

Les mono coques entre 39 et 59 pieds catégorie Rhum 11 marins

Une bataille rude pour de bons marins qui n’ont pas encore gouté aux grandes transat. Mon coup de cœur pour un voisin sarde sur Vento di Sardegna. Il est skipper professionnel mais n’a jamais navigué en solo. Sa première grosse course et une rage de victoire d’ailleurs il est en tête pour l’instant.

Puis le gros de la course les classes 40

46 inscrits sur des monocoques rapides mais demandant des réglages pointus et surtout un choix de route qui va définir le classement.

La mon gros coup de cœur pour Damien Seguin sur « Des pieds et des mains »

Né avec une main amputée il se bat dans le monde de la voile pour passer de l’handisport à la vraie course au large contre tout le monde. Plus de chichi face aux cadors. Un mental en béton un bateau absolument pas adapté et l’envie de donner son meilleur. Il avait été contesté sur la solo du Figaro mais là les organisateurs ont pris le risque de le laisser prendre le départ.

Donc une course à suivre avec déjà des surprises et des abandons.

La course en direct.

Bonne mer à tous et que les dieux des mers vous « prothésent »!

Face à l'océan, plus de différence...

Face à l'océan, plus de différence...

Héros ou juste vivant ?

24 octobre 2010

La mer  est ma passion, je dirais ma vie tout simplement car les passions sont éphémères et destructrices.

Je prépare mon bateau à affronter l’hiver, je ponce, je mastique, je peins, un œil dans le fond de la cale, pourquoi je m’arrêterais en  plus il fait beau et chaud, je suis seul et mon esprit part en mer celle à qui je dois tout.

Une visite, un copain qui lui aussi a un bateau un peu plus loin, médecin à la retraite passionné de philosophie, je fais un break.

Tu crois que des gars comme toi vous êtes des surhommes ou juste des gens qui aimez avant tout la vie ?

Surhomme surement pas, aimer la vie ? Ah oui !

Il y a deux cas de figure après un drame, ou il te décuple ton envie de vivre ou alors tu tombes en bas du gouffre.

On nait avec, c’est dans les gènes.

On parle de Thierry Corbalan bien sur, ici en Corse tout le monde a suivi son parcours et j’entends beaucoup de choses sur son exploit. L’aurait il fait sans son accident ? Surement pas.

Pour moi aussi je n’aurais pas enchainé toutes ses aventures.

Alors surhomme ou vivant ?

Je crois qu’on a trop failli perdre le droit de vivre et du coup on a plus envie.

Tant mieux pour celui qui n’a pas eu besoin de ça pour bouffer la vie par les deux bouts.

Un bout de chair en moins un bout de vie en plus.

Prenez 5’20 pour vous imprégner de  cette musique, prendre l’énergie du Pacifique et suivre un amoureux de l’océan avant tout. Ce n’est pas un surhomme mais juste un mec qui a failli ne plus jouer avec les vagues.

Juste 5′ avec lui et bonne semaine

Nomade toujours et encore…

14 octobre 2010

Une passe en impasse!

Une passe en impasse!

Ce n’est plus une averse mais des tonnes d’eau qui se déversent sur ma tente, le vent redouble de violence et pour fignoler le tableau la foudre s’en donne à cœur joie .Je tourne et me retourne dans mon duvet mais je m’en fous demain si il y a du vent je ne bouge pas d’un millimètre…

Mais ce n’est pas un remake du Yukon mais juste un break bien mérité.

Depuis la fin aout retour de mon pèlerinage au grand nord je n’ai pas eu de répit, attention ce ne fut que du bonheur mais ma vie privé je l’avais mise en sourdine. Donc retour au nomadisme tant chéri.

Immaqa trémoussait de repartir et nous donc! Plusieurs jours de « mangeaille » bien réparti pour le poids dans le kayak et un peu de matos pour rester plusieurs jours loin du bercail et à nous l’aventure. Jo Zef vérifie pour la énième fois que la poêle à crêpe soit bien à bord et vogue la galère. Pas de bulletin météo pour raison de gréve mais peu importe nous on veut du grand large côtier!!!

Le vent est dans le bon sens mais les nuages eux annoncent une rotation, alors il ne faut pas tarder, la houle commence à arriver d’ouest les montagnes s’assombrissent et vers midi ça pète de tous les côtés, on serre les fesses et normalement encore 3 petites heures et on devrait arriver dans notre repaire de corsaire.

Ici pas de réseau téléphone donc la paix, pour la connexion je dois escalader le haut des cailloux juste pour donner ma position à ma « Vrai » et un p’tit mot pour vous mais rien d’autre. 3h pour un bon marcheur  pour rejoindre une « presque  » route en terre et assez éloigné du sentier pour ne pas être débusqué.

La houle est de plus en plus forte et la minuscule passe est blanche d’écume, il faut se caler entre deux lames pour espérer passer, comme sur les montagnes russes « Immaqa » beach sur la minuscule plage de sable. Enfin le calme, en deux temps trois mouvements le camp est monté, pas de trace d’ours où de natifs ivres, ouf on ne sait jamais.

Le ciel s’assombrit et la pluie s’approche…

Quelle nuit, on aurait dit des paparazzis en furie, des flashs en continue , j’avais prévu le coup et détendu la protection de mon hiloire sur le kayak qui est en toile et ce matin j’avais récolté au moins dix litres d’eau douce, on ne sait jamais, si on reste bloqué plusieurs jours.

Finalement le ciel se dégage et le vent d’ouest pointe son nez, pas une tempête mais un petit force 5 qui amplifie l’effet de la houle, la passe est bloquée ainsi que ses habitants.

Je vais essayé de ne pas toucher à la cambuse alors je pars à la récolte de bigorneaux et de salicorne appelée aussi haricots de mer.

Un bon repas diététique sans altérer les 8 jours de cambuse. De cailloux en cailloux je scrute l’horizon et ces moments de solitude me ramènent sur la grande rivière. Je me sens serein, la solitude me rassure, me calme et m’apaise. Ce matin j’ai voulu prendre un peu la température du monde et ai branché mon poste de radio. J’ai de suite coupé.

Le vent est là et je ne vais pas bouger. Juste vivre l’instant présent. Ce qui me rassure c’est que de temps à autre je rencontre au bout du monde un autre gars comme moi, oh c’est pas tous les jours mais ça arrive et c’est bizarre, ça me réchauffe le cœur de savoir qu’on y est une petite poignée à avoir la même vibration.

La journée s’égraine sans course contre le temps, elle prend une autre symbolique, une prière à notre créateur. Je sais pas qui c’est mais en tout cas chapeau, les blocs de granit qui surplombent la Méditerranée depuis des siècles ça c’est sur c’est un sacré architecte le gars.

Demain est trop loin alors de là bas au milieu des éléments je vous envoie plein d’énergie positive et si vous le voulez ce soir coupez la télé et regardez dehors elle montre le bout de son nez, qui donc ? Mais la lune et peut être vous y verrez un grand gamin avec une mascotte dans ses bras qui rêve …

A pluche

En iyi dileklerimle Cabochard…

5 octobre 2010
Un petit chez soi...

Un petit chez soi...

Après lui avoir passé sa couche de suie sur ses trois pales en bronze, il lui donne une dernière caresse, il est enfin prêt à prendre la mer.

Ce matin les infos du poste donnent des mauvaises nouvelles du Québec qui est au bord de la guerre civile, certains français pleurent la mort du général De Gaulle, Armrstrong et Aldrin sont prêts à quitter la lune pour rentrer sur terre. Octobre 1970 ici à port St Louis du Rhône l’actualité est toute autre, un beau bateau en bois va être mis à l’eau.

Le Maître charpentier de marine Caccutollu vient de passer plusieurs mois à l’ajustage de morceau de bois:

Bordées, étambot,galbord, goussets, membrures… Pas de plan, juste un seul gabarit qui s’appelle le Saint Joseph (Encore un coup du hasard, hein la mascotte!) qui sert de la proue à la poupe à donner naissance au « pointu » appelé aussi « barcasse marseillaise ».

Les armateurs sont là un peu émus sans doute, Gilou est accompagné de son épouse Caline, quelle beau prénom pour une propriétaire d’un vrai bateau.

Pin de Douglas, chêne, acajou, teck sont les essences du Cabochard…

Un petit garçon lui à bientôt 6 ans il est déjà un peu casse cou, quelques os brisés à son actif pour ce révolté de naissance…

Dans le port plus que centenaire de Menton dans les Alpes-Maritimes il devient la référence : c’est le pêcheur de thons. Dés la fin aout ils écumeront le grand large et de coup de vent en tempête l’heureux propriétaire malgré des pêches miraculeuses s’en sépare et le voilà arrivé dans ma famille, la plongée sous marine sera sont nouveau rôle et puis un gamin qui grandit et qui monte à bord du haut de ses 12 ans et de plongée en plongée il devient comme un cousin.

Je pars sous les drapeaux à 18 ans, cela fait déjà quelques années que j’ai quitté l’école pour la vie active, ça c’est sur la mienne est active, je suis infatiguable mais vous connaissez la suite un avion de chasse me broie en partie la jambe droite…

Il était en vente… pas mon pied mais le Cabochard ! Mais me voyant tourner en rond on me demande de m’en occuper et doucement on devient complice de cousin on passe au rang de confident.

C’est mon sanctuaire où je pars dans mes rêves, ici personne ne me voit pleurer, personne ne voit à quel point je suis altéré par cet accident qui m’a rangé au rang de handicapé, pire je suis Grand Invalide de Guerre, juste moi qui ne supporte pas les uniformes !!!

Et puis le club de plongée familial grandit et les jours de grande affluence il est réquisitionné, j’en suis le responsable et deviens teigneux quand quelqu’un l’écorche avec sa ceinture de plomb ou avec une bouteille mal amarrée.

Le reste du temps je maçonne et oui c’est mon métier aussi et malgré des plaies qui me bouffent le moignon je bosse comme un dingue comme si je sentais qu’un jour je partirai.

Presque tous les soirs je passais à bord et dépliais la grande carte de Méditerranée en m’y inventant un long voyage.

Je plaquais tout un jour de juillet 92, un coup de gueule de plus qui me faisait prendre en main mon destin, je laissais tout en plan pour suivre mon bout de vie d’aventurier.

Un seul ami le Cabochard, tout le monde sans exception me traitait de fada, mais je m’enfuyais, Monfreid et Moitessier m’appelaient de leur étoiles et me donnaient la force pour écrire ma propre « légende ».

Il devenait ma résidence principale et nous devenions les Cabochards, il était le chef et moi son matelot …

Et si on remontait le canal du midi ! A Toulouse demi tour pas assez de sel dans le cassoulet retournons en mer, la vraie, celle qui fait trembler ceux qui y mouillent leurs quilles.

Une tapas en Espagne pendant un an, quelques corsaires de Gibraltar nous demanderont de renflouer une épave, les autorités du Maroc nous ont pris pour des trafiquants, l’Algérie nous à mis à la porte, la Tunisie nous pillera le bord (soupir) et puis une glissade vers l’orient, Malte sous un soleil de plomb avec un record à bord de 48°, la Sicile qui nous accueillera les bras ouverts, enfin la Grèce et ses trésors sous marins, promis je n’ai rien touché, euh enfin je crois, je me rappelle plus en fait ! La Turquie où on apprend la langue et les coutumes et surtout je me réconcilie avec l’islam, L’Albanie qui comme l’Algérie nous refuse son accès, la Croatie en pleine reconstruction, encore le sud de l’Italie avec la fameuse coupe du monde 98, je n’aurais jamais pensé que le jeune basque que je voyais se déchainer derrière l’écran se déchausserait régulièrement pour nous rendre visite…

Et puis la Corse terre de mes ancêtres et puis je repars dans mes rêves car ne croyez pas que pendant ce voyage je n’invente pas d’autres projets, un truc de plus, je monte un dossier de sponsoring pour mettre mon Cabochard sur le bateau d’un milliardaire que j’avais fait plonger dans mes jardins secrets et qui m’avait promis un coup de main si j’avais besoin, je lui demandais qu’avec son immense remorqueur aménagé il nous amène en Alaska, et oui déjà à l’époque, je voulais descendre la cote ouest jusqu’à Panama et remonter par les water ways pour rejoindre NewYork… Un voyage d’au moins trois ans mais la vie en a décidé autrement.

De ce petit bateau plein de choses ont commencé : une association, des projets d’expéditions les plus folles et souvent dans mes baroudes je m’inquiète pour lui.

Octobre 2010 il souffle ses 40 ans…

Un jeune encore plein d’énergie.

Je lui dois ma reconstruction et ensemble nous nous sommes forgés un sacré caractère de Cabochard.

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme.Ta ta ta !!!

Un bout de vie à bras-le-corps…

29 septembre 2010
rencontre de deux légendes...

rencontre de deux légendes...

Perdre ses deux bras n’est pas une mince affaire à gérer!

Thierry Corbalan fait partie de ses hommes dont la force et le courage semblent inaccessibles.

Pourtant Thierry avant d’être un athlète de haut niveau est un homme de cœur ce qui fait la différence.

L’année dernière vous devez vous souvenir de sa traversée des Bouches de Bonifacio à la nage en mono palme, une « baignade » de 5h 35′ dans l’un des endroit les plus tordu de Méditerranée.

Il était tellement bien à l’arrivée qu’il semblait en redemander. L’info avait fait le tour du monde et de Russie à la Turquie des Usa au Brésil il démontrait que rien n’était impossible. D’ailleurs il a fait des émules puisque Philippe Croizon quadri-amputé a suivi son sillage en réalisant la traversée de la Manche à la nage il y a quelques jours.

Cette année encore, il a prit un projet fou« à bras le corps » un nouveau défi  pour un homme amputé des membres supérieurs , n’est ce pas?

Il va tenter samedi 2 octobre la traversée à la nage en mono palme des Bouches de Bonifacio aller retour soi environ 30 km.

Si vous désirez assister à son aventure rendez vous à Piantarella sur la commune de Bonifacio à 7h, son retour sera en fonction des vents et des courants, mais  l’estimation serait vers les 17 heures.

La semaine dernière le 8éme stage de plongée sous marine Bout de vie avait lieu et en une semaine ces frères et sœurs de vie ont réalisés que les limites n’étaient définies que part l’intéressé lui même et non par une tierce personne.

D’ailleurs pendant que nous bullions Franck Festor du premier stage et son camarade Hervé Keiff réalisaient un magnifique tour de France en Tandem eux aussi ont démontré que malgré une différence on pouvait se réaliser en tant qu’homme à part entière.

Nous vous attendons nombreux et nombreuse au lieu dit de Piantarella samedi 2 octobre à partir de 7h.

Comme dirait la mascotte Jo Zef que Dieu vous prothèse…

Extramerestre!

26 avril 2010

Ici il n’y a pas d’autoroute, ici il n’y a pas de feu rouge, ici il n’y a pas de Mc Donald, ici il n’y a pas de grand magasin, ici il n’y a pas de parcomètre, ici il n’y a pas de théâtre ou cinéma, ici il n’y a pas de palace, ici la vie est paisible, ici l’essentiel c’est tout simplement vivre avec le temps, temps de vivre, temps d’attendre, temps d’entendre, temps d’écouter, temps de penser, temps d’aimer, temps d’être.

Rudesse rime avec tendresse, extrême avec poème, brise de mer avec tempête amer…

Balade intime de mon chez moi, pour certain le coin est un désert, pour moi c’est mon essentiel « Cabochard » que je suis ! Si je vous fuis par moment ce n’est pas que je ne vous aime plus mais c’est que là bas on a des choses à me raconter ! Vous ne les entendez pas ? C’est que vous tenez encore une amarre, larguez là et vous entendrez tous les secrets du large. Se dépouiller s’est s’ouvrir à l’inconnu.

Bonne mer…

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Rejets illicites d’hydrocarbures au large de Marseille

24 avril 2010

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Un cargo ne peut naviguer à vide donc quand il n’a pas de marchandise il remplit ses cuves d’eau de mer et se doit (loi maritime) de les vidanger dans des ports de commerces. Bien sur ces cargos transportent toutes sortes de marchandises leurs cuves sont souillées et l’eau contenue polluée, la vidange effectuée a un coût et les plus « pourris » n’hésitent pas à dégazer aux larges des cotes plutôt que d’utiliser des structures payantes et souvent longues. La course aux temps est imposée par des armateurs peu scrupuleux et les capitaines venus de pays pauvres qui sont sous-payés acceptent sans hésiter de ballaster en mer.

Un cargo a été pris jeudi après-midi en flagrant délit de rejet illicite d’hydrocarbures dans les eaux territoriales françaises au large des Bouches-du-Rhône, a-t-on appris hier auprès de la préfecture maritime de Méditerranée. Le navire a été dérouté vers le port de Fos-sur-Mer pour y subir une inspection, alors que l’enquête a été confiée à la gendarmerie maritime de Port-de-Bouc.

C’est un avion « Polmar » de la Direction régionale garde-côtes des douanes de Méditerranée qui a repéré une nappe d’hydrocarbures de 22km de long et 20m de large s’étendant entre Toulon et Marseille, au sud de La Ciotat, et provenant du cargo « SDS Rain » battant pavillon italien.

Alerté, le parquet de Marseille, territorialement compétent, a ordonné le déroutement du « SDS Rain » vers Fos-sur-Mer, près de Marseille, ont précisé les Douanes et la préfecture de Méditerranée. Un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale et le patrouilleur de service public « Grèbe » ont procédé à ce déroutement. La vedette de la gendarmerie maritime « Maury » et les hommes du peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) ont pris en charge le cargo à son arrivée au port.

Le « SDS Rain » était parti jeudi matin du port de Fos-de-Mer à destination de la Turquie. Selon les Douanes, la surveillance aérienne a permis d’identifier en 2009 pas moins de 168 cas de pollution maritime.

Jo Zef et Immaqa au milieu des dauphins…

16 avril 2010

De retour au bercail je tombe sur une bande de copains, bien sur Jo Zef au grand cœur les invite à partager ses crêpes?!?

Et une crêpe pour Flipper, une!

A pluche