Courir ensemble ou les petits Suisses à Bonifacio ?!!

7 juillet 2009

Ok Jo Zef je ne vais pas encore les bassiner avec mes sorties vélo!!!

Demain grasse mat?

4h45 c’est bon?

Aie pas sur la tête la mascotte!!!

Qui c’est le chef ? Aie !

Ok Ok c’est toi…

Depuis dimanche une équipe de 14 petits Suisses ( pas les pots de yaourts mais les enfants!) sont arrivés à Bonifacio. Pendant une semaine ils vont être initiés aux joies de la mer.

Avec la mascotte nous sommes en train de leur reserver une belle surprise mais chut sinon ce ne sera plus une surprise.

La présidente Carole que j’ai rencontré en Suisse est à la tête de l’association « Courir ensemble » et les buts sont d’organiser des activitées pour des enfants atteints de cancer.

Quand elle m’a demandé de participer à leur séjour j’ai été de suite conquis par le projet, allez jeter un oeil sur leur site, pour certain vous n’aurez plus envie de vous plaindre.

http://www.courirensemble.ch/

Jo Zef range moi cette cuillére les petits Suisses se sont vraiment des enfants et pas des desserts!!!

Vis ce jour comme si c’était le dernier, fais des projets comme si tu étais eternel.

A pluche et chalut les romands !!!

Rencontre, echange, différences…

3 juillet 2009

Mais ne croyez pas que je ne fais que pédaler, j’arrive à faire autre chose…

Dans le cadre de l’association j’ai recu cet aprés midi une jeune femme qui depuis peu vient de rejoindre le club des « raccourcis ».

Un petit moment de partage je lui dévoile mes bouts de vie, elle me sussurre ses doutes, elle découvre une nouvelle vie et une fois de plus certain « fada » lui ont dit des horreurs : moignon trop long il faut réamputer ?!?!

Heureusement qu’elle avait compris la bétise du « spécialiste » et n’en a pas fait cas.

En quelques minutes je vois une chape oppressante se lever, je dois m’absenter quelques minutes car un pote à un probléme avec son bateau, je bondis sur l’annexe et pars à sa riscousse, je sens des yeux rivés sur mon intervention, on lui a dit des milliers de choses, mais là c’est différent elle le voit, à mon retour je lui rajoute: « Bientot tu le vivras !  »

Elle a suivi mes péripéties et malgré la peur de la nouvelle vie elle avait déjà compris que c’était possible.

J’attaque ! Et ça je sais faire ! : « 32 degrés à l’ombre et tu es en pantalon ? » Le regard change les yeux s’embrument mais je lui avoue que moi aussi j’ai mis du temps pour accepter de me dévoiler.
Les personnes vivent dans un miroir et le fait de nous voir ils s’identifient et sombrent dans la tragédie.C’est à nous à leur sourire et seulement aprés ils auront moins peur de notre truc en moins ou en plus !

J’ai mis du temps, mais je vis tellement naturellement ma différence que j’en ai fait un atout, un attrait et presque je suis jalousé !!!

« Non Jo Zef ne te coupe pas une patte !!! Tu as beaucoup de charme tout entier !!!! »

Aprés un aprés midi d’échange elle est repartie gonflée un peu plus avec l’envie d’effectuer le prochain stage de plongée Bout de vie.

La mascotte frime un peu avec une chevillaire supplémentaire en corail rouge s’il vous plait.

C’est dingue ce Jo, un clin d’oeil et elles tombent toutes à genoux ! Ouais Jo Zef à condition qu’il leur en reste un ! De quoi ?
Mais de genou !!! (soupir)

La vie n’est pas une lutte, ni un combat mais juste un présent…

A pluche Marie-Jeanne et que Dieu te prothése !!!

Lui…

24 juin 2009

Actuellement je consacre tous les aprés midi à l’entretien de mon vieux « pôte » le « Cabochard »
C’est que ça fait une « tirée » qu’on se connait !
32 ans au moins et avant que mon pére me le céde j’y avais essuyé quelques belles engeulades pour non respect du « yacht » !!!
Quelques décennies aprés c’est moi qui ronchonne si on le blesse.

Un vieux bateau en bois ça se chouchoute donc c’est sacré, je scrute chaque recoin à l’affut du moindre point de pourriture qui pourrait le blesser…
Donc je vais dans des coins retirés et je suis tombé sur mon premier cahier d’écriture en 1983, je venais juste d’être rapatrié en France et au lieu de « gueuler » l’injustice que je croyais vivre j’écrivais des mots de maux :

Entre autre celui ci:

Lui
Il est blessé
Il sait tout juste où
Certainement sur son corps
Mais surtout dans sa tête
Il sait qu’il ne sera jamais plus le même !

Il vivra comme avant
C’est eux qui l’ont dit
Il rira comme avant
C’est eux qui l’ont dit
Mais au fait, est ce qu’ils sont à sa place?
Non ! Et ça il peut le dire…

Du haut de mes 18 ans je me révoltais aussi de la sorte, le temps a passé et tout s’est transformé en force, en puissance, en endurance et dire que je me croyais mort.

A Pluche !

Ma liberté…

22 juin 2009

Dans mes entrainements vélo en longue distance mon esprit s’évade et des images me reviennent et s’en suivent des chansons qui me collent à la peau !
Serge Reggiani aurait pu la chanter pour le « Cabochard » que je suis ceci :

Ma liberté

longtemps je t’ai gardée

comme une perle rare.

Ma liberté,

c’est toi qui m’as aidé

à larguer les amarres,

on allait n’importe où

on allait jusqu’au bout

des chemins de fortune,

on cueillait en rêvant

une rose des vents

sur un rayon de lune!

Ma liberté

devant tes volontés

ma vie était soumise

ma liberté,

je t’avais tout prêté

ma dernière chemise

Et combien j’ai souffert

pour pouvoir satisfaire

toutes tes exigences !

J’ai changé de pays,

j’ai perdu mes amis

pour gagner ta confiance !

Ma liberté,

tu as su désarmer

mes moindres habitudes

ma liberté,

toi qui m’as fait aimer

même la solitude.

Toi qui m’as fait sourire

quand je voyais finir une belle aventure,

toi qui m’a protégé

quand j’allais me cacher

pour soigner mes blessures!

Ma liberté,

pourtant je t’ai quittée

une nuit de décembre.

J’ai déserté

les chemins écartés

que nous suivions ensembles,

lorsque, sans me méfier,

les pieds et poings liés

je me suis laissé faire,

et je t’ai trahi

pour une prison d’amour

et sa belle geôlière !

et je t’ai trahi

pour une prison d’amour

et sa belle geôlière !

http://www.greatsong.net/CLIP-SERGE-REGGIANI,MA-LIBERTE,17691.html
A pluche !

Est il absurde de désirer l’impossible?

19 juin 2009

Hier au BAC de philosophie l’un des sujets était:
Est il absurde de désirer l’impossible?

Comme vous commencez à le savoir mon niveau scolaire est trés basique mais pourtant j’aurais aimé être sur un banc pour répondre ceci:

Avant de se lancer dans les grandes palabres la premiére chose est de définir qu’est ce que l’impossible?

Mes experiences de vie m’améne à penser que l’impossible doit être une porte lointaine que l’on peut approcher que si on est déterminé et que l’on s’en donne les moyens.

Seuls nous mêmes dans une grande intimité pouvons definir si ce rêve est accessible ou pas, personne à notre place ne doit et ne peut designer l’impossibilité, notre ame elle seule sait ce qu’elle peut et doit faire, aprés tout les paramétres exterieurs ombragent l’huile essentielle de « l’impossibilté ».

Si on est determiné et que l’on sait raisonner, des petites lumieres surgissent dans un chemin parfois obscur, mais chaque fois qu’on trébuche c’est juste une main tendue qui nous oriente et non un renoncement, l’echec est bienfaiteur car si l’on arrive à le décortiquer il en surgit une graine d’espoir. Tout les grands malheurs de la vie qui me sont arrivés en vérité ne sont que des « panneaux d’indications » pour que je poursuive ma route où je desire inconsciement arriver.
J’ai réalisé des choses incroyables tout au long de ma vie et elles sont arrivées que quand j’ai compris qu’elles étaient possibles et que ce n’était que moi qui les rendais impossibles.
Vous ne connaissez qu’une partie de ma vie que j’ai dévoilé dans mon bouquin mais bien d’autres choses se sont réalisées car je l’ai voulu profondement, attention un caprice ou une jalousie ne peut être considérée comme un désir.

Rever à l’impossible permet de se dépasser est de commencer à s’ouvrir comme une rose dans un matin de rosée, depuis gamin je révais de grand
 » voyage-expedition » au bout du monde, 44 ans aprés je les réalise les uns aprés les autres.

Si seulement une fois on décide de prendre la route de l’impossible alors le reste devient moins obscure, aux temps des romains vous auriez dit qu’un jour des gens marcheraient sur la lune ils auraient été categoriques et vous seriez passé pour un hérétique et pourtant!

Donc il n’est pas absurde du tout de désirer l’impossible

Sauvetage un peu different !!!

2 juin 2009

Je quitte la Lozère avec un crochet par la Drome pour organiser l’intendance de la course de vélo « l’étape du tour 2009 » qui aura lieu le 20 juillet, Montélimar arrivée au Mont Ventoux après 175km.

C’est Laurent Benezech qui en est l’investigateur et depuis 3 ans il forme une équipe d’anciens rugbymen pour former un team Bout de vie et récolter des fonds. Cette année se sera en collaboration avec le groupe AXA France. Mais ce n’est pas encore d’actualité.

De retour sur mon Cabochard je reprends ma veille radio VHF de sauveteur, depuis le début de saison quelques accidents mais sans dommage corporel, juste des froissement de quille ou de safran !

Vers 16h 30 alors que le vent d’ouest commence à prendre de la force je suis appelé pour porter assistance à un une embarcation en avarie moteur qui dérive assez rapidement sur les rochers. En deux temps trois mouvements j’enfile mon ciré et pars pour essayer de secourir ces personnes en détresse, la mer commence à être bien formée, pendant mon approche le CROSS Med me donne plus de précision sur les 6 personnes à secourir, je suis surpris d’apprendre que l’équipage a à bord une personne « handicapée ».

J’aperçois effectivement un petit bateau qui se fait malmener par le vent qui fraîchit mais qui a eu l’intelligence de mettre son mouillage.

J’arrive à leur bord et donne les consignes pour abandonner leur ancre sur une bouée et prendre leur amarre pour un remorquage jusqu’au port, bien sur j’ai repéré qui était « l’éclopé » du bord, comme régulièrement une fois l’arrivée des secours certains équipiers font les « mariolles » et là c’est une dame qui veut jouer les donneuses d’ordres !

Je leur demande de se caler dans le bateau mais la « néo-amirale » ne veut rien savoir !

Vous commencez à me connaître ?!?

Plutôt que d’effectuer un remorquage conventionnel je commence par prendre les vagues trois quart avant histoire de voir !
(Jo Zef ricane !!!)
Une, puis deux, puis trois belles grosses vaguasses embarquées vont calmer ma « belle de juin ! »

Finalement tout est bien qui fini bien, mise à quai du petit bateau et une fois que la personne tétraplégique est descendue à terre je pratique le débriefing de leur petite aventure avec une pointe d’acidité sur leur comportement, les gendarmes prendront le relais.

La personne en fauteuil me remercie chaleureusement et « percute » sur ma personne, je lui demande d’être plus prudent la prochaine fois et de mieux choisir son équipage.

En un peu moins de 30 ans de sauvetage c’est la première fois que je traite une affaire avec une personne « tétra. »

Un sauveteur unijambiste qui sauve un plaisancier tétraplégique, si Jean de La Fontaine nous voit de la haut je suis sur qu’il ferait une belle fable.

A pluche

Andaska Anglet

19 mai 2009

Comme à chaque fois aprés une expedition je suis invité par les magasins Andaska qui me fournissent tout mon materiel.
Voila le rendez vous fixé et un petit texte de communication de Jérome Biscarrat l’un des « boss ». http://www.andaska.com/

Nous recevons au magasin d’Anglet au pays basque, le mercredi 20 mai 2009 à 17h30 Frank Bruno, notre corse préféré que nous avons déjà reçu en novembre dernier.
Il nous presentera cette fois, un film regroupant ses aventures depuis son plus jeune age à la derniere en Argentine. La projection dure 52′ et s’intitule « Giramondu » qui a deux significations en langue Corse: Vagabond ou grand voyageur!
Frank est un homme atypique qui se déplace sur une jambe et une prothèse.
C’est surtout un homme qui semble ne pas se mettre de freins en matière de détermination et à qui l’impossible nul n’est tenu.
Les nombreux défis qu’il s’est lancé depuis une vingtaine d’années en attestent.
En parallèle de sa vie d’aventurier, il a fondé une association  » Bout de vie », parrainée par Bixente Lizarazu, qui permet aux personnes qui ont subit des amputations, de réaliser des défis que la plupart des valides n’ont jamais tenté.

Pour accompagner sa venue, nous avons également invité 3 drôles de dames qui se sont lancées elles aussi un défi hors norme :
Traverser l’Atlantique de l’Île de Capbreton au Canada à la ville de
Capbreton dans les Landes en « Paddle board » soit 5 000km à la force du poignée.
Stéphanie Barneix, Alexandra Lux et Flora Manciet seront toutes les 3 accompagnées par Yves Parlier tout au long de leur traversée ou elles vont se relayer 24 heures sur 24 jusqu’au terme de ce voyage qui va durer pas moins de 2 mois à partir de juin 2009.
Nous vous invitons, à partager cette cure d’énergisation positive, en
présence de nos 4 aventuriers mercredi prochain dès 17h30. ou les équipes du site d’anglet vous accueilleront dans le cadre du Café Ono.

PS: Jo Zef sera present !!!

Miss Ingrid…

16 mai 2009

Mademoiselle I se dévoile Miss Ingrid comme la surnomme sa famille.
Son papa m’a contacté pour me parler de son petit ange Ingrid qui a rejoint le ciel.
A travers vos paroles j’ai senti une force, une énérgie magnifique, je ne vous connais que par téléphone Monsieur mais entre vous et votre fille vos mots seront à tous jamais gravés dans ma tête, vous m’avez envoyé ces photos et un petit texte d’Ingrid avec l’accord de les diffuser.

Je n’ai rien à rajouter je n’ai pas encore suffissament grandi pour comprendre…

Je m’appelle Ingrid, j’ai 26 ans et je suis orthophoniste. Pour le moment rien de bien original me direz-vous. Je n’ai pas de talent artistique ni de grandes qualités sportives. Je ne suis pas d’une beauté à couper le souffle, ni même une surdouée. Non, ce qui me rend particulière c’est mon parcours. A 26 ans, j’ai survécu à deux cancers. Mais un troisième frappe à ma porte et je m’apprête à vivre le combat de ma vie.

Ma force et mon optimisme. Ces deux qualités ne se sont pas développées par hasard. Mon chemin de vie a été parsemé d’obstacles et ils ont eu pour effet, non pas de me déprimer et de me laisser au fond du gouffre, mais au contraire de développer ma joie de vivre. Et à qui je dois ces beaux cadeaux ? Mes cancers.

J’ai donc mes petites spécificités qui me rendent unique et singulière. J’ai survécu à deux cancers. Le premier m’a frappée à l’âge de 21 ans, le deuxième (une rechute) à l’âge de 24 ans. Trois ans de répit pendant lesquels j’ai commencé mes études d’orthophoniste. Suite à mon deuxième combat, j’ai dû subir l’amputation de ma jambe droite pour survivre. Le cancer est gourmand. Il attaque, ravage et laisse parfois d’importantes séquelles.

Il s’avère que je suis encore plus gourmande que lui. Mon envie de vie est débordante. Je me suis battue pour revenir à la surface. A cloche-pied, j’ai démarré ma nouvelle vie d’handicapée. J’ai progressivement repris confiance en moi. J’ai poursuivi et achevé mes études d’orthophonie. Le sport, notamment la natation, m’a aidé dans ma lutte pour réapprendre à aimer mon nouveau corps.

Alors que de nouveaux projets se dessinaient, le cancer est revenu. Et c’est aujourd’hui un troisième combat que je dois mener. Peut-être le dernier…peut-être pas…

J’ai décidé de témoigner pour montrer que même cancéreuse, amputée et jeune, on peut vivre la maladie avec le sourire et avec une certaine sérénité. Puisque nous ne pouvons contrôler l’heure fatidique de notre départ, j’ai décidé de lâcher prise, d’accepter mon destin.

C’est avec une lucidité terrifiante que j’appréhende les événements et leur possible tournure. Je ne peux pas ignorer la mort. En ce moment, elle vit avec moi : je me lève, je mange, je sors, je dors avec elle. En quelques jours, elle est devenue moi. C’est assez terrible quand j’y pense, parce qu’à 26 ans, je préfèrerais avoir un beau joueur de rugby à mes côtés.

Ps: Tu vois Ingrid ton texte est de la couleur que tu préfére.

Pensée du soir…

13 mai 2009

Pensée indienne que nos aïeux appelaient les sauvages!!!

Le Jardin de Wakan Tanka

Nous sommes tous des fleurs dans le jardin du Grand Esprit
Nous partageons les mêmes racines, nos racines nous ramènent à la Terre Mère
Son jardin est beau car les couleurs des fleurs sont différentes…

Je vous rappelle que la mascotte Jo zef à été baptisée par les esprits de la forêt du Yukon : Petit castor du matin neigeux !
Hugh!

Un blog qui vous apaisera de part ses photos textes et musiques http://monazimba.bloguez.com/

Mademoiselle I

30 avril 2009

Depuis avant hier j’essaie de mon mieux de vous causer survie!

Comme tous les aprés midi quand je suis là je réponds au téléphone de l’association.
Aujourd’hui je reçois un appel d’une demoiselle que je nommerais pour préserver son anonymat « Mademoiselle I »

Elle est prévue pour participer au stage de juin Bout de vie. C’est la première a s’y être inscrite, écriture parfaite sans faute, dossier rempli sans aucun oubli et un certain dynamisme dans l’organisation du dossier. Je suis heureux de tel élément, mais depuis quelques jours j’avais demandé une précision sur les tailles et la couleur préférée pour les futures surprises. Tout le monde a répondu sauf Mademoiselle I !

Aprés un message sur son répondeur, elle m’appelle et éclate en sanglot, la maladie qui lui a déja couté une jambe la rattrape de nouveau, elle n’y croit plus. Je suis d’acier mais par moment j’ai l’impression que je me transforme en papier maché. J’essaie de rentrer au plus vite dans sa douleur mais je ne peux y accéder, c’est son histoire, par moment je crois tenir le bon bout mais ce n’est qu’illusion, elle me raconte sa vie, ses doutes, elle me parle de la mort.

J’essaie de trouver la brêche pour lui enlever cette chape de plomb, mais c’est l’échec. Je la laisse s’exprimer, vider son sac, elle a peur, je m’engage à garder sa place au stage à lui réserver son vol d’avion et lui obtenir le polo couleur fuschia, sa couleur préférée. Elle esquisse un rire. Allez matelot la tempête est rude mais tu n’as pas le choix, accroche toi aux bastingage, bientôt le vent tournera…

Hier je vous parlais de survie mais comme je vous l’avais précisé survivre c’est tous les jours, à chaque heure, chaque minute.

Mademoiselle I la vie est un privilége absolu et je suis convaincu que notre bref passage ici sur terre est pour nous préparer pour quelques choses que l’on ne peut absolument pas soupçonner.

Foi de Cabochard, tu seras là au stage et on prendra des photos de toi avec tes fringues fuschia et dans les bras la mascotte.

Le grand frère Cabochard t’appelle bientôt pour un petit coup de remontant !!!

Que Dieu te bénisse !