Aujourd’hui c’est la St Valentin ???

Mort de rire !!!
Aie aie! Je ne pouvais pas ne pas ouvrir ma bouche d’empêcheur de tourneur à l’envers du courant.
Je ne sais quel fleuriste a eu la judicieuse idée de se servir d’une vieille légende ou histoire pour en faire un fond de commerce trés lucratif au même titre que Noël, Pâques, fêtes des mères ou encore hallowen.

Ce soir ma Vrai n’est pas là comme un pied de nez au fournisseur de roses qui vendent à prix d’or des roses qui arrivent des 4 coins du monde avec tous ce qui va avec kéroséne, effet de serre etc etc.

Déja qu’il y a des types qui jouent aux aventuriers et qui sont sans cesse dans les zingues longs courriers !!!

Parfois le chemin de ma journée me fait passer par le lieu où travaille ma Vrai, dans le maquis une fleur pointe son nez je la cueille et lui porte sans raison, enfin si, juste pour lui dire qu’elle est ma Valentine sans qu’on me le rappelle ou qu’on me le dicte.

Pour son anniversaire elle m’a sacré champion du monde toute catégorie ! En une seule année je lui ai souhaité 3 fois en étant sûr de la date à chaque fois !

Jo Zef était hilare, Véro encore plus et moi un peu penaud quand même.

Alors Valentin Valentine 364 jours par an offrez vous, aujourd’hui c’est repos ?!?

Peu importe mon sang versé, la guerre rencontrée tu n’es pas là ce soir

Peu importe le sourire d’un enfant, la main tendu d’un ami tu n’es pas là ce soir

Peu importe le chant des oiseaux, la nuit étoilée tu n’es pas là ce soir

Si le noir m’enveloppe, me glace mon âme dans la nuit froide de l’hiver

Demain sera un nouveau jour et ton amour me délivrera de ma vie meurtrière.

PS :Il y a un an ma grand mère partait rejoindre son mari quelle n’avait plus vu depuis longtemps… Merci Lulu de veiller sur ton unique petit fils je me sens moins seul quand ça ne va trop fort ! Bise. Au fait surveille le petit Fred qui vient d’arriver, tu sais les jeunes ?!

Salut les filles

A pluche

Toujours le tournage sur des bouts de mes vies !!!

Ce matin je largue les amarres, la manoeuvre est toujours la même depuis bien longtemps mais chaque fois une bouffée de trop plein m’envahit…

Chaque fois c’est un départ pour ma « mer », celle qui m’a fait tout plaquer pour voir si derrière l’horizon c’était comme je pensais ou rêvais, mais ce que j’oublie à chaque fois c’est que la terre est ronde et du coup l’horizon inacessible, alors j’avance de port en port de baie en baie mais l’horizon est toujours là bas alors j’avance…

Quand je suis loin de mon embarcation c’est toujours la même chose c’est l’idée de mon petit bateau qui m’apaise qui me réconforte, bien sur les yeux de mon amoureuse aussi mais je ne peux l’imaginer qu’ à bord. Pendant mes peripéties souvent ma Vrai va se réfugier sur le Cabochard et quand je l’appelle je sens toute l’énergie de la mediterrannée qui surgit. En plein milieu de l’océan en train de ramer je rêvais qu’à une seule chose naviguer avec mon pointu dans toute les îles de ma « mer »!

Depuis mon retour je suis sollicité par trop de choses, d’évenements forts et difficile à gérer mais aujourd’hui finalement je sors en mer, bien sur pas seul mais j’ai briefé l’équipe filmez, interwievez mais ne vous mettez entre moi et ma « mer »!

Sans trop de difficulté ils ont compris et joué le jeu.

La seule question fut, pourquoi ce choix de vivre sur un bateau?

Pour être libre, pour ne pas avoir tout les matins le même « en face », j’ai vécu quelques mois dans un maison qui donnait vue sur la mer à l’infini mais tous les jours je savais millimètres par millimètres où le soleil allait se lever et se coucher. Quand je l’ai vendu je me suis libéré d’un fardeau extraordinaire.

J’ai constaté sur l’aventure Argentine que certains parlaient de famille, d’enfants, de communions, baptêmes, mariage… Je dois être un extra « merestre » car ma famille de choix c’est la mer.

Je vous rassure tous mes proches sont au courant et ils ont à un moment tenté de m’amadouer mais en vain, il sont dans mon coeur mais la liberté est plus forte que tout. Un jour j’avais réuni plus de 200 personnes sur le port pour une soirée grillade, j’annonçais à ma famille, mes potes, mes amis et fiancée que je partais ils n’y ont pas cru, le lendemain je partais pour une balade de 4 ans !!!

Aujourd’hui j’ai essayé de passer, à travers une caméra, un micro ce que je viens de vous décrire, ce n’est pas évident mais je l’ai tenté. Si le coeur vous en dit et que vous trouvez l’envie prenez le temps de lire le livre d’Henry de Monfreid « Les secrets de la Mer Rouge » il y a un passage qui raconte le moment où il apprend que sa compagne a accouché, la mousson vient de tourner dans le bon sens et il partira pour une année sans remord … Quand je l’ai lu je me suis senti tellement proche que je me suis mis à sangloter car par moment la société qui juge n’accepte pas les gars comme ça…Et là devant moi je trouvais un autre marin qui me ressemblait un peu et dire que je croyais être seul.

J’ai déja entendu mille fois les mêmes rengaines : que c’est de l’égoïsme, que c’est inhumain, que ce n’est pas normal. Demandez à Véro elle vous répondra par un sourire de compassion et vous sussurera que vous n’avez pas tout compris et qu’un oiseau de mer ne se met pas en cage sinon il meurt…

Etre libre c’est choisir ses contraintes.

Le tournage continue, cet aprés midi j’ai amené l’équipe de télé sur Bonifacio avec un détour par l’école primaire sous la direction d’Eric Volto, hier Teddy m’avait envoyé de magnifiques photos d’où la qualité de la projection.
Un éléve était un peu plus attentif que les autres son petit cousin faisait parti de l’expédition : Fabien Pietri.

Aprés le diaporama nous avons entamé une conversation sur l’aventure et comme d’habitude la logique des questions m’a ravi.

Pourquoi plusieurs camps d’altitude ? combien de douches en 1 mois ? Est ce que j’ai eu mal ? Est ce que j’ai eu peur ? Comment se procurer de l’eau ?…

Comme toujours je suis sorti heureux de cette mini conférence avec le sentiment d’un bon boulot bien fait et d’avoir passé le flambeau.

Dans le courrier récuperé ce matin j’ai reçu une lettre d’une classe du continent qui me passe en commande un rejeton de Jo Zef (vente en ligne sur le site de www.boutdevie.org).
Suite au passage d’Eric Lecomte qui leur a présenté l’aventure de « ‘un pied au sommet » ils vont monter une expé pour gravir une montagne accompagné d’enfants porteurs d’un handicap. Ils me précisent dans ce courrier qu’il est hors de question de partir sans mascotte. Alors dans les jours prochains Jo Zef va envoyer en adoption un de ses rejetons.

L’école Jules Ferry (classe CLIS) se trouve dans les Vosges à Remiremont, les futurs aventuriers se prénomment:
Daouda, Elodie M, Dounia, Elisabeth, Elodie D, Teddy, Jonathan, Amal, Louis et Sada.

Jo Zef et moi même nous vous embrassons et vous souhaitons bonne
chance.

Ok Jo Zef on n’oublie pas aussi l’école de Bonifacio et on les embrasse
bien fort.

Au fait Jo Zef problème d’algèbre:
Pendant la confection d’une crêpe un pot de nutella se renverse, sachant que la cuisson demande 38 secondes et que le pot qui pèse 400grammes s’écoule à 34 grammes la minute combien de crêpes pourra-t-on tartiner avant qu’il ne soit vide à moitié?!?!

Quoi ? On s’en fout ! Tu bouffes tout !!! Goinfre !!!

Sale mascotte

A pluche…

Le tournage se poursuit et l’équipe devient moins hostile à mon intimité, sur ce reportage j’ai vraiment envie de faire parler ma sensibilité et mes faiblesses, je suis un peu fatigué d’être considéré comme le surhomme de service qui réussit tout ses coups sans ciller et sans avoir peur. Encore tout à l’heure au téléphone un journaliste me faisait comprendre que pour lui j’étais le mec hors norme !!!

Ok c’est rigolo un moment mais l’occasion m’est presenté de me dévoiler sans tabou. On verra à la fin.

On ne juge pas un arbre à ses racines mais à ses fruits.

Aujourd’hui mon pôte Felix Santarelli m’a rejoint pour les scénes de vélo, il y a 20 ans il a été 3 fois champion de Corse de cyclisme sur route entre temps il a taquiné le rallye sur terre pour se retouver souvent leader au championnat de France. Mais avec le temps un petit pépin l’a obligé à arrêter le sport, une tête de fémur en titanium et le vélo devient souvenir. Mais à force de me voir souffrir sur le deux roues il a repris depuis le mois de juillet et le resultat est époustoufflant, je n’arrive plus à le tenir.

Aujourd’hui son témoignage sur notre amitié m’a touché. Mais je garde un peu de suspens.

Bien sûr Jo Zef n’a pu s’empêcher de passer sous les « sun lights » des projecteurs et si vous détaillez la photo le journaliste dont je tairai le nom, se cache de peur de passer pour un fou !!!

Je lui ai bien fait comprendre que ce n’était pas une peluche mais il a du mal a être convaincu !!!

T’inquiétes pas Jo Zef au bout de 2 semaines il aura compris…

Allez salut les filles

A pluche

Le 10 fevrier 2008 les éditions Arthaud ont sorti mon autobiographie « Bout de vie » collection: « la traversée des mondes » un an aprés la suite c’est un reportage presque similaire de 52′ pour la télévision française.

Depuis un moment j’ai fait une recherche d’images d’archives pour retouver les bobines de mes premiéres expé. Le travail fut de longue haleine. Donc on pourra voir des scénes d’une de mes premiéres aventures sous marine avec mes parents en Asie (Inde, Sri lanka et Maldives) j’avais 12 ans puis une autre au Galapagos et Equateur un an aprés et un court passage dans ma famille qui a immigré dans le Long Island à coté de New York.

Pour le passage de l’armée ce seront des photos, puis des extraits de l’atlantique à la rame, de ma montée à pied au pôle nord, de la traversée du Groenland et bien sur de la dernière balade Argentine.

Depuis hier nous avons procédé au premières prises de vue, aujourd’hui malgré un temps digne de l’Alaska nous avons saisi des scénes de kayak de mer assez sportives, puis un peu de footing dans le maquis en bord de mer. Le tournage va durer 2 semaines donc nous allons avoir le temps de rentrer dans une vrai intimité.

Ne piaffez pas je mettrai sur le le blog les dates, horaires et chaînes où vous pourrez rentrer dans les entrailles d’un vrai « Cabochard ».

Jo Zef va être obligé de passer à la bassine pour un nettoyage sérieux, déja qu’il sentait le renard mort avant de partir ; le désert de Catamarca l’a rendu peu praticable, heureusement qu’ils n’ont pas inventé la télé odorante!!!

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Il est des situations où tout va pour le mieux et pourtant tout va pour le moins bien à l’intérieur. Depuis quelques heures j’ai rejoint le bord du Cabochard, les appels et messages sont assez incroyables, les grands médias à ma grande surprise frappe au portillon, pauvre de vous c’est que vous allez voir ma tronche dans le petit écran cette année ! Les pôtes appellent pour savoir comment c’était, mais ma tête n’est pas là. l’Argentine? Je crois que vous me connaissez un peu, c’est déja du passé, la mort de Fred j’essaie de canaliser ma violence, il paraît que l’on ne fait plus justice soi même !

La seule vraie amie c’est la solitude, je me force à écouter les infos mais je n’y arrive pas c’est toujours la même rengaine. Mon petit bateau me parle lui, il se souvient de cette longue balade où les escales étaient trop courtes pour vraiment décortiquer les gens, les mouillages étaient toujours remplis de découverte antique pour le fouineur que je suis. Les gens, souvent je ne parlais pas ou très peu leur langue, donc tout était basique et simpliste. La société, celle qui m’entoure, qui essaie de m’influencer me pousse vers cette sortie que l’on appelle solitude. Une fuite? Non une recherche de bien être. La gloire, l’argent, la jalousie les maitres mots d’un monde qui tourne à l’envers. Tout va trop vite, je ne prends plus le temps de regarder, plus le temps d’entendre, plus le temps de sentir. Je deviens un loup de société? Non je me protège, je retrouve mes sensations et mon énergie est débordante que quand je suis seul ! Je me sens comme un animal qui doit survivre et donc développe tous ses sens, la société est en train de détruire tout ça, on « ramolise » le cerveau des gens on les rend mous, bête et insipide sans iniative peureux de tout et surtout d’eux même.

Je me sens par moment comme un extra terrestre tellement j’ai de l’énergie alors qu’au tour de moi ce sont des morts avant l’heure.

Ne vous inquiétez pas je ne déprime pas, une mauvaise plante c’est dur à déraciner ou à faire crever, juste j’ouvre ma grande gueule, ça fait tellement du bien de penser à haute voix. Si vous avez lu mon bouquin vous savez un petit peu comment je fonctionne, peut être qu’ à mon tour j’ai trop lu ceux de Moitessier et de De Monfreid, ces deux gars avait le cran de tout envoyer balader pour vivre libre. Tiens ça me rappelle quelqu’un !
Un jour un proche m’a sorti un truc qui m’a fait hurler de rire, le pauvre je crois qu’encore maintenant il n’a pas compris ma réaction. Il m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit, maintenant si ton asso et les médias ne s’interressent plus à toi qu’est ce que tu vas devenir ??? Mort de rire !
Un jour de juillet 93 alors que j’avais une situation incroyable je bazardais tout en 5’mn, le boulot dont le salaire à faire palir n’importe quel PDG avec l’appart et la minette qui était assorti. En 5′ je me retrouvais libre d’être un oiseau de mer sans contrainte. Des exemples comme ça j’en ai des tonnes.
Depuis gosse j’ai eu ce double sens de ne rien faire pour que ce soit définitif. Si tout s’arrête demain hop comme d’hab je change de « fringue » et recrée un truc encore plus de ouf. La vie est trop courte pour être gachée, chaque seconde qui passe est le plus beau cadeau de notre vie, alors je vis en vers et contre tous.

Demain est un autre jour car ce n’est que demain et cela peut être si loin et si vaste.

Vivre n’est pas un droit mais un devoir.

Ps: Au fait je n’ai rien contre vous chers lecteurs car si vous lisez mon journal c’est que quelque part vous aussi vous avez envie de bouffer la vie et puis si je vous dérange un peu c’est peut être bien de temps en temps de vous faire remuer les fesses…

Comme dirait le grand philosophe Andin « Jo Zef »

A pluche

Ma Corse si chère retrouvée, mon Cabochard fidèle compagnon qui est passé à travers les griffes de la dernière violente tempête d’Ouest.
Mais l’histoire est bien finie, Fabien va retrouver son chez soi et Véro le sien. Dans le début de soirée je retrouve mon bateau bercé par la houle du dernier coup de vent. Je reprends vite mes marques mais quelques choses ne tourne pas rond dans ma tête…

Le retour fut trés violent, vendredi soir alors que nous arrivions finalement à Mendoza et que nous fétions ça, en plein milieu de la méditerranée un jeune homme de 22 ans avait décidé avec des copains d’aller faire la fête là bas de l’autre côté en Sardaigne, un voyage sans retour, victime d’une embuscade il tombera sous les coups d’une bande qui avait décidé de casser du Corse. Fred Mondoloni devait décéder suite à cette altercation. Ancien petit amour de Marie ma belle fille il était devenu un enfant de la maison et nous sommes sous le choc, l’un des auteurs est sous les verrous, la justice va peut être faire son boulot mais l’autre justice saura attendre sa sortie.

Tout à l’heure dans mon hangar je regardais les photos affichées au dessus de mon atelier, une photo en noir et blanc de mes beaux enfants ma fille Alice et le sourire de Fred au beau milieu…

« Allez gamin t’es à côté des étoiles maintenant ne te casse pas la tête la petite « Marie » on la protège… »

La bougie brûle ce soir sur le bateau elle vascille mais résiste…

Par moment je me demande qu’est ce que ce « putain » de bon Dieu il a dans la tête ???

Retour en France dans la grisaille parisienne.

Les messages tombent les uns derrière les autres, une aventure s’achéve une autre commence !

Pour monter celle ci ce fut un travail de fourmi et le moment venu une grosse responsabilité. Maintenant que c’est fini je souffle, je retrouve la légèreté de la libérté, 10 personnes plus les guides pendant presque 1 mois ce fut un challenge mais une réussite, chacun a réussi à y trouver sa place, certains plus rapidement que d’autres, chacun avec une envie différente. Jusqu’a présent je n’avais qu’a gérer mes propres préoccupations, sur ce coup là c’était une grosse équipe avec ceux qui n’étaient pas trop a l’aise et ceux qui avaient déja pas mal d’expérience. Le temps me donnera la réponse pour remonter une telle aventure ou non.La seule chose certaine c’est que j’ai appris beaucoup sur moi même par rapport aux autres, j’ai été surpris par certaines réactions dans le sens que chacun réagit avec ses propres images de références et du coup par moment je me suis retrouvé en décalage par une attente que j’avais de telle ou telle personne. Ce n’est pas une déception mais une constatation, tant qu’on ne vit pas ensemble on ne peut prétendre à connaitre la personne, pendant ces plusieurs semaines nous avons vécu les uns sur les autres et aucun mot plus haut que l’autre, j’ai senti des moments de nostalgie chez certains mais la pudeur et un peu l’orgueil ont caché ces moments de doute. Je n’ai pas la réputation d’être tendre ou compatissant mais il fallait en plus d’Hernan chef d’expédition quelqu’un qui canalise un peu l’énergie du groupe.

Ce challenge est une vraie et belle réussite, je sais que pour certain cela a révélé que l’aventure ce n’était pas leur truc, d’autre on trouvé une finalité au mot aventure quant à moi je suis serein d’avoir crée « un pied au sommet ».

En plus de tout ça le soir je m’efforçais de transmettre un journal qui bien sur m’était absolument personnel, donc bien sur je ne me permettais pas de parler pour telle ou telle personne ou si je le faisais ce n’était que ma sensation du moment présent, chacun aurait pu à leur tour faire son cahier perso mais je crois que personne n’en avait la force et l’envie et puis entre nous je crois que j’ai fait un bel effort.

Donc voila la page est tournée dés lundi je repars sur une nouvelle histoire et c’est sur dans bien longtemps si Dieu me prête vie je me souviendrais avec délice et malice qu’un certain été austral 2009 il y a une équipe qui a posé un pied à son sommet.

La vie n’est qu’une succession d’aventure, chacun est l’explorateur de son âme…

Voici la depêche envoyée à l’agence France presse: Il est toujours frustrant de résumer une histoire qui à eu autant de rebondissements, dans notre monde de miniaturisation il faut tout condenser…
Je vous rassure personne ne pourra réduire celui qui se veut libre, du moins je parle en mon nom!!!

Cerro Pissis 6885 mts dimanche 25 janvier 2009
Marianne atteint le sommet aprés 9h30 d’effort Martin notre guide assistant la suit, il est à la limite de ses forces. Plus bas Stéphanie et Teddy se sont arretés à 6500 mts, pour ma part j’ai choisi de stopper à 6445 mts, les fortes chutes de neige suivies de bourrasque de vent ont rendu l’ascension trés compliquée pour moi, je pense que j’aurai eu la force pour arriver au sommet mais moins pour la redescente !!! Franck et Eric sont au camp de base dans la longue attente du retour de l’équipe Bout de vie.

Le retour nous fera croiser un duo Argentin qui quitte le camp 2 pour le camp 3 via le sommet, échange de sensation et de voeux de réussite, le lendemain sera fatal pour l’un d’eux, aprés avoir réussi le sommet ses forces l’ont abandonné il doit reposer sous quelques centimétres de glace à tout jamais… le debriefing de l’ascension chacun nous a conté son histoire, chacun de nous sommes allés au bout de nos limites sans jamais les dépasser, car un pas de plus et la mort serait au rendez vous. Dans le grand silence de la montagne Andine, je n’ai pas pleuré, hurlé ou prié mais juste écouté la petite voix qui me disait que le vrai sommet à atteindre était de vivre

Vivir, es caminar el tiempo de un viaje corto (Vivre c’est cheminer le temps d’un court voyage )

Ce matin Jo Zef ricanne?

Je le soupconne d’une grosse blague!

Eh oui suis je bête c’est Noël!

Alors Jo Zef qu’est ce que t’a fait? Quoi!!!

T’a piqué le traineau et les rennes du pére Noël!

Mais non c’est pas une pulka et là ou on va aller en Argentine on n’a pas besoin de ces bestioles pour porter notre matos!!!

Allez la mascotte rend gentillement tout l’attiraille au vielliard barbu et excuse toi…

Tu sais il vient de loin, il habite au pôle nord.

Oui je sais que tu connais le pôle nord c’est moi qui t’ai porté sur mon dos…
Et on à vu personne!!!

Mais non c’est pas un imposteur, c’est un légende.C’est une histoire pour les petits enfants.

T’a entendu dire qu’en vérité c’était une invention des « ricains » pour une pub en 1930 d’un soda mondialement bu.

Tu sais ce que disent les journalistes…

Et puis c’est le jour ou est né Jésus la bas à Bethleem.

Comment ça aussi c’est une imposture! Le grand barbu n’est pas nait le 25 decembre!

Arrete on va avoir des ennuis avec nos amis lecteurs.

Toi tu dis que tout ça c’est une histoire de commerce.

C’est vrai que sur ce coup là t’as pas trop tort, nos ancêtres ici en corse avaient pour tradition de venir sur la place du village avec une grosse buche ( u cepu di natale) et d’allumer un grand brasier et d’offrir une orange comme présent. C’était une maniére traditionnelle de fêter le solstice d’hiver et la nuit la plus courte de l’année dans l’hemisphére nord.

Non Jo Zef on va pas allumer un feu et balancer le pére noël et Jésus dedans on va vraiment avoir des problémes.

Quoi? Mais t’es devenu infernal si on les jette dans le feu on pourra vraiment dire que Jesus CRI!!!

Sacré mascotte aucun respect pour les traditions…

A pluche