La Corse vue par Pido…

5 avril 2009

Bastia est en train de subir des violences urbaines. Plutot que de se prendre la tête retrouvez Pido racontant quelques blagues sur notre belle île. (il interpretait le role du « Piaf » dans l’enquéte Corse).

http://videos.france5.fr/search/?q=pido&orderby=1&way=1&next=1

Pillage sans nous à la Base DYE 2!

3 avril 2009

Ce matin j’ai reçu un mail catastrophique de Niko (Nicolas Dubreuil)!!!

Je savais depuis un moment qu’il partait tout le mois d’avril au Groenland en tant que guide polaire.
Mais là catastrophe !
Je ne savais pas qu’il allait se rendre en avion à la base americaine abandonnée de DYE 2!!!

Jo Zef c’est évanoui et moi j’ai les jambes qui flanchent, enfin la jambe !

Je ne sais pas si on se connaissait déja à l’époque alors pour ceux à qui ça a échappé, il y a deux ans avec Niko nous avions traversé la calotte glaciare du Groenland à pied d’Ouest en Est, la pulka pesait 120 kilos, mon genou m’avait demandé des prises régulières de morphine tellement il me faisait souffrir mais comme par miracle au milieu de nul part surgissait un « mirage » la base DYE 2, pendant la guerre froide les « ricains » avaient installé sans trop d’autorisation plein de stations de détections de missiles soviétiques et du jour au lendemain ils ont tout abandonné. Et voilà que les marcheurs égarés tombèrent dessus, fini la douleur, le froid, la faim et tout le tralala.
Je fut le premier à penétré dans ce lieu un peu sordide mais recelant plein de trésor.
Je vous rassure Niko n’était pas loin, je fouillais comme un malade juqu’au moment précis ou je tombais sur l’atelier de réparation, tout étaient là, les outils, les pièces de rechange…

Je trouvais comme un gros sac de café et commençais à le remplir : ma « gourmandise » avait pris le dessus. Une heure seulement et j’avais un sacré stock de pièces inox et bronze pour le Cabochard, mais quand j’ai voulu soulever le sac le rêve se brisa. J’étais pas en bateau mais avec mon traineau et qu’accessoirement les chiens qui le tiraient c’était moi !

Avec une tristesse sans fin je planquais mon butin en me disant que peut être un jour je repasserai par là avec un engin motorisé. Et qu’est ce que j’apprends ce matin le père Dubreuil part sans nous là bas.
Aie, aie! Il va tout nous piquer le saguoin. Oui Jo Zef t’as raison on ne peut pas lui faire confiance sur ce coup là, il va nous dire à son retour qu’il n’a pas trouvé « notre » sac !!!

Que c’est injuste la vie !!!

Allez on va se rattrapper cet été ???

Eh, Jo Zef tu serais pas un peu un Corsaire ?

Ah oui en plus c’est le nom du film de notre traversé du Groenland « Corsaire de glaces »!!!

Allez Jo Zef on partage : une vis pour toi trois écrous pour moi, une rondelle pour toi, trois goupilles pour moi…

Aie pas la tête ! Brute !

Mais non je triche pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

A pluche.

Les 4 p’tits cochons et le loup selon Jo Zef…

2 avril 2009

Il était une fois 4 petits cochons qui vivaient avec leur maman. Un jour, leur maman leur dit, les yeux pleins de larmes :

– Vous êtes grands, maintenant. Cassez vous !

Alors dès le lendemain, ils partirent avec leurs baluchons et cherchèrent un endroit pour établir leurs demeures.

Le premier petit cochon était bien rose et bien gras, et il aimait bien se reposer. Alors quand il croisa un fermier avec des bottes de foin, il les lui demanda. Le fermier les lui donna. Le petit cochon bien gras en fit, vite fait, une sorte de cabane et s’installa dehors pour faire la sieste au soleil.

Le loup, qui passait par là, s’approcha. Le petit cochon se réveilla juste à temps pour aller se réfugier dans la maison de paille.

– Petit cochon, gentil petit cochon, laisse-moi entrer !

– Non mais oh tu te crois où ? Plutôt crever !

– C’est bien ce qui risque de t’arriver…

– Laisse moi dormir tranquille !

Et le loup souffla, et souffla… et la maison s’envola.

Le petit cochon, bien rose et bien gras, tenta la technique du CFC (*), mais après 8m de sprint le loup, beaucoup plus rapide, le chopa. Après lui avoir volé tout son liquide et fait avouer son code de carte bleue, le loup le tua devant des bourgeois qui passaient par là. Evidemment personne ne bougea parce qu’on ne sait jamais. Les loups, des fois, ils ont de bonnes raisons pour tuer les petits cochons. Il faut les comprendre.

Le deuxième petit cochon était un baba cool. Il était en pleine forme, svelte et bien portant, et il mangeait plein de légumes de saison. Il voulait que son habitat soit économe en énergie et il souhaitait pouvoir utiliser des matériaux recyclables pour avoir un impact minimal sur l’environnement. Donc il paya super cher son bois Red Cedar venu de l’autre bout du monde en avion et réussit à épater tous ses copains baba cool en disant qu’il avait une maison totalement saine et que lui au moins il ne pourrissait pas la vie de la terre. Il oublia de penser au fait qu’il habitait au beau milieu d’une magnifique zone boisée qu’on avait déboisé juste pour lui et qu’il se tapait 40km en bagnole tous les jours pour aller bosser.

Le loup passa par là alors que le petit cochon baba cool était en RTT. Le petit cochon se réfugia dans sa maison.

– Petit cochon, gentil petit cochon, laisse moi entrer !

– Eh arrête c’est pas cool… et c’est mauvais pour ton karma de m’agresser !

– Non mais en fait je vais pas juste t’agresser…

– Allez, je suis sûr que si on prend le temps de se parler en ouvrant nos chakras…

Et le loup souffla, et souffla… et la maison en Red Cedar s’envola.

Le petit cochon baba cool eut plus de chance que son frère. Il était svelte et rapide, et il courut plus vite que le loup. Et il arriva rapidement chez le troisième petit cochon.

Le troisième petit cochon était bien préparé et un peu parano. Il vivait dans une maison en béton armé, il avait des barbelés et des caméras de surveillance. Avant de laisser rentrer son frère qui arrivait en hurlant et en pleurant, il lui demanda de regarder dans le système d’identification biométrique. Avant que l’autre ne comprenne, le loup était là et l’avait choppé.

Alors le loup, juste devant la porte fermée, vola tout le fric du petit cochon baba cool et lui fit avouer son code de carte bleue. Ensuite il l le tua, et le cloua sur la porte blindée. Et il gueula :

– petit cochon, gentil petit cochon, laisse moi entrer sinon il va t’arriver la même chose !

– mon frère était un faible et un communiste ! Moi tu ne m’auras pas. Casse toi ici c’est une propriété privée !!!

Alors le loup souffla, et souffla… et la maison resta là.

Alors là le loup s’énerva et décida qu’il allait l’avoir à l’usure. Il s’éloigna des caméras de surveillance, et quand un camion de livraison se pointa, il l’intercepta.

– tu vas où comme ça, petit gars ?

– je vais livrer trois caisses de munitions au petit cochon parano.

Alors le loup choppa le livreur, lui prit son uniforme, lui arracha un rein, lui vola son fric, lui fit avouer son code de carte bleue, etc, etc. Puis il prit le camion et roula.

Arrivant près de l’entrée, le petit cochon parano l’attendait près du portail.

– c’est pas trop tôt, j’ai commandé ces munitions sur Internet depuis au moins trois mois ! En plus y’a un loup dans les parages. Vous l’auriez pas eu en visuel, par hasard ?

– Si. Il est devant toi gros c*n !

Et là le petit cochon parano dégaina son spray, lâcha une giclée d’OC en gel dans la truffe du canidé, et tenta de se retirer dans sa maison. Mais hélas le loup fut, même aveuglé et la morve au nez, plus rapide et coinça la porte avec son pied. Impossible de la refermer… le petit cochon parano eut tout juste le temps de chopper son 12 à pompe et ses munitions . Il descendit en rappel de son balcon au moment où le loup commençait à récupérer. Et le petit cochon stressé décida de partir au pas de course vers les montagnes…

Mais vu comme il était chargé, et vu tout le temps qu’il passait sur les forums de survie US, le petit cochon parano n’avait pas un très bon cardio et du coup même s’il avait de l’avance, le loup le suivit à la trace sans se presser et le rattrapa tranquillement. Après 5h de marche forcée, le petit cochon parano s’écroula et serra son 12 à pompe contre son coeur qui battait comme un fou. Et, complètement épuisé, il s’endormit. Le loup qui avait encore les yeux qui piquaient entendit des ronflements. Il s’approcha sans bruit, et se rendit compte que le petit cochon parano n’était rien sans sa maison blindée. Il le désarma, lui piqua ses munitions, son argent liquide, son or, puis il l mit fin à ses souffrances seulement quand il avoua le code de son coffre et l’emplacement de sa cache d’armes.

Le quatrième petit cochon était étrange. Il était tout poilu, rapide pour sa corpulence, et ses canines étaient plus longues. C’était un petit cochon sauvage. Et tout le monde avait peur de lui parce qu’il pensait librement et n’avait besoin de l’autorisation de personne pour être bien dans ses baskets. En plus il disait ce qu’il pensait et il trouvait toujours des solutions à tous les problèmes. Il passait le plus clair de son temps dans la forêt et dans la montagne, ou alors il venait en ville de temps en temps pour voir des potes et s’acheter du sel ou une gamelle. Il avait une ouïe très fine, un odorat sans pareil, une vue nette, et il ne se privait pas pour voir, entendre et sentir les choses de très loin. Il menait une vie simple, et se satisfaisait de peu, parce que ça lui permettait de profiter de la beauté de la nature, de se sentir libre et indépendant, et parce qu’il aimait ça, tout simplement.

Quand le loup se pointa à l’orée de la forêt, une pie s’en offusqua, ce qui dérangea un écureuil, ce qui énerva un acacias, qui le dit à une chenille processionnaire, qui frissonna. Ce frisson n’échappa pas à l’oeil du petit cochon sauvage et son cerveau traita instantanément l’information en lui transmettant un petit sentiment désagréable.

Le petit cochon sauvage se rappela de son pote le Héron et se dit « quand ça sent la m*rde c’est qu’il y en a une pas loin ». Alors le petit cochon sauvage fût particulièrement sur ses gardes pendant cette journée, et alors qu’il cueillait des fleurs de tussilage pour soigner la toux d’un vieux du village, il sentit une présence dans son dos.

Il se releva, scanna à 360, en code orange, et prit à la main son bâton à longues oreilles.

– eh, le loup, tu peux sortir de ton buisson, y’a ton cul qui dépasse…

– petit cochon, gentil petit cochon, euh…

– laisse moi entrer, c’est ça que t’allais dire ?

Et au moment où le loup réfléchissait à la question, il mangea un rabbit stick dans sa gueule, suivi par une avalanche de coups en variant les niveaux. Ensuite le petit cochon sauvage scanna à 360 et décida qu’un peu de protides lui feraient du bien. Alors il ouvrit les fémorales du loup, fouilla dans son sac et y trouva des armes à feu, du fric, de l’or et plein de munitions qui allaient l’aider grandement pour la chasse. Pour le reste, c’était plein de bordel et de gadgets inutiles. Le sac à dos était pas mal, mais il était beaucoup trop grand, donc il enterra tout cet attirail sur place.

Le soir venu, dans une clairière, la moitié du loup mijotait sur le feu de bois avec des carottes sauvages et des topinambours, et l’autre moitié, les morceaux les plus tendres, était déjà coupée en lamelles et séchait tout doucement dans le fumoir, à côté de l’alambic clandestin. Et le petit cochon sauvage raclait une belle peau qui ferait un beau manteau pour le vieux du village qui avait toujours froid en hiver. Il n’avait toujours pas de maison et il s’en foutait parce qu’en fait il avait des vêtements chauds et un bon duvet. Et de dormir caressé par l’air frais et l’odeur des plantes de la forêt valait tous les palaces du monde !

A vous de trouver la morale ?

Ghjustizia per Yvan …

30 mars 2009

Je ne suis pas du style à me laisser influencer par qui que ce soi mais depuis quelques semaines je suis attentif au procès d’Yvan Colonna, je change régulièrement de radio et de source d’information pour essayer d’avoir l’avis le plus partial.
Je ne suis d’aucun parti et j’ai des amis dans tous les camps confondus sauf celle des terroristes, ma politique bien spécifique s’appelle « liberté ».

Je suis effaré par les erreurs accumulées par ce jury professionnel et le résultat ne m’étonne qu’à moitié. Quand le préfet Erignac fut assassiné plusieurs milliers de personnes avaient manifesté en soutien à sa veuve et plusieurs années plus tard se sont les mêmes qui sont descendues dans la rue samedi soir pour contester un verdict sans aucune preuve.

15 000 personnes selon les manifestants 3500 d’aprés les autorités .
A la tête du cortège la famille d’Yvan et ses avocats. Dans la dignité le peuple Corse a voulu montrer à la soi disante justice notre indignation devant autant d’injustice.

La presse, quasi- unanime, a condamné ce procès très sévèrement tant dans sa préparation que dans son déroulement ; il en a été de même pour de nombreuses personnalités, des juristes et des élus insulaires ; l´instruction a été bâclée, partiale et conduite uniquement à charge. La Cour elle-même s´est discréditée, en particulier par sa partialité et son refus acharné de permette à la défense d´effectuer correctement sa mission ; cette obstination répréhensible a culminé avec le refus d´ordonner une reconstitution, un acte de justice banal mais indispensable ici. Les observateurs impartiaux s´interrogent sur cette attitude de refus systématique qui ne peut s´expliquer que par la crainte de voir établir l´innocence d´Yvan Colonna.

Ce procès qui tourne le dos à un exercice serein et normal de la justice témoigne de pratiques attentatoires aux droits de l´homme et à la démocratie ; il vaudra à la France d´être à nouveau condamnée par la justice européenne ; dépassant le sort, certes très préoccupant de l´homme actuellement jugé, il met en cause un pilier essentiel de la société et concerne donc toutes les femmes et tous les hommes épris de justice.

ghjustizia per Yvan

Paris Match fête ses 60 ans…

26 mars 2009

Salut les filles !

Si vous avez entre les mains le ParisMatch de cette semaine vous constaterez que c’est le 60éme anniversaire du magazine.

Nicolas Dubreuil que je ne vous présente plus a guidé une équipe pour le grand magazine quelque part sur la banquise au Groenland il y a quelques semaines. L’objectif peindre son logo avec des produits biodégradables sur la banquise. Niko était le chef d’expedition une fois de plus de ce projet un peu dingue. Et le respect de la nature me diriez vous ! En vous rendant sur le site vous pourrez tout savoir sur cette expérience. http://www.parismatch.com/Actu-Match/Environnement/Actu/60e-anniversaire-Alerte-rouge-pour-la-planete-blanche-Groenland-Paris-Match-85762/

Depuis hier soir ont commencé les rencontres de l’aventure de Bulle si vous êtes dans le secteur passez et Jo Zef vous partagera un peu de sa « meringue à la double crème »
http://www.festival-ra.ch/

Avec mes remerciements à l`hôtel Le Gruyerien
http://www.legruyerien.ch/

Joyeux anniversaire…

25 mars 2009

24 Mars c’est l’anniversaire à ma Vrai…

Plus qu’un poème,
plus qu’une légende ,
plus qu’une main qui apaise la personne blessée,
plus qu’une étoile qui guide le guerrier égaré
plus qu’une baie qui abrite le marin fatigué
plus qu’une maman qui aime sans compter
plus qu’un feu qui réchauffe le marcheur épuisé
plus qu’une branche qui reçoit l’oiseau effarouché
plus qu’une maitresse qui sait se donner
C’est ma Vrai.

Ti tengu cara

JoZef comme d’hab était de la partie! Dés qu’il a entendu anniversaire il savait que ça rimait avec gateau!!!

Choyeu choyeu anniverchair!

Jo Zef pas la bouche pleine!

A Pluche

Passage chez mon « Guibologue »

25 mars 2009

Un prothésiste est la personne qui permet à l’amputé de vivre plus ou moins normalement, d’où son importance.

Depuis 26 ans que je suis appareillé j’ai eu la chance d’avoir rencontré deux grands « Guibologues » le premier René pied noir au caractère pas facile et lui même raccourci m’a bousculé et permis ce premier pas si important.

Puis le moment de la retraite bien méritée et le passage du flambeau à un autre sans trop de bon résultat.

Mon voyage de 4 ans sans passage par le centre d’appareillage m’a permis aussi de constater que l’on pouvait aussi bricoler soi même sa « guibole ».

Puis la rencontre de Patrick Bagnus qui a sincèrement changé beaucoup de choses, il a compris de suite qu’elles étaient mes possibilités. Et depuis je n’ai plus une simple prothèse mais une jambe, certes en carbone mais la relation est telle que je n’y pense plus et cela me permet de réaliser toutes mes envies d’homme à part « entière ».

Avant d’aller rejoindre le festival des rencontres d’aventure de Bulle en Suisse http://www.festival-ra.ch/ j’ai fait un crochet par Nice pour les essais d’une nouvelle « Magui » oui Mademoiselle Bol : Magui Bol !!!

Petit réglage de l’actuelle et essais concluant de la future. Quelques ficelles dévoilées par Patrick sur le réglage et voilà la révision des

50 000 kilomètres est effectuée !

Comme j’avais pour une fois du temps j’ai décidé de rejoindre l’aéroport à pied, histoire de tester le réglage. 6 kilométres à bon pas m’ont permis encore une fois de réaliser que la Corse est encore une terre de privilège. Ici c’est la jungle mais sans les arbres mais avec les indiens !!!

Ps: Jo Zef s’est étonné du nombre incroyable de dames parlant Russe et trés peu vêtues le long de la promenade des anglais qui attendaient le bus !!!

Chut il est encore petit pour lui expliquer !!!

Sacrée mascotte

A pluche

La St Joseph ou le st Jo Zef?

19 mars 2009

Ce matin la mascotte me réveille en fanfare ?!?
Et oui aujourd’hui c’est la St Joseph !

Je lui rappelle que c’est Joseph et non Jo Zef !!!

Peut importe c’est la fête !

La tradition veut qu’à Bastia pour cette journée on confectionne les « Panzarotti », beignets sucrés à base de riz et de citron.

J’essai de me soustraire à cette coutume mais la mascotte est un peu « Cabocharde » .
Des crêpes ?

Ok tape là !

Un petit rhum pour se rappeler un « séga » endiablé avec Claire Keim et vive la St JO ZEF.

Ouais c’est bon la mascotte t’es la coqueluche des peoples.

Mais tu crois pas que tu pousses un petit peu le bouchon ?

Tiens ça me rappelle un petit jeu de mots sur un air de
Camille (la chanteuse)

Pourquoi tu m’appelles Joseph

Alors que je m’appelle Jo Zef

Pourquoi tu m’appelles handi

Alors que je m’appelle la vie

Pourquoi tu m’appelle moignon

Est-ce je t’appelle moi ? Non !

Pourquoi tu m’appelles souffrir

Alors que je m’appelle sourire

Pourquoi tu m’appelles interdit

Alors que je m’appelle envie

Appelle moi par mon vrai nom

Et je ne t’appellerai pas mon con !

A pluche

Salut l’artiste…

17 mars 2009

Houa grasse matinée! J’ai pas entendu le reveil et du coup le jour est déja là. 6h14 au lieu de 5h45!!! C’est dingue comme je me ramolli!!!

Bref petit dej et démontage du camp et depart tout doucement pour filer dans le golfe du Valinco. Alors que le soleil commence à chauffer sur ma gauche beaucoup de raffu des goelands en compléte excitation. Je m’approche en faisant le moins de bruit possible et comme je me doutais les anchois sont en boule et du dessus et du dessous ils sont engloutis.Les voisins d’en bas sont des thons blancs et je suis emerveillé d’être aussi proche d’eux sans les déranger. Heureux je poursuis mon chemin mais comme je le pressentais la brise des montagnes enneigées degringole sur moi et un petit clapot se léve encore une fois dans le nez. Je sais que cela doit être temporaire mais je râle un petit coup pour la forme. Porto Pollo est maintenant devant moi et je suis attristé de constater combien de résidences secondaires ont poussé dans ce coin de charme.Les dieux de la monnaie ont encore sévi.

Le vent prend la forme habituel de la brise du large l’aprés midi et ma navigation est plus aisé avec un vent de travers. Vers 14h30 je suis de l’autre côté et je m’approche doucement de cette côte si découpée, en fouillant du regard je remarque une tache jaune au milieu des cailloux et découvre comme un eden. L’abri est parfait l’accés impossible à part en kayak et une riviére coule pour rendre le lieu encore plus accueillant. Je me pose et part en reconnaissance, il ne me faudrat pas longtemps pour décider que c’était la halte de la journée qui allé se transformer en bivouac du soir. Je trouve multiple vestiges jeté sur la côte par les tempête et surtout une multitude d’oursin plein à craquer. Je pêche je bois de l’eau pure que demander de plus? Je recueil le corail des oursins qui amelioreront les spaghettis du soir.Le feu allumé j’apprécie le moment présent sans penser à demain ou à hier ! Juste maintenant!

J’allume mon portable et reçoit un sms qui m’annonce le décés de Jean-Michel Schillé, il y a quelques années je m’étais rendu en Nouvelle Zélande pour supporter Dumé qui allait devenir champion du monde à Queenstown, dans l’équipe de France des « éclopés il y avait cet homme double polio et qui malgré sa posture en fauteuil roulant était un trés grand sportif. L’année derniére vous avez du certainement croisé son sourire dans l’émission de TF1: »Kilimanjaro au dela des limites ».

Salut Jean-Michel tu es devenu une nouvelle étoile…

La vie plus forte que la violence !

11 mars 2009

Pas de télé très peu de radio pourtant les infos malgré moi arrivent à mes oreilles. Je suis atterré de tellement de violence gratuite. Souvent je sens les gens interpellés par la vie que je mène! Je parle à une peluche, je fréquente quotidiennement et très intimement la nature et fuis de plus en plus la gent humaine.
On a jamais vu une mascotte et encore moins une grosse bestiole ou une tempête trahir qui que se soi, alors que l’homme c’est son quotidien!!!

On nomme les sauvages, les peuples qui vivent en autarcie et qui depuis plusieurs générations arrivent à survivre, protégés par une forêt, un désert ou de la glace. Cet isolement leur permet de penser sans être imprégné de multiples supports qui au lieu d’aider poussent à la consommation et du coup entraînent les faibles à la déprime qui engendre la violence.

Certain ont traité de fou Moitessier qui est parti pour un tour et demi de tour du monde à la voile en solitaire, des gars comme Antoine qui ont laissé leurs paillettes pour vivre seul en mer.

Faut il fuir ou affronter comme David devant Goliath.

Je refuse la confrontation, du coup je me replie, je me réfugie sur mon petit bateau dans mon coin si loin du monde. Je ne pense qu’aux prochaines aventures qui me mèneront loin et seul. Un lien ? Oui bien sur la vie et ma Vrai.

Je ne suis pas en colère mais triste de voir la violence prendre le dessus sur l’homme.

Je l’ai été violent et je le regrette, je le regrette comme si ce moment passé m’avait été volé, perdre son temps à affirmer sa force et sa vanité.

Cette violence je la canalise dans mes aventures et au lieu de défier « l’autre » je me défie moi même. Le combat est dantesque car allez face à soi même est une lutte sans merci, regarder ce miroir qui dévoile tout et surtout les zones d’ombres devient gênant et remet en question pas mal d’acquis.

J’ai un projet qui pointe son nez et qui commence à me harceler, c’est bon signe toute mes aventures commencent comme ça et rien que d’y penser je sens l’appréhension grandir.

3 mois seul dans le grand nord en tête à tête avec moi même, les éléments gigantesques, la sensation de n’être ce que je ne suis vraiment; qu’une petite puce sur cette vaste planète.

Je fuis le monde? Peut être!

En tout cas je prends plaisir à mener l’association Bout de vie même si ça fait un moment que j’ai bien compris que le résultat était minime mais il existe alors je continue. Il n’y a pas longtemps j’ai reçu un mail d’un gamin raccourci des pieds et des mains, il avait participé au stage de plongée et de ski. Sa lettre était belle et pleine d’optimisme, un bout de vie en moins un sourire retrouver.

Heureusement que notre société n’est pas complètement gangrené.

Ps: Jo Zef me souffle que si elle est nécrosée il n’y a qu’à l’amputer!!!

Sacré mascotte

A pluche book de Letul Nicolas DESIGNER