Des cols et des écoles 2014

6 octobre 2014

Bastia-Corte

Notre différence c'est notre force...

Notre différence c'est notre force...

Quelle première journée les amis, si le bonheur pourrait prendre l’apparence d’un groupe c’est bel et bien dans le team vélo Bout de vie. Steve et Patrick ont courageusement affronté le premier dénivelé de cette semaine des Cols et des écoles, avec beaucoup d’émotions j’ai pris sagement le volant du fourgon pour me régaler de la détermination de chacun. L’année dernière Jérôme avait accepté en me demandant par avance qu’il ne grimperait pas les cols mais à l’arrivée aucun ne manquaient à son palmarès de futur champion. Patrick et Steve assuraient notre sécu mais je savais bien que de nous voir pendant une semaine d’effort allait les motiver pour qu’ils s’y mettent aussi. Cette année ils ne sont plus spectateurs mais acteurs. La journée fût remplie d’émotion, d’échange et de bons conseils, une sorte de recette du bonheur de l’effort-plaisir. L’étape du jour nous a amené de Bastia à Corte par une route de montagne tranquille mais du cœur de notre cher Patrick, le village de Scolca. Arrivée à la cité Paoline le peloton bleu et blanc affiche le sourire de la sortie parfaite, mais le partage va prendre la saveur d’une autre essence, la rencontre des universitaires. Débat, film, les jeunes sont attentifs et surement de « nos » expériences quelques questions auront trouvé des réponses. Ludovic Martel est le maître d’orchestre, il sait toujours quels sont les bons mots aux maux qui pourraient faire mal mais qui sont devenus notre force. Une bonne table nous reçoit et tard dans la nuit cortenaise nous rejoignons nos pénates la joie accrochée aux visages et dans les cœurs.

A pluche

La belle équipe...

La belle équipe...

Programme 2014-2015

11 septembre 2014

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Comme je vous l’écrivais dans le précedent billet voici la liste des « aventures » de votre association Bout de Vie ces prochains mois.

Des Cols et des écoles : Projet soutenu par la Fondation Française des Jeux.

Le théme sera Sport de haut niveau et « handicap ».

Du 5 au 10 octobre, nous serons 6 amputés cyclistes à rallier Bastia à Figari. Vélo le matin rencontre des scolaires l’après-midi.

Bastia-Corte lundi 6 octobre et rencontre en soirée des universitaires organisée par Ludovic Martel.

Corte-Zicavo mardi 7 octobre rencontre des primaires l’après- midi.

Zicavo-Levie mercredi 8 octobre rencontre en fin de journée organisée par l’association de José Pietri Via in Livia. Présentation du film Arcticorsica et signature de mon dernier livre Carnet de voyage d’un homme libre.

Levie-Figari jeudi 9 octobre rencontre l’après-midi des primaires de l’école de Figari.

Stage de vie sauvage : Financé en totalité par l’association Res-publica.

Du 20 au 25 octobre cinq personnes « différentes » invitées formeront un groupe pour progresser dans un coin du maquis secret, les marches seront faibles mais engagées tout de même. Pendant ces jours de baroude, malgré leur mutilation, elles devront s’adapter à une vie sommaire que certains appellent : « survie ». Au programme récolte de plante, cuisson de pain sur pierre, traversée de torrent malgré leur jambe de bois, montage de bivouac, etc etc. Marie sera la seule non amputée, sa « différence » est qu’elle est non-voyante !

Stage de sur-vie : Ces stages sont payant, une manière de récolter de façon non conventionnelle des fonds pour Bout de vie.

Du 9 au 12 novembre, toujours dans un coin secret de l’extrême sud je vais guider un groupe d’hommes et de femmes à partager une aventure que je vis au quotidien dans mes expéditions engagées. Nous dormirons sous une « belle » bâche, la nourriture lyophilisée sera améliorée par de la cueillette et plein de surprises les attendent. Aucun contact avec l’extérieur ne sera permis pendant ces jours d’aventure. La seule connexion possible sera avec la nature et eux même. Le prochain stage où il reste encore de la place sera du 8 au 11 mars 2015, 320 euros en pension complète!  (Chèque au nom de l’association)!

Stage de plongée sous-marine à bord de la Galiote :

Première semaine de juin 2015 se déroulera le 13éme stage de plongée sous-marine au Lavezzi pour dix jeunes amputés (les préinscriptions peuvent déjà être envoyées, il reste 5 places).

Expédition Nivarsiaq Groenland été 2015 :

Je m’élancerai en kayak d’Ilulissat sur la côte Ouest du Groenland pour rejoindre le village de Kullorsuaq à 1200 km plus au nord. Trois mois seront nécessaires pour cette « balade ». Pendant ce temps quatre jeunes « différents » me rejoindront à partir du 15 aout au village de Kullorsuaq pour mon arrivée  prévue à partir de cette date, l’avion retour nous ramènera le 1 septembre.

Bien-sûr d’autres événements vont très certainement arriver au fil des jours mais voilà un beau programme à cloche pied.

A pluche !

Carnet de voyage d’un homme libre…

13 juillet 2014

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Le dernier né de mes écrits est enfin là pour vos vacances, je suis sûr qu’il trouvera sa place … Bonne lecture…

Si votre libraire ne l’a pas encore vous pouvez le commander en cliquant sur ce lien. Édition Clementine

Carnet de voyage d’un homme libre.

16 juin 2014

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D’ici quelques jours il sera chez votre libraire.  Pour vous faire patienter voici la quatrième de couverture écrite par la romancière Marie-Hélène Ferrari.

Parce qu’il y a deux façons de vivre, deux façons de réagir, quand frappe le malheur, le livre de Frank Bruno s’adresse à tous. De l’Océan Arctique à la Corse, il traverse le monde avec des ailes. » You are a free Man  » lui a-t-on dit… Il s’est fait lui-même un grand homme, parce qu’il démontre que rien, quand on ne le veut pas, n’est une fatalité. Cette jambe que la vie lui a prise, il l’a convertie à force de volonté, de courage, en une chance. Cela s’appelle l’orphisme, ou la renaissance. En tout cas, il nous propose avec optimisme, une vraie leçon de vie. Cette vie qu’il découvre dans les coins les plus secrets et les plus exotiques du monde… Une expérience rare et inoubliable.

Ce n’est qu’un aurevoir…

7 juin 2014
Véro et les musiciens nous ont rejoint.

Véro et les musiciens nous ont rejoint.

En Corse les chants ont une grande importance et pour conclure en beauté, Jean-François et Paul nous ont enchantés avec violon, mandoline et guitare. Mais avant cette belle soirée, la journée s’est déroulée avec une succession de nouvelles limites découvertes. Sans aucune exception, la totalité de la bande est sortie de la crique de l’éléphant. Les plus aguerris m’ont accompagné avec une surprise énorme, un spectacle que personne ne pourra oublier. Pour commencer une araignée de mer et une grande cigale nous ont longuement observés, mais une drôle de sensation me mettait la puce à l’oreille. Les anthias et amandes qui vivent normalement en pleine eau étaient regroupées en forme de boule, je prévenais la palanqué que le prédateur devait rôder. Soudain surgissant du grand bleu un banc de 8 thons de +- 100kilos nous contournaient, une vision rare en plongée. Le reste de l’exploration nous menait vers une succession de mérous bruns, corbs, dentis et barracudas, cette « bullade » restera gravée dans nos esprits pour longtemps. Les autres copains à leur tour se transformaient l’espace d’une plongée en explorateur de leur âme. Cette discipline est un retour dans le ventre de la mer(e), une bulle où la pesanteur est abolie. Sourires accrochés aux visages, les stagiaires rayonnaient de leur parcours, ils avaient trouvé peut-être un nouveau sens à leur injustice. Les langues se sont déliées, les âmes se sont ouvertes, quelques larmes ont apporté leur part de sel à la méditerranée. Nous sommes entre nous, nous pouvons oser l’épanchement, nous avons les oreilles calées sur la même fréquence. La Galiote a repris son mouillage dans la baie de Santa-Manza, chacun va retrouver son quotidien, sa vie, mais dans les passages tempétueux, quand les doutes s’inviteront aux cœurs des blessés de vie, les images de référence de ce stage seront les antalgiques naturels de la crise de doute. La semaine vient de s’achever, à mon tour je voudrais simplement dire à tous les stagiaires :  » Merci ! vous êtes ma force… »

Encore au paradis…

6 juin 2014
Cala tramontana au nord des Lavezzi.

Cala tramontana au nord des Lavezzi.

Ce matin au petit-déjeuner les commentaires enjoués du tour d’hélicoptère d’hier sont d’actualités. Mais le présent vient s’inviter, la journée ne fait que commencer. Encore au mouillage de Piantarella qui est une lagune turquoise, le programme est une initiation au palmage. Il n’est pas simple de se propulser quand une jambe manque mais la volonté va palier à ce manque. Le vent d’Ouest lève un clapot qui rend l’exercice des plus sportifs. Tout le monde y met du sien, ils n’ont pas le choix le « casse-pied » de service veille ! Après un bon kilomètre aller-retour les visages témoignent de l’effort donné, mais cet exercice était nécessaire pour l’apprentissage de la plongée. Nous levons l’ancre pour rejoindre le mouillage nord des Lavezzi, à l’abri du vent d’ouest qui s’apaise nous sommes cachés dans une piscine naturelle. Le cuistot-plongeur nous régale comme à chaque fois en plus d’être le moniteur attitré de Cathy. La plongée de l’après-midi va être une balade en eau « polynésienne », mais la plongée est une discipline qui demande beaucoup d’exercices de sécu pour pouvoir évoluer plus profond. Carole et Elisa sont les escortes de Gunther, Sylvain, bon plongeur, muni de sa caméra, fixe des souvenirs pour la bande de bulleur. Sophie au fil des jours devient rayonnante, la vie est vraiment un présent. Patrick et Amélie se plient aux règles d’Archimède, munis de leur jacket ils doivent réussir l’exercice d’équilibrage, Jean-Luc lui se transforme en reporter sans surface et s’amuse à effectuer des clichés de tout le monde. La journée passe à une vitesse folle, le vent est devenu un moignon de rafale et sur une mer plate comme une vie sans aventure, Gunther nous offre le tour des Lavezzi vu de la Galiote. Ce soir nous retrouvons la cale de l’éléphant pour un Everest de lasagne accompagné de beaucoup de bonne humeur…

Rêves en cours

4 juin 2014
Les visages parlent d'eux même.

Les visages parlent d'eux même.

Petite houle traversiére, rassurez-vous  ils ont le pied marin!

Petite houle traversière, rassurez-vous ils ont le pied marin!

C'est vrai que c'est beau.

C'est vrai que c'est beau.

L’effet bateau est en mode intensif, les langues se délient, les histoires s’entrechoquent, « tabou » est mort sur le coup. Nos drames ont un lien commun : la renaissance. Je pourrai vous causer de notre escapade sur une zone archéologique dans 20mts d’eau, encore inviolée, mais j’ai bien envie que cela reste le jardin secret de l’équipe. De retour aux échelles de la Galiote, Ali, Frank le cuistot aussi moniteur s’occupent de nos guerriers pacifiques, mais mon bon Gunther est en train de préparer la sirène Elisa. Du haut de ses 13 ans elle a une histoire particulière par rapport à l’association, en effet, en 2004, encadrée par sa mère, elle avait rejoint le bord, mais les années ont passé. Cette fois elle est seule et sa complicité avec les jeunes embarqués fait plaisir à voir. Donc détendeur à la bouche mon vieil ami la prend en main. Sans déranger cette paire, je les suis de près sans me faire remarquer. Une émotion m’embarque, je sens Gunther aussi très ému, ce style d’expérience ne peut nous laisser insensible. La petite fille est devenue une jeune ado pleine d’énergie avec une folle envie de croquer la vie, elle est à l’aise, l’eau devient son élément. De sa poche son moniteur sort un quignon de pain, les « autochtones » sont prêts à l’assaut, oblades, sars, saupes et girelles l’encerclent lui contant légendes salées. Il est temps pour moi de rejoindre le bord cela  fait presque 1h30 que je bulle… Cet après-midi petit tour d’hélico et encore du partage des confidences, chut laissez les rêves se réaliser…

Premières bulles…

3 juin 2014
Une jambe du troisiéme millénaire.

Une jambe du troisième millénaire.

Concentration necessaire avant la plongée.

Concentration nécessaire avant la plongée.

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Pret!

Toujours le sourire...

Toujours le sourire...

Comment décrire une nuit à bord de la Galiote ? Il suffit de la vivre dirait la palisse ! La rotation du vent à l’Ouest va nous assurer une journée sans aucun bateau de passage trouble fête, entre vous et moi : je jubile ! Ce matin c’est le départ pour une « bullade » générale. Dans l’équipe Sylvain et Jean-Luc ont à leur compte quelques centaines de plongées ; Patrick et Amélie ont déjà franchi le cap débutant, la palanqué est donc logique. Gunther et Alexander, un pote moniteur de longue date, vont s’occuper de l’autre équipe. La discipline est de rigueur, chacun doit anticiper son immersion. Le débutant valide peine à cerner la discipline de la plongée, pensez un peu ce que doit gérer en plus le « différent ». Avant le saut dans le grand bleu des exercices de sécurité vont devoir être réussi avec succès. A la proue de la Galiote une large tache de sable à 5mts de profondeur va nous permettre ce contrôle de routine. A genou calmement, des nuages de poissons semblent vouloir assister à ce cours accéléré, nous avons une fantastique sensation d’être  dans un aquarium. Le lâcher d’embout, vidage de masque et équilibrage des bouées sont réussi sans peine, il est temps de partir rejoindre les grands fonds. Amélie la plus craintive s’accroche à mon bras, les garçons ont reçu la consigne de ne pas me lâcher. La passe ouest de la cale de l’éléphant est très riche en faune par régime de Libecciu, les sars pointus et les dorades semblent comprendre que les plongeurs ont un truc en moins, du moins ils ne fuient pas à notre passage. Une arche de granit à 8mts de fond pourrait être la porte des abysses, trois gardiens nous attendent; le mérou brun, maître de méditerranée. La houle se brise sur les écueils, l’écume rend la surface wagnérienne ! Sans aucune appréhension mes compagnons de palanqué, deviennent l’espace d’un instant, habitants des fonds. Mais le sablier lui ne stoppe jamais, il est temps de rentrer… De retour à bord, les sourires sont accrochés aux visages, la journée nous a offert de l’énergie pour les jours à venir…

Lavezzi, cala de l’éléphant…

2 juin 2014
Les crêpes farices sont distribuées sous le controle de la mascotte!

Les crêpes farcies sont distribuées sous le contrôle de la mascotte!

Le sourire de Sophie comme cadeau.

Le sourire de Sophie comme cadeau.

Elisa comme une crevette dans l'eau!

Elisa comme une crevette dans l'eau!

Une mise à l'eau pas toujours de paire!!!

Une mise à l'eau pas toujours de paire!!!

Le mouillage de la baie de Santa Manza est déjà dans notre sillage, là-bas au loin se dessine l’archipel des îles Lavezzi, le rêve va devenir réalité. Eole est en notre faveur il nous offre un visa. Les Lavezzi… j’aurai tellement de choseS à leur dire mais la sagesse me propose le grand silence, leur vibration  sera leur guide privé ;  à cette saison la cale de l’éléphant est encore en paix. Le granit, les fonds émeraudes, des myriades de poissons, non ce n’est pas un paysage virtuel, nous y sommes. La Galiote retrouve sa place, sans elle les lieux sont fades, les amarres frappées sur les mêmes cailloux depuis plusieurs décennies ont marquées la roche. Les stagiaires découvrent, le lien avec la terre est en train de s’effacer, doucement ici les « essentiels » se mueront. Un repas de crêpes de bienvenue n’est pas pour déplaire à la mascotte, mais la belle équipe ne restera pas sur sa faim à bord tout est prévu.  La sieste est plus que bienfaitrice, n’oubliez pas que nous sommes en Corse ! Mais le grand bain est là pour nous envoûter, nous sommes les élèves des abysses. Chacun va gérer sa mise à l’eau suivant son handicap, oups, désolé : sa différence ! Le premier bain donc, est consacré à une initiation d’apnée, la rigueur capelle sa combinaison, le hasard n’a pas sa place dans le monde du silence. Les plus aguerris sont binômes des plus faibles mais la profondeur de la lagune nous donne toujours pieds, pour ceux qui en ont encore. Une heure de balade, 60’ de bonheur où les premières angoisses se sont déjà envolées. La cale ce soir est vide, le bonheur s’invite à une nuit de repos sous un beau ciel étoilé. Nous tous pour un cheveu nous avons failli ne pas le vivre, alors entre vous et moi ce n’est pas ici que l’on va se plaindre. Une fois de plus nous pouvons le crier à tue-tête, seul le présent est un cadeau.

12éme stage de plongée sous-marine

1 juin 2014

Gunther...

Gunther...

Elisa sera la plus jeune du groupe.

Elisa sera la plus jeune du groupe.

Briefing autour d'un verre.

Briefing autour d'un verre.

Le douzième stage de plongée sous-marine Bout de vie est en place, la Galiote fidèle à elle-même invite les apprentis de la mer avec toujours autant de chaleur.  Yovadi,Gunther et Frank le cuistot sont prêts, la mascotte, elle, est déjà en cuisine à quémander quelques crêpes de rabe ! Comme à chaque fois la part d’inconnu a sa place, la routine n’est pas admise dans ma vie d’aventurier à cloche pied, pourquoi devrait elle poser prothèse à bord pendant ce partage ? Plein de surprises les attendent, donc par ce journal de bord vous le serez également, surpris, du moins je l’espère. Le handicap n’a pas sa place, cet adjectif est volontairement confié aux intellectuels de la boiterie, ici pas de technique, on se fiche du dernier pied high-tech, de la super guibole bionique,  la patronne c’est la nature et le monde du silence se moque de nos misères. Je n’ai jamais vu un mérou s’épancher sur mon moignon blessé, je n’ai nullement entendu le vent se morfondre de ma mutilation. Ici la vie est un cadeau en forme de gâteau, alors nous allons nous resservir plusieurs fois. Le soir, les veillées dévoileront les expériences du jour mais certains silences seront en train de bâtir les jardins secrets d’un avenir plus serein. Sous l’eau on sera loin de la pesanteur si contraignante, loin des conventions. En une semaine de mer nous allons vivre autrement, car nos corps devenus différents nous dictent de grès ou de force d’exister, alors faisons ensemble le premier pas. S’en suivront d’autres et encore d’autres. Par ce billet je tiens à remercier tous ceux, qui de près ou de loin, rendent chaque année possible cette semaine Bout de vie. Je remercie tout les anciens stagiaires qui n’ont pas oublié et qui chaque année pensent et prennent le temps de contribuer à cette chaîne de solidarité en adhérant. Un grand merci à tous ceux qui dans l’anonymat nous épaulent et surtout un grand merci à ma compagne Véro qui depuis le début effectue les tâches les plus ingrates que se doit une association à vocation nationale. Pour ceux qui désirent rejoindre la belle aventure associative Bout de vie, en cliquant sur ce lien un bulletin d’adhésion pré-imprimé est à votre disposition.

Que Dieu vous prothèse !