Un sponsor, un mécène, un partenaire sont des sociétés qui s’investissent au coté de gars comme moi, menant une sorte de croisade. Les grandes entreprises misent sur des supports très exposés médiatiquement. Le « Frank Bruno à cloche pied » entouré de copines et de copains dans le même cas, n’est pas forcement le meilleur des moyens pour apporter de la lumière aux investisseurs ! Mais pourtant certains osent le premier pas. Depuis longtemps quelques « taquins » me reprochaient de ne pas être l’ambassadeur d’une société corse… Depuis peu c’est fait, le Groupe Etorri représentant plus de 300 employés soutient Bout de vie. Recevoir d’un côté est magnifique mais je me dois de rendre à mon tour ! Mais comment ? Le coaching sur la découverte de ses limites m’est de plus en plus demandé, en tout logique j’ai proposé en échange une journée aventure découverte. Le leader, Jean-Marc Ettori, m’a en premier lieu présenté à ses assistantes de la maison centrale, une quarantaine de personnes. Par deux fois je suis allé à leur rencontre. D’ailleurs cet échange a été filmé pour l’émission « Midi en France » que vous avez peut-être vu. Mais je trouvais dommage de ne pas pousser l’expérience hors des bureaux et d’un commun accord, une partie des filles ont décidé de tenter une ascension. Le but n’est pas de battre un record de vitesse ou de difficultés mais de souder un groupe pour que les plus forts soutiennent les moins aguerris. Mailing indiquant ceux que les futurs « aventurières» devront impérativement avoir avec eux et un rendez-vous à 8h30 dans un lieu précis. Tout le monde est à l’heure : « Ca c’est bon ! » On charge les 4X4 pour attaquer une piste en terre qui doit nous mener au pied d’un sentier perdu… Briefing de départ et dans un silence que je préconise nous suivons la sente. Le massif est devant nous, magnifique, royal, nous sommes au-dessus d’une mer de nuages et déjà le vent vient nous rendre visite. Le parcours est accidenté sans pour autant être dangereux, mais le dénivelé vient faucher le groupe. Le programme est simple, toute les 50’ il y aura un arrêt de 10’. Nous traversons les torrents, nous enjambons les arbres déracinés de la dernière tempête et la progression suit son cours. Mais la plus jeune du groupe donne des signes de fatigue, le fort dénivelé lui coupe les jambes, et ce n’est pas un jeu de mot ringard d’unijambiste ! Nous faisons un break, je lui cale ses pieds, et lui donne un peu de nourriture approprié mais je sens en elle une grande détresse. Le plan B : J’ai toujours avec moi quelques petits grigris de contrées boréales. Je sors un flacon d’huile essentielle très secrète et lui en humecte les narines et les tempes. Un petit dialogue « bien à moi » et réaction immédiate, le mal comme par enchantement s’envole… Nous reprenons notre marche, la forêt a souffert de la dernière tempête et beaucoup de pins gisent. Finalement nous arrivons sur le plateau du massif, le vent est le maître des lieux et les rafales nous crochètent. La Tramontane rend le moment encore plus solennel. Nous dominons les Bouches de Bonifacio mais il serait imprudent de poursuivre sur cette arête, alors nous bifurquons pour retrouver une vieille bergerie abandonnée. Le casse croute sera le bienvenu, on cause de tout, de rien. On me questionne beaucoup sur la souffrance, pourquoi la laisser faire ? N’est-il pas dangereux de ne pas écouter ses douleurs ? Difficile de répondre en si peu de temps pourtant je sens un apaisement quand je diserte les sujets… Il est temps de reprendre la route, mais la journée est loin d’être finie, ce n’est pas une balade mais une journée d’initiation. Infusion d’aiguille de pin vert pour redonner des peps, récit de la géologie du lieu, pourquoi cette plante plus que celle-ci à avoir dans sa besace… je dévoile mon quotidien qui semble « aventure » alors que ce n’est que mon quotidien ! Finir une journée pareille en arrivant sur une route en terre sans avoir dit merci à la montagne me semble déplacé, alors nous nous arrêtons sur les bords d’un torrent pour des exercices de respiration. Être au bord d’une rivière sans y tremper un orteil serait aussi une offense, Je m’isole et m’immerge… Un peu plus bas je vois que la petite équipe goute aux joies du « trempage »…
La journée est finie et je sais que chacun y aura puisé un bout de son histoire, alors les filles (et le seul garçon du groupe !) dés que je rentre de ma balade Arcticorsica on remet ça avec une nuit en bivouac… Chiche ?
Quand solitaire rime avec partage…
Magnifique ce partage !
bonjour , frank , encore une Bien Belle Histoire de Partage.
bisous a pluche
Tes mots et tes histoires partagées pendant cette belle balade résonnent encore en moi et prennent toute leur signification au fil des jours. encore !
Bonjour Frank,
L’article est très sympa et la balade nous a à tous fait du bien !
Personnellement, j’en retiendrais pleins de petites infos intéressantes et je pense que le rituel du bain me restera. Ça fait beaucoup de bien surtout quand ça commence à tirer sur les muscles.
Nous serons, je l’espère, encore plus nombreux pour la prochaine session, les photos et vidéos parlant d’elles mêmes, nous avions tous un grand sourire.
Merci à toi pour cette journée. Nous suivrons ton parcours lors de ton escapade ! Inutile de te dire de profiter 🙂
A bientôt,
Arnaud
Merci d’avoir partager avec nous cette très belle journée lors de cette randonnée…Un exemple pour nous tous. Bonne continuation et à bientôt.
Ouahh, j’aurais aimé être parmi vous … quelle belle virée … et bien sûr des échanges à nouveau remplis d’humanité et d’amour … merci à toi Franck de nous faire partager encore « ce bout de vie » … Bisous 😉
Déçue, quand j’arrive à la ligne: »la journèe se termine « ,j’avais envie de continuer un bout de chemin avec vous. Bisous
Un grand merci à Frank pour ce petit bout de chemin partagé avec nous, loin de notre quotidien et de ses préoccupations futiles… Une belle expérience, bien au delà de la simple randonnée… Hâte de savoir ce qui nous attend pour notre prochain rendez vous …. A très vite ….
Ah tes petits dialogues bien a TOI ! Ça me manquait….. Mais bon je vais vite les retrouver…… Bises
comme j’aurais aimé être avec vous ! la Corse en rando. Mais le GR 20 me fait peur car j’ai entendu parler de ses difficultés. Pour mon compte je fais mon sac à dos pour le GR 65 durant 300 kms (moins accidenté). Bon pied, bon oeil !
gros bisous ZIA ZIO
Frank,
Un petit mot de remerciements pour une magnifique expérience, une formidable journée, un beau cadeau…
Je te remercie tout particulièrement pour ton huile essentielle très secrète et la fameuse infusion d’aiguille de pin vert.
Bisou de la part de « la plus jeune du groupe » lol