Tempête, pluie, violente quel temps pourri? Et pourtant! Ni hier, ni demain, juste maintenant; vivre !!!
Mon reveil est toujours trés matinal bien avant le jour comme un rituel, avant tout je pratique une scéance de gainage pour mettre le corps en route, je pourrais me morfondre d’un si mauvais temps mais ce n’est pas inscrit à l’ordre du jour.
Aprés le petit dej j’ouvre la radio et écoute le témoignage de Marie Laure cette maman qui est condamné par la maladie et qui a tout organisé pour que son départ vers les anges ne soit moins compliqué pour ses enfants. La journaliste relate sont courage et sa joie de vivre et précise même qu’elle est non croyante. Comment croire à ce que l’on ne connait pas, elle sait qu’elle va mourir et que ses 4 gamins vont se retrouver seul, alors elle avance et reste sereine pour passer son dernier noël en famille.
Je pourrais me morfondre mais moi aussi comme Marie Laure je sais que je vais mourir alors je VIS!!!
Le vent est regulier une quinzaine de noeuds de Sud Ouest, je vais « kayaker » le ciel est plombé et comme vous pouvez l’imaginer je suis seul en mer, il y a un avis de forte houle donc je reste prudent! Mais comme un aimant j’avance vers la sortie du golfe, la premiere passe me barre la route, les rafales de vent ne me permettent pas de passer au large donc je louvoie mais là ça coince! Cabochard le garçon? Un peu mon neveu! Je devine dans la mousse le passage, pas bien large mais juste ce qui faut pour tenter sans être transformé en beurek turque!
Je ralenti le rythme et accélere, à l’approche de la passe je me concentre attend la bonne vague et comme une anguille un peu kamikaze me voila de l’autre côté mais la tâche n’est pas finie il y a encore une « porte » à franchir!!!
Je me reconcentre, calcule, du moins essais la bonne vague et me lance; ouha impressionnant je passe juste mais au moment de ma sortie un immense rouleau se présente devant ma petite étrave, je n’ai plus le choix j’accelere et tape dans ce mur d’eau…
Je suis toujours là le kayak à tenu le coup et je me retrouve en pleine mer.le vent à un peu fraichi 20 noeuds dans la gueule, je m’applique et avance doucement. Là bas au large une barre noire me fonce dessus un grain avec tout ce qui va avec. Je n’ai plus le choix il faut que j’avance, le rideau de pluie me submerge et le vent se déchaine! La seule solution le large car si je rebrousse chemin les petites passes me seraient fatales. La houle est trés forte et je réussi quand même à me mettre en fuite trois quart arriére, je tire comme un malade sur les pagaies mais je ne veux pas me gacher le privilége d’être là au milieux des éléments, je respire et essais de sentir les coups de boutoirs qui me viennent de derriere. Finalement j’arrive à rejoindre la bouée verte tribord du golfe et me laisse filer dans le fjord venté mais sans houle.
Mais ma balade n’est pas finie, comme depuis plusieurs jours c’est un déluge je décide de remonter le petit fleuve tout au fond de mon abri, dés que je m’enquille dans la riviére la végétation me protége du vent et savour ce moment de plénitude.
Normalement la navigation n’est possible que jusqu’ au pont mais aujourd’hui le niveau d’eau est tel que je tente le passage, le flux est violent et il me faudra beaucoup d’entêtement et d’énérgie pour franchir ce seuil. A savoir que mon kayak n’est pas un gadget de plage ou de competition, c’est un Nautiraid d’expedition qui à vide pése déja 40 kilos! Allez j’arréte de chouiner et reprend ma route « in terra inconicta »!
Le courant est violent mais j’arrive à trouver le rythme pour avancer, plein d’oiseaux que je n’arrive pas à identifier se sont réfugié dans cette estuaire, il me semble que ça doit être des oiseaux migrateurs qui ont choisi ce havre de paix pour se reposer. Pendant un petit kilométre je joue l’explorateur pour finir sur un dédale de micro canaux qui me seront impossible de franchir. Non sans mal j’arrive à retourner mes 5,80 metres de kayak et rejoint le sourire au lévre mon Cabochard.
Et dire que j’aurais pu rester au chaud! Et dire que j’ai failli louper ce moment de bonheur!
Un peu comme Marie Laure cela fait un bon moment que j’ai compris que je n’étais que de passage…
Tempête, pluie, violente quel temps pourri? Et pourtant! Ni hier, ni demain juste maintenant!!!
Mon reveil est toujours trés matinal bien avant le jour comme un rituel, avant tout je pratique une scéance de gainage pour mettre le corps en route, je pourrais me morfondre d’un si mauvais temps mais ce n’est pas inscrit à l’ordre du jour.
Aprés le petit dej j’ouvre la radio et écoute le témoignage de Marie Laure cette maman qui est condamné par la maladie et qui a tout organisé pour que sont départ vers les anges ne soit moins compliqué pour ses enfants. La journaliste relate sont courage et sa joie de vivre et précise même qu’elle est non croyante. Comment croire à ce que l’on ne connait pas, elle sait qu’elle va mourir et que ses 4 gamins vont se retrouver seul, alors elle avance et reste sereine pour passer son dernier noël en famille.
Je pourrais me morfondre mais moi aussi comme Marie Laure je sais que je vais mourir alors je VIS!!!
Le vent est regulier une quinzaine de noeuds de Sud Ouest, je vais « kayaker » le ciel est plombé et comme vous pouvez l’imaginer je suis seul en mer, il y a un avis de forte houle donc je reste prudent! Mais comme un aimant j’avance vers la sortie du golfe, la premiere passe me barre la route, les rafales de vent ne me permettent pas de passer au large donc je louvoie mais là ça coince! Cabochard le garçon? Un peu mon neveu! Je devine dans la mousse le passage, pas bien large mais juste ce qui faut pour tenter sans être transformé en beurek turque!
Je ralenti le rythme et accélere, à l’approche de la passe je me concentre attend la bonne vague et comme une anguille un peu kamikaze me voila de l’autre côté mais la tâche n’est pas finie il y a encore une « porte » à franchir!!!
Je me reconcentre, calcule, du moins essais la bonne vague et me lance; ouha impressionnant je passe juste mais au moment de ma sortie un immense rouleau se présente devant ma petite étrave, je n’ai plus le choix j’accelere et tape dans ce mur d’eau…
Je suis toujours là le kayak à tenu le coup et je me retrouve en pleine mer.le vent à un peu fraichi 20 noeuds dans la gueule, je m’applique et avance doucement. Là bas au large une barre noire me fonce dessus un grain avec tout ce qui va avec. Je n’ai plus le choix il faut que j’avance, le rideau de pluie me submerge et le vent se déchaine! La seule solution le large car si je rebrousse chemin les petites passes me seraient fatales. La houle est trés forte et je réussi quand même à me mettre en fuite trois quart arriére, je tire comme un malade sur les pagaies mais je ne veux pas me gacher le privilége d’être là au milieux des éléments, je respire et essais de sentir les coups de boutoirs qui me viennent de derriere. Finalement j’arrive à rejoindre la bouée verte tribord du golfe et me laisse filer dans le fjord venté mais sans houle.
Mais ma balade n’est pas finie, comme depuis plusieurs jours c’est un déluge je décide de remonter le petit fleuve tout au fond de mon abri, dés que je m’enquille dans la riviére la végétation me protége du vent et savour ce moment de plénitude.
Normalement la navigation n’est possible que jusqu’ au pont mais aujourd’hui le niveau d’eau est tel que je tente le passage, le flux est violent et il me faudra beaucoup d’entêtement et d’énérgie pour franchir ce seuil. A savoir que mon kayak n’est pas un gadget de plage ou de competition, c’est un Nautiraid d’expedition qui à vide pése déja 40 kilos! Allez j’arréte de chouiner et reprend ma route « in terra inconicta »!
Le courant est violent mais j’arrive à trouver le rythme pour avancer, plein d’oiseaux que je n’arrive pas à identifier se sont réfugié dans cette estuaire, il me semble que ça doit être des oiseaux migrateurs qui ont choisi ce havre de paix pour se reposer. Pendant un petit kilométre je joue l’explorateur pour finir sur un dédale de micro canaux qui me seront impossible de franchir. Non sans mal j’arrive à retourner mes 5,80 metres de kayak et rejoint le sourire au lévre mon Cabochard.
Et dire que j’aurais pu rester au chaud! Et dire que j’ai failli louper ce moment de bonheur!
Un peu comme Marie Laure cela fait un bon moment que j’ai compris que je n’étais que de passage…