Mon île de solitude
Elle
De la solitude à la rencontre
De la douleur au plaisir
De la haine à l’amour
De l’égoïsme à la main tendue
De l’oclusion à l’explosion
Il vît dans son rêve les yeux ouverts
Fuir ou affronter, il ne sait qui dirige
La paix lui donne sourire, mais réflexion
Cette île qu’il aime tant qu’il affectionne
L’isole le protège, le mange peut être
Ici tout est excès, la foule de l’été, la paix de l’hiver
La tempête dévastatrice au calme apaisant
La vie sous marine abondante au courant meurtrier
Son cailloux aux multiples facettes ; comme lui !
Si accueillante et si austère, si jolie et si tortueuse
Si attachante et si blessante
Lui
Ne lui brisez pas son silence il vous tuera de ses yeux
Ne le questionniez pas bêtement il vous fuira
Aimez le pour lui et pas pour ce qu’il représente
Elle et lui ne font qu’un
Jamais autorité, braconniers, touristes ne seront ses amis
Tel le felin sur ses gardes, toujours prêt à bondir
Pour éliminer supprimer
Si le soir il parle seul, c’est qu’il converse avec les étoiles, les oiseaux ses conseilleurs,
Le granit son confident.
Ne le dérangez pas il ne vit pas pour vous, il est devenu l’un d’eux et vous ne pourrai l’atteindre
Parfois folie rime avec philosophie
Et Lavezzi avec sa meilleur amie.
Ecrit sur ma table sous le murier des Lavezzi un jour de tempête d’ouest au mois d’octobre 2001.