La simplicité volontaire
Mes billets sont plus rares car il me semble bon d’aller de plus en plus vers l’essentiel, alors aujourd’hui je m’envole vers une pensée qui me tient à cœur : le minimalisme. N’y voyez pas du simplisme, mais un quotidien qui de plus en plus me rassure sur ce choix de vie, qu’est le minimalisme. Notre société n’est basée que sur l’expansion, la croissance, le profit, la consommation mais rarement sur la qualité de vie. Une consommation toujours accrue conduit à des besoins financiers également accrus et donc à un surcroît de travail. Le toujours plus nuit à la vie simple, la course à l’éternel profit mène au « burn out », anglicisme à la mode. Vivre n’est pas une course mais un chemin, pas toujours paisible certes, mais qui vaut le coup d’être vécu en prenant le temps de comprendre, d’écouter plutôt que d’entendre, d’observer plutôt qu’apercevoir et surtout de délimiter ses «indispensables. Il y aura toujours mieux, plus moderne, plus dans le coup, mais cette démarche nous projette dans le labyrinthe infernal de la dépendance. Les crédits se croisent, les banques en font leur fonds de commerce, la pub à outrance balance des images subliminales qui ne laissent aucune chance au minimaliste en herbe. Il faut du nerf pour sortir d’une grande surface sans avoir eu le coup de cœur pour le « gadget » indispensable qui sera vite remisé au fond de la cave. Nous sommes maîtres de nos vies, capitaines de nos envies, mais pourtant le paraître prend toute la place, il ne laisse aucune chance aux « objets » réparés, aux envies décapitées. Qu’il est dur de résister aux chants des sirènes du toujours plus. Je ne propose aucune recette miracle, il y a certainement une application pour gérer tous ça, si si ; j’en connais une ! Elle est enfouie au fond de vous, alors démaquisez tout ça et devenez les seuls maîtres de vos envies. Pourquoi attendre une mesure gouvernementale pour utiliser moins d’énergie, pourquoi toujours devoir être « moutonné » pour comprendre que c’est notre vie et que personne ne doit nous l’enlever et nous la dicter. Le monde est partagé en deux, il y a ceux qui passent leur vie à faire des régimes et l’autre moitié se bat pour ne pas mourir de faim. L’injustice est l’huile essentielle de l’Homme, mais au fait ! C’est vous, moi, toi, qui pouvez métamorphoser tous ça. Ce billet ne changera pas grand-chose, mais comme une pluie n’est qu’une multitude de gouttes d’eau je tente d’être l’une d’elles.
L’aventurier scénariste acteur américain Will Rogers disait
« Trop de gens dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas gagné, pour acheter des choses qu’ils ne veulent pas, pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas. »
Vous êtes simplement vrai, merci de vos billets qui sont de la logique et de l’énergie à l’état brut.
Une belle leçon de vie, les gens qui comptent se rendent compte à la fin de leur vie que l’argent ne les sauvera pas d’une mort certaine et qu’au contraire cela les a isolé de l’essentiel. Bravo Franck vous êtes un sacré inspirateur.
Vous avez tout dit, super.
Top, vraiment bien.
Inspirateur en voie d’extinction, il va falloir à faire gaffe pour pas que les chinois vous copient!!! ne changez rien vous nous faîtes du bien.
l’article de Corse-Matin de ce matin sur toi m’a intrigué, alors j’ai fouillé le net. En vacances en Corse j’ai découvert en toi un sacré « mec », genial.
Comme tout cela est bien écrit, pensé et vrai. La simplicité, aller à l’essentiel, tout cela se perd. Et ça mettra du temps à revenir. Et lorsque je vous lis quel bonheur ! Merci
Tellement ça. ..comment ça me parle. ..si je ne pensais qu à moi j ‘aurais tout plaqué depuis un moment..un jour peut être. ..
Sinon un nouveau livre ? ?c’est un grand plaisir de te lire. ..
Saint Augustin écrivait : Le bonheur c’est de continuer à désirer ce que l’on possède.
Arrêtons d en vouloir ..toujours plus..et revenons à l essentiel tout à fait d’accord avec toi frank
Une fois de plus je suis incapable de rester dans rien faire et donc j’accumule les jours de vacances que je ne prends pas. Allé étant presque arrivée à 50 jours de vacances je te propose d’organiser un stage d’apprentissage de farniente et la je pose des jours, promis.
Le vide fait peur car il est un miroir, ne pas s’arrêter c’est l’appréhension de se découvrir sans artifice.Une retraite face à toi même te serait salutaire. Les stages de survie sont d’une autre sorte, pour un autre public…
Merci à Corse-Matin qui m’a fait découvrir aujourd’hui vos activités. Un bel article sur vous qui me fait aboutir sur votre blog. Du bon sens, de l’énergie, de l’humilité les sauces indispensable pour un Homme d’exception. Chapeau bas
Comme Marc j’ai étais séduite par l’article du journal d’aujourd’hui. J’avais entendu parlé de vous et votre site me confirme les dires qui m’avaient été fait sur vous. Vous êtes un sacré Freeman.
Une grande chance pour notre île de vous avoir. Forza o Freeman!
logique comme d’hab, change rien guerrier de la lumière.
J’adooooore ta citation Frank 😉
On est vraiment sur la même longueur d’ondes 😉
Salute … Beijinhos 😉
Je suis en plein dans ce problème .. Sauf que le vide, en ce moment, c’est mes cours, mes jours de semaines où je suis censé travailler/réviser ..
Alors que je rêve d’ailleurs, d’aventures, de rencontres, de vie quoi !
Oui c’est vrai…..« Trop est pire que peu »
Cool Frank bises
Coucou Karin 😉
Bisou…
Oui, la cascade te donne de bons conseils.. Amitiés