Je ne suis ni écolo, ni rétrograde ou que sais je encore juste un habitant de la mer qui a des yeux et une cervelle !
Et je gueule, je hurle sur la connerie humaine, aujourd’hui des pleins de frique pourri ont encore hypothéqué notre belle Méditerranée. La pêche hauturière du thon rouge a été de nouveau accordée. Pour ceux qui ne savent pas comment cela ce passe, c’est très simple et diabolique. Des images satellites définissent où se trouvent les bancs de thons rouges et des chalutiers énormes les encerclent ne laissant plus rien sur leur passage. Pour dépasser leur cota défini c’est très simple il suffit que ces ordures se rendent en eaux internationales et des navires congélateurs aux pavillons douteux chargent leur butin pour des destinations asiatiques, les plus belles prises, elles doivent être acheminées fraîches au plus vite sur le marché Nippon, l’Afrique du nord ouvre ses aéroports contre des avantages en nature et la marchandise peut s’envoler tranquillement pour le Japon en avion spécial !
Tout ce que je vous ai écrit je ne l’ai pas lu ou vu à la télé mais avec mes petits yeux de mon Cabochard quand j’ai caboté en méditerranée pendant 4 ans. A l’époque j’écrivais des petits articles pour un magazine de mer mais mon témoignage avait été refusé par la rédaction !!!
C’est la France jusqu’à présent qui a financé à 75% la construction de ses « terminator des mers ultra sophistiqués » pour créer des emplois et maintenir une activité qui tant qu’elle restait artisanale pouvait vivre mais pas avec des moyens aussi radicaux d’extermination de la race des thonidés. Les grands pensants ceux qui sont dans les bureaux à Paris et qui gèrent les lois maritimes sans savoir si la mer est salée devaient bien se douter que cette pêche destructrice devait un jour ou l’autre voir la disparition du stock. Mais voilà pendant ces quelques années de pêche intensive ont a dû vendre en échange quelques airbus ou TGV aux « Jaunes » et puis le poisson ça pue non !!!
Article que j’ai récupéré dans la presse de ce soir.
L’opposition farouche du Japon, associée aux craintes des entreprises de pêche, auront eu raison de la volonté de pays comme les États-Unis et l’Union européenne d’interdire le commerce international du thon rouge, espèce menacée par la surpêche, selon les scientifiques de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT).
La proposition visant à inscrire l’espèce Thunnus thynnus à l’Annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (Cites), a été rejetée aujourd’hui. C’est d’abord l’amendement proposé par l’Union européenne, qui souhaitait une application retardée de l’interdiction et des dérogations pour la pêche artisanale, qui a été rejetée avec 72 voix contre, 43 pour et 14 abstentions.
La motion d’origine proposée par Monaco a ensuite été soumise au vote et de nouveau rejetée (68 contre, 20 pour, 30 abstentions). Le Japon, le Canada, la Libye, l’Indonésie, le Venezuela, le Chili ou encore la Corée ont voté contre.
Il reste une possibilité de soumettre une nouvelle proposition d’ici la fin de la conférence de la Cites qui pourrait par exemple proposer l’inscription du thon rouge à l’annexe II, moins contraignante (le commerce international est alors contrôlé mais pas interdit par la Cites).
Le Japon avait annoncé qu’il s’opposerait à l’inscription du thon rouge à l’annexe I et qu’en cas d’adoption il userait de son «droit de réserve», comme il le fait déjà pour la chasse à la baleine. L’archipel a répété ces dernières semaines qu’il était favorable à une régulation de la pêche du thon rouge et que cela n’était pas du ressort de la Cites mais de l’ICCAT. Monaco avait de son côté insisté sur l’incapacité de l’ICCAT à faire appliquer les quotas de pêche. Cette commission doit publier sa prochaine évaluation des stocks de thon rouge en septembre prochain.
Réunis en conférence à Doha, au Qatar, jusqu’au 25 mars, les membres de la Cites ont également rejeté aujourd’hui une proposition américaine visant à interdire le commerce des peaux d’ours polaire.
Un chef amérendien a dit un jour :
« Lorsque l’homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d’eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l’argent n’est pas comestible »… Pourvu qu’un jour sa voix soit entendue !
Le chef Amérindien avait sans doute raison. Mais tu sais comme moi que le mal est plus profond car ce n’est que du business à coup de dollars.
Regarde notre ami Jo et l’ Erika. Mis à part lui, trop de gens s’en branlent.
Certains s’inquiètent pour la terre. Moi je ne m’inquiet pas pour elle. C’est plutôt l’homme qui devrait être inquiet car les dinosaures ont été balayé en quelques secondes alors pourquoi pas l’homme qui n’est qu’un nuisible.
Rappelons que l’homme est le pire prédateur…
A méditer!