Jeanne Bécu, Comtesse du Barry, condamnée à mort, eut cette réplique célèbre : Encore un petit moment Mr le bourreau…
Oh, mais qu’elle est précieuse la vie, un joyau aux reflets eternels, une fleur éphémère que l’on ne peut cueillir, un simple grain de blé sur une prairie infinie. Mais qu’il est âpre d’accepter la tragédie, qu’il est compliqué de tolérer la fin. Très souvent les couples explosent quand surgit la catastrophe, les familles se déchirent quand le drame rejoint le couffin. L’accident, la mort, nous catapultent sur une voie qui semble sans issue, les lambeaux de vie nous collent aux bottes fraîchement ensanglantées. Je trouvais étrange, à la sortie de plusieurs mois d’hospitalisation, le comportement des « autres », mais eux, étaient restés sur leur chemin habituel, j’étais devenu une sorte de maquisard. Intuitions ou hasard, je pensais souvent, que si la vie devait me mutiler j’aurai choisi la mort, mais voilà, je suis toujours debout, un homme, à part entière ! Ce n’est pas les « autres » qui changent, mais nous, c’est cela qui fait toute la différence. Notre enveloppe devient le miroir des passants, nous sommes, à notre insu devenus « extra »ordinaires, certaines gens n’osent plus nous regarder dans les yeux. J’ai beaucoup d’exemples, dans mon association, qui font frémir ; des cas incroyables de ruptures totales, des fuites à bout de souffle, plutôt que de devoir accepter la « nouvelle » vie de l’autre. La mort pourrait être la seule issue, pourtant la vie est si riche, que le temps nous permet de continuer, même avec une mobilité plus réduite, plus contraignante ; même avec son être cher disparu. Nous semblons être programmés, organisés, mais « l’habitude » est fragile, un moindre souffle froid et la fièvre s’en empare. Un remède infaillible ? Il n’en existe pas ! Au fond de nos âmes nous avons nos réponses, nous avons les moyens de surmonter cet Everest. La recherche du bonheur est une utopie, car le fait d’être là maintenant, est déjà un miracle incroyable, ne désirons pas ce que nous n’aurons jamais, mais apprécions, ce que nous avons là, maintenant.
Encore un petit moment Mr le bourreau…
Beau (et juste !) plaidoyer pour la maxime qui affirme » Carpe Diem » …….. « Ici et Maintenant »
Pourquoi désirer ce que l’on a déjà ?
« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre » … Nelson Mandela
Encore merci, et tu as raison le bonheur est en chacun de nous … Il suffit de le vouloir, non ?
Bisous et bonne nuit 🙂
Le seul remède que je connaisse est la volonté d’accepter ce que l’on est et d’apprendre à vivre avec. La vie est belle! On peut se plaindre de tout et n’importe quoi pourtant tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Alors pourquoi vouloir en finir… Je ne juge personne mais je constate que les gens sont trop souvent dans la facilité et dès que ça devient difficile, ils abandonnent. Pourtant nous avons tous en nous de formidables ressources. Il faut savoir se battre. Le courage à un prix et il se mérite. Vouloir, c’est pouvoir!
Je viens de lire une pensée toute simple mais toute belle :
« le Bonheur c’est d’apprécier ce que l’on possède déjà ».
bisesss
Zia
Moi aussi j’ai trouvé une maxime qui correspond à votre billet. Albert Einstein disait:
« La possession de merveilleux moyens de production n’a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine. »
Notre seule richesse est la vie, le reste, comme vous savez si bien le dire n’est que pacotille… Merci de vos billets si « riches »!
Paul