La 9ème édition de la Route du Rhum-La Banque Postale s’est lancée depuis Saint Malo le 31 octobre à 13 heures 02 pour un départ unique de tous les concurrents.
Devant les étraves des 87 bateaux inscrits (un record de participation), un parcours de 3510 milles (soit 6500 kilomètres environ) jusqu’à Point à Pitre en Guadeloupe. Des milliers de bateaux suiveurs encore plus de monde à terre et après cette tourmente humaine ils vont se retrouver seuls avec leurs voiliers. Véritable sprint à travers l’Atlantique, la Route du Rhum, qui a lieu tous les quatre ans, reste la course de tous les records. Marquant les esprits dès sa création, en 1978, sa légende n’a depuis cessé de grandir et le prochain “Rhum” ne faillira pas à sa réputation.
Plusieurs catégories.
En premier les formules 1 des mers Catégories Ultimes des multicoques de 60 pieds ou plus sans limitation des tailles qui sont fait à la base pour être en équipage et battre des records, là il y aura le skipper de la toile à n’en plus finir et une météo à savoir déjouer.9 marins
Une course de tactique et d’audace car gérer 600m2 de voile seul c’est titanesque.Le routeur à terre est interdit donc du flair à avoir en lisant les cartes météo.
Un faible pour Franck Cammas
Les multi 50 12 marins sur des bateaux rapides puisque multicoques mais plus petits que les ultimes mais tout aussi physiques et délicats à gérer
Même si il n’est pas favori mon coup de cœur pour Jean-François Lilti sur citoyensdumonde.net.
Pour trouver des financements il a fait naviguer des gens choisis par rapport aux dons versés pour sa transat. Original et ludique.
Les mono coques entre 39 et 59 pieds catégorie Rhum 11 marins
Une bataille rude pour de bons marins qui n’ont pas encore gouté aux grandes transat. Mon coup de cœur pour un voisin sarde sur Vento di Sardegna. Il est skipper professionnel mais n’a jamais navigué en solo. Sa première grosse course et une rage de victoire d’ailleurs il est en tête pour l’instant.
Puis le gros de la course les classes 40
46 inscrits sur des monocoques rapides mais demandant des réglages pointus et surtout un choix de route qui va définir le classement.
La mon gros coup de cœur pour Damien Seguin sur « Des pieds et des mains »
Né avec une main amputée il se bat dans le monde de la voile pour passer de l’handisport à la vraie course au large contre tout le monde. Plus de chichi face aux cadors. Un mental en béton un bateau absolument pas adapté et l’envie de donner son meilleur. Il avait été contesté sur la solo du Figaro mais là les organisateurs ont pris le risque de le laisser prendre le départ.
Donc une course à suivre avec déjà des surprises et des abandons.
Bonne mer à tous et que les dieux des mers vous « prothésent »!
Dommage qu’il a la grosse tête et je le dis pour l’avoir rencontré au salon nautique de la rochelle mais chacun fait comme il l’entend
Tu sais Festor, je pense que l’évolution se fait suivant l’entourage … peut être qu’il n’a pas eu les bons gens au bon moment ??
Enfin, bisous à tous et merci à toi Franck pour toutes ces images 🙂