Alchimiste…

13 novembre 2008 par webmaster Laisser une réponse »

Les questions fusent et les réponses ne se font pas attendre et une fois de plus j’entend la même chose : mais vous transformez tout en positif !

Peut être que la vie m’a permit d’être un « alchimiste » mais avec du recul ai-je le choix ? Oui ! Je pourrais me plaindre, je pourrais me morfondre.

La vie comme tout le monde m’a mis et me met et me mettra des « baffes » et alors !

Tant qu’on les prends c’est qu’on est vivant. Alchimie de la vie, transformer le noir en blanc le bon en mauvais. La glace en eau, le blé en pain …

Je pourrais vous parler de mes soucis de violence quand j’étais plus jeune mais c’est du passé.

Je pourrais vous dire aussi comment la vie était quand j’étais bipède mais c’est tellement loin.

Je pourrais vous dire que mon mariage fut une catastrophe et que c’est ma fille Alice qui en est l’otage, mais grâce à ça je me dépasse tout les jours et en fait profiter les « petits copains »

Je pourrais vous dire que c’est pas facile de se faire lâcher par un pote que l’on croyait frère de vie mais grâce à ça je suis devenu plus fort et plus vigilent.

Je pourrais vous dire que je suis déçu au quotidien par les gens de notre pauvre société de consommation mais ils sont là pour me réconforter dans ma croisade de distribution de « petit bonheur »

Je pourrais vous dire des milliers de choses négatives mais je n’en ai pas envie, plus envie du moins. Est-ce que de parler de choses négatives fait avancer le « schmiblik !»

J’ai mis beaucoup de temps pour en arriver là, mais en prenant de suite du recul les icebergs se transforment en glaçon et fondent de suite, oui je sais c’est facile à dire mais moins à faire, pourtant il suffit de s’y lancer et d’attaquer le travail de fond. Comme les entraînements les premiers jours sont pénibles puis avec le temps tout devient plus simple et quand on se retourne le chemin semble bien facile et pourtant !

Je n’ai pas envie de me plaindre et si l’envie surgit je pense que peut être tout à l’heure je serais mort et du coup je retrouve le bonheur.

La tristesse est nécessaire bien sur mais elle ne doit pas être destructrice, la peur est mon quotidien mais elle n’est pas devenue un frein mais un garde fou plutôt, le problème doit être pris en main de suite et ne pas pourrir, ne pas remettre à demain le problème.

Pour conclure je suis convaincu car je le mets en application tout les jours, tout les bobos de la vie sont des panneaux indicateurs pour suivre la route de sa propre histoire, ne pas les écouter, les accepter c’est se tromper de légende.

La nouvelle vient de tomber le père de ma Vrai est parti rejoindre les anges du coup il est maintenant assis à coté de Marie Catherine sa fille disparu depuis tellement longtemps, ne le dérangez pas ils ont tellement de chose à se dire depuis que la vie les a séparé…

Naître pour mourir…

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