Ce matin au ferry de Marseille je récupère Teddy et aprés un petit passage pour un café avec gateau maison chez ma Vrai,nous prenons la direction de la montagne.
La météo est execrable mais le moral au beau fixe. Plutot que de rejoindre un refuge je crois que le bivouac nous permettra mieux de nous mettre en situation. La pulka (traineau) est chargée d’une tente north face 25 et de tout le petit necessaire pour resister à deux nuits en condition hivernale.
Le temps est à la pluie mais finalement vers les 1400 mts nous trouvons la neige. Materiel vérifié pulka chargé nous partons dans un cocon de brouillard et bourrasque de neige. Depuis 5 ans Teddy n’a réalisé que des reportage en Afrique avec entre autre les pygmés et la condition polaire le recadre de suite.
Le terrain de jeu est le plateau du Coscione endroit que je commence à bien connaitre mais la prudence est de rigeur, toute les 1/2 heures je fais un pointage GPS au cas ou le temps se degraderait vraiment.La neige s’intensifie mais nous avançons bien, la neige abondante est mouillée et comme on dit en montagne les ski botte(neige qui colle) Au bout de 2 heures nous arrivons sur un haut plateau vers 1600mts. Je renifle et trouve le coin pour monter le camp. Vieux souvenir du Groenland abside creusé double paroi monté mur de neige bien monté tout au tour nous sommes parés.
Le réchaud à pétrole ronfle et permet de faire fondre la neige pour obtenir l’eau chaude pour nos fameuse nouilles chinoises (nourriture internationale du voyageur). Le duvet qui vient de m’être livré dans le premier envoi de mes fidéles partenaires Andaska outdoor est deplié.
Dehors le vent souffle et la neige nous recouvre mais c’est difficile à expliquer lebonheur que je ressens dans ces situations, un sentiment de simplicité qui est a l’état brut.
Vers 15 h nous quittons le camp muni de nos sacs à dos et raquettes pour aller reperer le col de Chiralba qui devrait nous mener à un sommet à plus de 2000mts demain. Toujours pareil je pointe toute les 1/2heures au GPS et dans une purée de pois j’arrive à retrouver le col.
Allez ne tardons pas il faudrait arriver au camp avant la nuit. Ouha! le vent se lève assez sévère et nos mains nous font un peu souffrir. la température avec l’effet du vent chute au alentour de -15 et la petite infusion dans la tente est la bienvenue.
Eh Jo zef lui est resté dans la tente à surveiller les canistrelli( biscuits) au cas ou il y aient des attaques d’indiens !!!
Ce soir de mon duvet ce petit message part de la montagne corse via un satellite vers votre écran.
Ce soir au diner des ? des ? des quoi? des nouilles chinoises !!!
A pluche !