Ce matin nous sommes rejoints par les copains de Bout de vie, le peloton s’étoffe de vrais amis qui avant tout aiment le partage. Le col de Baccinu sera notre dernier « mur » à grimper, la bonne humeur est le moteur de cette ascension difficile. Pas la moindre plainte bien au contraire, plus le dénivelé semble fort plus la bande « d’éclopés » est ravie. La descente en roue libre nous mène à Figari, la journée est loin d’être finie, nous allons rencontrer les primaires de la région. A midi pas de casse-croute en bord de route mais un petit restau très sympa. Le « Fuconu » à son habitude nous soigne, et avec cœur son patron Julien offre le repas à l’équipe. Nous sommes tous très touchés par ce geste. De nouveau sur nos montures nous rejoignons l’école où les « Schtroumpfs » sont excités comme des puces par notre venue. Une belle haie d’honneur nous est offerte sous une pluie d’applaudissements, ne le dites pas aux cyclistes pro du Tour de France, ils risqueraient de vouloir se faire couper une jambe pour venir avec nous ! Quatre classes vont recevoir à tour de rôle nos athlètes, les questions fusent ainsi que les rires, mais la mascotte est impatiente, des gâteaux sont en attentes pour être engloutis. A 16h nous reprenons la route pour une petite dizaine de kilomètres pour rejoindre le « camp » du soir, malgré les 250 km dans les jambes nous attaquons comme des malades. L’hôtel de Pianottoli Macchia e fiore nous a concocté un diner royal et là encore l’aubergiste offre les chambres et le souper.
Il faut conclure mais j’aurai tellement de choses à écrire, tellement d’énergie à vous transmettre. Un ami m’annonce que sur les ondes de France Bleu RCFM, pendant le forum du matin où le public a une heure pour s’exprimer sur des thèmes divers et variés, des personnes ont racontées avec beaucoup d’émotions comment elles avaient vécu notre rencontre sur cette semaine « Des cols et des écoles ». Un grand merci à tous les sourires rencontrés, à tous les acteurs de cette opération et à la Fondation Française des Jeux qui une fois de plus a financé l’opération. Hier soir devant le défilé de plat alléchant nous avons déjà causé d’une « pédalerie » de partage courant octobre 2015.
A Pluche !
Amis, partage, énergie, solidarité, émotion, soutien, gentillesse et tant d’autres mots positifs pourraient «enguirlander» cette aventure sportive mais avant tout humaine… L’effort et le dépassement de soi en ont été la constante et le miracle, c’est que toute cette dépense d’énergie ne s’est pas faite a fond perdu, bien au contraire car j’ai rencontré des personnes qui justement, en débordaient, de cette belle énergie, si communicative et si positive ! Que de leçons à tirer !! 😉
J’ai été amputée à l’age de dix ans, aujourd’hui a 41 ans j’ ai deux enfants et vis normalement mais j’aimerai partager, écouter, échanger avec des personnes amputées ou les memenres de leur famille.