Belle après-midi pour essayer un nouveau kayak, avec la nuit je rejoins mon p’tit bateau refuge. Je me connecte au monde et ouvre mes courriers électroniques. Hasard ou pas, je reçois des messages de sociétés qui veulent que j’intervienne dans des rencontres de coaching. Un ami fait parti de ces demandes. Il voudrait un mot pour son site ?
Qu’écrire, que dire, je ne suis qu’un sale gosse un poil sauvage, champion du monde toutes catégories confondues de fautes de français.
Tant pis pour vous, je me lance dans ma thèse, non prothèse, plutôt !!!
Donner, libérer, alléger…
Tout un programme me diriez-vous.
Chaque vie est un long chemin souvent ombragé par notre propre être. Se découvrir c’est connaître le piège qui va blesser notre âme. La clé existe, elle au fond de tout en chacun, mais la serrure est obturée par les habitudes, par les limites que nous avons-nous même plantés. Se déconstruire pour poser sa première pierre. Tomber n’est pas bien grave tant que l’on se relève, une fois debout le premier pas, même s’il est vacillant doit être de sa propre initiative. Il n’y a pas de sentier ? Tant mieux, c’est que vous êtes en train de prendre votre propre chemin.
On ne transmet rien, on échange, on ne donne pas, on offre.
Les coups que l’on prend ne feront mal que si on le veut, cela peut paraître incroyable, mais les blessures d’une vie ne sont qu’une série de pierres blanches qui guidera celui qui saura et voudra s’ouvrir.
En trainant la prothèse autour du globe j’ai rencontré des gens qui avaient bifurqué à 180° suite à un événement qui aurait pu être vécu comme une injustice incroyable.
La mort d’un enfant, un emprisonnement par erreur, une guerre de trop, un tremblement de terre qui anéanti un pays.
J’ai vu ces gens sourires de tout ça et j’ai compris. Enfin, je crois !
Une petite pensée qui j’espère sera reçue comme un air de musique aux oreilles, comme un couché de soleil sur une mer hivernale calme, comme le sourire d’un inconnu dans la rue.
Cela parait anodin, mais c’est tellement bon…
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.
Nelson Mandela