Il n’y a pas un jour où les infos n’annoncent pas un fait divers de violence chez les jeunes ! Les lois sont votées puis changées puis revotées puis rechangées, les profs non seulement ont perdu leurs autorités mais les quelques qui essayent de mettre de l’ordre se retrouvent ou mis à pied ou menacés par les grands frères à la sortie des classes !
J’ai entendu des débats en n’en plus finir avec des psys, des spécialistes, des intellectuels, le mal vient de quelque part mais personne ne met le doigt dessus.
Bien sur les parents ont lâché prise, un ado qui est hors de la maison le soir dans la jungle urbaine, est ce normal ?
Mais un constat qui n’engage que moi est la violence diffusée à longueur de journée dans les télés, les jeux vidéos et Internet !
Personne ne soulève ce problème:
Les images de références doivent venir de quelque part. Un gamin des banlieues passe des heures devant un petit écran et pendant tout ce temps il voit comment assassiner, forcer un barrage, violer une personne, braquer une personne agée…
Dans la vie réelle il n’y a pas de jocker et le pas du virtuel au réel est de plus en plus franchi.
Donc pourquoi ne pas attaquer le mal à la base et essayer de « virer » la violence visuelle. Bien sur c’est mon avis et je n’ai pas fait la moindre étude mais je suis un gamin qui a arrêté l’école bien avant les 16 ans réglementaires et qui aurait pu faire un maximum de « bêtises » mais entre mes parents qui me contrôlaient et mes activités bien que gosse turbulent je n’ai jamais franchi le seuil de la violence.
Les images de références qui me venaient aussi un peu de la télé comme tout les gosses étaient des feuilletons qui parlaient nature, paix, valeurs.
Vous vous souvenez de : Skippie le kangourou, Flipper le dauphin, Clarence le lion de Daktari, Lassie le chien de Walt Disney, Belle et Sebastien et Ben mon ami l’ours brun…
Je dois passer pour un ringard pour les plus jeunes mais quand mon temps de télé était écoulé mes images de références télévisuelles n’était que nature et aventure et peut être un peu la raison de ma vie actuelle.
Je suis mort de rire quand j’entends une féministe faire tout un flan pour une affiche de nana dévêtue diffusée dans le métro parisien alors que sur n’importe quel support la violence nous est servie à toute les sauces.
Je préfère un « téton de Latitia Casta »qui dépasse que le viseur d’une kalachinokov.
Je ne sais plus quel baba cool disait « faites l’amour, pas la guerre »
Pour finir mon billet du soir je suis sur que des stages de survie serait bénéfique pour ces gamins imbibés de sauvageries de groupe, les encadrer avec des gars comme moi au milieu de rien et se débrouiller pendant quelques jours à boire et à manger ce qu’il y a sur le terrain. Seul face à eux même, non pas du Koh Lantha ou rigolade de la sorte non isolé dans le milieu de la nature avec le seul objectif survivre en combattant ses démons.
Pour les nostalgiques des anciens feuilletons j’ai retrouvé la bande annonce de « mon ami l’ours Ben »
Et pour les romantiques la chanson qui nous a tous mouillés les yeux: Belle et Sébastien
Je te rejoins à peu près sur le plan des images mais il semble qu’il faut en élargir la lecture. La violence des ces jeune est elle la cause ou la conséquence de la violence dans la société. Rassure toi je ne les place pas en victimes, pas plus que toi ou moi, on est intégré dans notre société malgré nos réticences on y est jusqu’au cou (aurais tu tenu ce blog il y a vingt ans ?) . Mais n’allume t’on pas la violence chez chacun d’entre nous lorsque des gens qui travaillent ne peuvent pas vivre de leur salaire, lorsque un patron peut gagner jusqu’à mille fois plus qu’un employé, lorsque une grosse société qui fait des bénéfices ferme des usines en jetant les gens pour gagner plus, lorsque des footballeur gagnent des centaines de milliers d’euros mensuel pour taper dans un ballon (aïe qu’est ce que j’ai dit la) ; n’est ce pas violence quand on te stigmatise comme dangereux parce que tu bois deux apéros au bar , parce-que tu as roulé a 55km/h sur une rocade en ville, n’est ce pas violence de voir ces hommes politiques nous mentir a tour de bras, prêcher des choses et faire l’inverses faire emprisonner et revenir en blanches colombe. N’est ce pas violence que d’enlever des postes dans les écoles, dans les hôpitaux et d’être étonné qu’un père de famille pête les plombs aux urgences parce qu’on ne s’occupe pas de son gosse malade etc…
Ces jeunes violents nous dérangent parce qu’ils sont le reflet de cette société dans laquelle nous vivons . Anesthésiés , dépassés nous en acceptons les principes nous sommes responsables de ces jeunes. Une société ne peut pas demander a être respectée si elle n’est pas respectable.
Pour reprendre une maxime connue « quand le doigt montre la lune, l’idiot regarde le doigt »
Méfions nous de qu’on a envie de nous monter.
Amicalement Jean Luc sauge
Si je peux me permettre et sans humour, tu as touché du doigt le vrai problème de notre société. La bise d’un fan de belle et sébastien.
tu vois thierry j’ai beaucoup pensé a toi en ecrivant ce texte, j’ai hesité a y mettre ce qui suit :
N’est ce pas violence de passer le spendide reportage sur ta traversé dans une emission comme « incroyable mais vrai » n’est ce pas limiter ton exploit a ce qu’il en a de plus spectaculaire, alors qu’il nous donne une vrai leçon de vie, alors qu’il nous interroge sur le bonheur, alors qu’il nous interroge sur l’autonomie, sur la volonté. je trouve que c’est du gachis de te passer entre le lapin qui saute le plus haut du monde et le nain qui mange le plus de hamburgers en 30 secondes. Ce que tu fais, ce que tu es vaut beaucoup mieux que ca. Meme si tu me connais peu, tu a mon amitié et mon admiration et mon respect. j’espere ne pas t’avoir blessé. Jean Luc
Nous passons tous à un moment de notre vie par la violence. N’oublions pas qu’à la base nous sommes de bête, mais tu as raison Frank quand tu parles d’images de référence.
Je suis sur que l’on peu faire d’un lion un mouton à condition de savoir l’apprivoiser. Mais il ne faut pas se tromper, car la vraie nature revient toujours au galop.
Dans ta nouvelle aventure, tu vas encore démontrer que malgré la différence on peut faire des choses ensembles.
Mais là, c’est sur, ils seront face à eu même. Finit la console de jeu, le lit fait par maman et la table ou l’on met juste les pieds en attendant la gamelle.
En survie, soit tu te sors les doigts, soit tu crèves car la nature ne fait pas de cadeau…
C’est clair que toute cette violence médiatisée accentue les débordements … mais bon que fait l’état ??? rien comme d’habitude … si seulement ton blog pouvait être « visité » par ces individus qui pourrissent le « cerveau » de nos enfants ??? c’est loin le temps où heidi, poly le petit poney, et bien d’autres … nous faisaient rêver … enfin merci de toucher du bout du doigt ce fait de société tellement important … un petit bisou du doubs où le soleil pointe le bout de son nez !!!
Bonjour Thierry et Jean Luc, moi aussi j’ai été dérangé que cette leçon de vie soit passé dans se style d’émission. C’est clair que c’est mieux que rien.
Quand je pense que le journal de 20 h de TF1 m’a refusé de suivre cet exploit sous de faux et ridicules prétextes.
C’est sur que l’image est peut être trop belle, trop remplie d’espoir pour que le grand public puisse y être intéressé.
Nous sommes à l’époque des dieux de l’audimat et le dépassement de soi avec ou sans handicap, le refus de la « moutonnisation » ne sont pas de bon client. Remy Fiére qui m’a corrigé et mis en page mon bouquin est un des chefs de rédaction de l’hebdomadaire « L’equipe mag » c’est devenu un ami et il m’ a confié que lorsque il font l’effort de réaliser des reportages sur des sportifs « différents » la vente chute!!! Donc les managers ont dit STOP!
Que faire pour trouver une égalité?
Une montagne n’est qu’une multitude de petite pierre, alors doucement tranquillement chaque jour il suffit d’en mettre une de plus…
A pluche